Saint Valentin : Livraison des roses

Saint Valentin : Livraison des roses

Aaah, le 14 février, célébration de nos chers Valentins à travers le monde mais aussi de la journée de l’amour, la Saint Valentin ❤️❤️❤️ Tandis que certains passaient cette journée en bonne compagnie, que ce soit avec leur bien-aimé ou avec les surveillants pour des partiels, d’autres ont interprété en ce jour Cupidon pour aider les plus timides souhaitant déclarer leur flamme à leur Valentin ou leur Valentine. Les quelques membres du BDE Aftermath ayant endossé ce rôle sacré ont pour ainsi dire fait battre nos cœurs

Le matin du lundi 14 février, les atomes du BDE Aftermath étaient en ébullition. Les membres se pressaient pour terminer d’écrire et d’imprimer la cinquantaine de lettres de Saint Valentin restantes, pour la plupart anonymes. Certaines assumaient d’être du troll, d’autres prenaient un aspect bien plus romantique. Ce sont 333 lettres et 300 roses qui ont été distribués en ce jour à des heureuses personnes, en témoignent les « rayaya » et diverses autres exclamations.

Ce n’est pas la première fois que le BDE distribue des roses pour la Saint Valentin, et ce ne sera pas la dernière. Cet événement 100% BDE a évidemment été préparé bien en avance. Bien que le concept rappelle celui de EAH et de la distribution des roses pour la Journée des Droits des Femmes, les deux associations se sont accordées pour ne pas avoir la même couleur de fleurs. Ce sont donc les roses blanches du BDE qui ont fait particulièrement plaisir à leurs destinataires.

L'équipe du BDE prépare les enveloppes pour la Saint Valentin
Les membres du BDE à 9h lors des premières livraisons

Des lettres scellées à la cire pour la Saint Valentin

Un procédé qui semble-t-il fait particulièrement plaisir aux efreiens est le cachetage des enveloppes. Il valait mieux en profiter une fois l’envelope finie du fait de l’odeur désagréable de la cire chauffée embaumant le local. Une attention toute particulière mais systématique à toutes les lettres à laquelle s’ajoute les quelques demandes particulières comme une écriture faire main, des petits dessins « romantiques » ou des lettres en forme de cœur. Vous remarquerez peut-être, si vous avez reçu une enveloppe, un poinçon en forme de nœud, pour dire que cette lettre doit être accompagnée d’une des précieuses roses. Des petits détails qui ont participé à rendre la démarche victime de son succès.

La distribution, bien que très organisée, a connu quelques déboires quand des destinataires n’étaient pas présents ce jour ou quand leur salle n’était pas mentionnée. Dans ces cas, le BDE garde les lettres d’amour bien au chaud dans leur local, à venir récupérer par les anonymes pour tenter de conclure une bonne fois pour toutes à visage découvert. Ou bien les destinataires, à voir selon les disponibilités, mais pas trop tard pour que les roses ne se fanent pas.

Carla et Soazic se préparent à livrer les roses

Pour rappel, les élections du BDE se feront du 28 au 30 mars. Deux jours de folie pour lesquels il faudra être patient, mais BDE Aftermath a déjà prévu de quoi faire patienter.

Odyssée, le BDE prometteur arrivé au mauvais moment

Odyssée, le BDE prometteur arrivé au mauvais moment

Odyssée est la liste BDE ayant remporté la campagne de 2019-2020. L’équipe, portée par son président Yoann Roisneau que nous avons pu interviewer, vit aujourd’hui ses derniers jours. Il a accepté de s’entretenir avec nous pour raconter sa fin de mandat. Un mandat qui, il nous l’accorde, n’aura pas été facilité par les circonstances.

Enregistré trois jours avant le lancement de la campagne BDE 2020, notre interview avec Yoann Roisneau coulait de source après avoir écrit sur les 4 listes candidates de cette année. De son côté, l’équipe d’Odyssée organise la campagne (maintien des règles, gestion de l’équité, animation du débat) jusqu’à aujourd’hui encore, pour la passation.

Yoann, à la tête du BDE Odyssée, a mal choisi son année pour briller. L’année scolaire 2019-2020 était semée d’embûches pour une liste qui voulait simplement faire profiter les efreiens et efreiennes. Mouvements sociaux, grèves RATP, coronavirus, voyage à l’étranger, travaux, politique… Cette année n’a pas été la plus simple pour l’équipe, mais la volonté était là.

2019-2020, l’année maudite pour Odyssée ?

En 2019, Abel et Martin du BDE Overlord ont décidé de se raser le crâne. Leur objectif était de vendre un maximum de places du spectacle culturel. Cette année, ce même spectacle en est au point mort, en raison du confinement. L’imprévu, cette « carte toujours en jeu » selon Yoann, a eu raison d’une équipe pourtant motivée.

Si tout s’était bien passé, Jean (Vice-président) et moi devions nous raser le crâne pour vendre les places. On se serait prêtés au jeu, mais du coup… non. Personnellement, ça m’arrange, mais c’est beaucoup plus déprimant qu’on soit en confinement.

Yoann Roisneau, président du BDE Odyssée 2019-2020

Outre le spectacle culturel, soutenu par le BDE, l’équipe a dû annuler beaucoup d’autres projets. À commencer par 3 PODs qui devaient avoir lieu sur l’année. Le premier, celui du retour des L3, a été décalé pour laisser place à celui de la Semaine Des Assos. Il a ensuite été décalé à nouveau, jusqu’à ce qu’il soit annulé.

Les PODs de fin de mandat et de résultat de campagne ont eux aussi été annulés en raison du confinement. Pour la fin de mandat, c’est un petit-déjeuner « de luxe » qui a été supprimé, ainsi que de nombreuses autres activités. Au niveau associatif, c’est aussi le séminaire de rencontre des représentant.e.s d’assos qui a été décalé.

Yoann, président d'Odyssée
Yoann Roisneau, le seul et l’unique © Odyssée

En contrepartie, ce sont quelques événements qui ont été maintenus. On peut citer la participation à l’organisation de la Journée des Droits des Femmes du BDE, pour qui ReName avait sorti un numéro spécial. Même chose pour la Journée Contre le Harcèlement Scolaire, qui sera renouvelée l’année prochaine aux alentours du 7 novembre.

Les difficultés du mandat d’Odyssée

Yoann a demandé à étudier en Israël, à une époque où il ne savait pas qu’il allait être élu. Il lui fallait 2 points de GPA pour partir, et contre ses attentes, il a réussi à avoir ce score. De ce fait, il a géré l’équipe pendant 3 mois à distance ; chose assez compliquée en étant président du BDE.

Tout le monde travaillait de son côté. Zoé a organisé la journée de Noël, Clémence la gestion interne du BDE… Ils ont très bien fait leur travail et j’en suis fier, mais mon absence a un peu plombé cette période

Yoann, à propos de son voyage en Israël

Outre le confinement, les grèves ont beaucoup impacté le mandat. Organiser des événements quand il n’y avait personne sur le campus était compliqué à gérer. C’est aussi ce même campus qui est en travaux depuis le début de l’année pour y faire le nouveau Fablab.

Les règles de l’administration ont été durcies. De ce fait, les PODs sont beaucoup plus surveillés. « Ce n’est pas une mauvaise chose, mais on est les premiers à subir ce durcissement du règlement » nous confesse-t-il.

En échange Odyssée a « laissé la trésorerie comme jamais auparavant » . Un moyen pour le prochain BDE de donner les bouchées doubles et organiser largement plus d’événements.

Juliette et Yoann de Odyssée
Juliette et Yoann © Odyssée

Et bien-sûr, il y a eu du bon pour ce mandat. « J’ai eu une équipe formidable avec qui on a eu de très beaux projets. Par exemple, la soirée d’intégration et le Forum Associatif » . Même si Yoann n’était pas présent tout au long de l’année, il a vu quelques événements comme celui-ci s’organiser de toutes pièces par son équipe. « Le pôle associatif a organisé ça de A à Z, et ils ont fait un travail monumental » s’exclame Yoann.

Une redynamisation de la vie associative promise par Odyssée

Pour ce qui est de la vie associative, Yoann qui avait promis une « redynamisation » s’en voit assez déçu. « C’était une des années les plus catastrophiques, il y a eu presque aucun événement associatif. Iweek malheureusement a annulé ses activités à cause du timing. Pas de voyage non plus pour le Bureau Des Sports (BDS) » .

Je pense sincèrement qu’on n’a pas réussi sur ce point-là, je suis assez déçu de moi-même et des circonstances… J’ai assez de mal à voir ce qu’on a fait de bien cette année, car beaucoup de facteurs sont venus plomber notre moral

Yoann, sur la vie associative durant son mandat

Il nous accorde que certaines associations ont fait bonne figure. « On a eu beaucoup de nouvelles associations, ReName a publié énormément d’exemplaires, le WEI a fait un superbe travail pendant 2 mois… » Cette année, nous avons aussi pu profiter de 2-3 PODs.

Mais le résultat n’est pas forcément là, les associations n’étant pas responsables de ça. « Hormis en début d’année avec le Forum Des Assos, nos événements n’ont pas été terribles, comme la Semaine des Assos qui a été un peu vide » , nous explique Yoann.

« Quand on a essayé de faire des événements associatifs, soit il y avait les grèves, soit il y avait le coronavirus » . Yoann se trouve critique vis-à-vis de son mandat car il n’a pas pu réaliser tout ce qu’il voulait.

Une soixantaine d’assos, trop pour une école ?

Cette année marque la création de nombreux clubs, pôles et associations. L’Efrei est unique en son genre car c’est l’une des rares écoles à proposer autant d’associations étudiantes. D’un côté, Yoann se dit ravi et fier de présenter ce point lors des missions campus. « On est dans une école très dynamique » , nous accorde Yoann.

Toutefois, il admet que sur le plan pragmatique, autant d’associations à gérer ne représente pas une bonne chose. Les subventions, la gestion administrative, et le rôle du BDE en sont impactés. La responsable associative, Roxane, « gère très bien les associations mais doit avoir un travail monstrueux en étant seule pour ça » .

Mur placardé d'affiches de Odyssée
Odyssée pour la campagne 2019-2020 © Odyssée

Lors d’une émission de Ready’O, Yoann a répondu au problème posé par ce nombre d’associations. « Dans les autres écoles, le BDE s’occupe du WEI, du voyage, des soirées de beaucoup d’événements. Chez nous il doit pour la plupart du temps s’écarter afin de laisser la place aux autres associations. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, cependant ça impacte beaucoup l’utilité globale du BDE sur le plan associatif » .

À titre d’exemple, lors de son voyage en Israël, il a été accueilli par le BDE. C’est eux qui se chargent de l’accueil, du suivi et des échanges avec les étudiants internationaux. À contrario, Efrei International et Iweek s’occupent de ça chez nous et non le BDE.

L’organisation d’une campagne hors du commun

Ne nous voilons pas la face : organiser une campagne en ligne est beaucoup plus simple à faire que physiquement. En revanche, cette campagne n’était pas simple à mettre en place. Préparer depuis des mois une campagne physique pour qu’elle soit finalement complètement refaite reste assez déroutant, que ce soit pour les listes candidates ou pour le BDE.

Le problème de cette année, ce n’est pas tant l’organisation qui était compliquée, mais plutôt qu’on a été pris au dépourvu. Si toutes les années on avait une campagne numérique, on aurait un format à respecter chaque année, sans problème. Mais cette année, on a dû tout reprendre à partir de zéro et organiser ça en une semaine et demie.

Yoann

Ainsi, il est quasiment certain que la campagne a perdu en visibilité, en pourcentage de votes, en dynamisme. « L’interaction se fera au mieux en vocal, au pire en commentaires. C’est terrible, on n’a plus le facteur humain, on ne peut pas aller à la rencontre des étudiants dans une campagne numérique » , nous dit Yoann.

L'équipe d'Odyssée
L’équipe d’Odyssée en avril 2019 © Odyssée

En effet, chaque année, toutes listes confondues allaient au contact des étudiant.e.s. Petit-déjeuner, barbecues, activités… Le contact est de ce fait primordial dans la campagne et il est difficile de le recréer derrière un écran d’ordinateur. « On leur parlait, les étudiants nous voyaient, inconsciemment ils prenaient conscience qu’on avait des bonnes têtes et qu’ils pouvaient venir nous voir tout au long de l’année »

Le futur d’Odyssée

Yoann ne s’est pas présenté dans une liste BDE cette année, mais il aidera cependant Atlantis à se développer. « Abel, président d’Overlord, m’a beaucoup aidé. Il était là quand j’en avais besoin et répondait tout le temps » .

S’il a accepté de recevoir de l’aide de l’ancien président, il sera là pour aider le prochain bureau si besoin. « Quoi qu’il arrive, l’ex-président connaît beaucoup de choses et pourra être très utile » . À commencer par ce conseil pour un BDE parfait.

Si vous voulez un BDE parfait, il faut une équipe qui puisse répondre à toutes les demandes des étudiants. Des grosses soirées à l’extérieur, des petit-déjeuners, des PODs en permanence… En gros, un BDE parfait ne peut pas exister, car il y aura toujours des critiques à faire.

Yoann, sur le « BDE parfait »

Pour conclure, Yoann accepte les critiques mais dit qu’il « n’a pas à rougir de [son] mandat » . Il avait tout avec lui : une bonne équipe, un entourage honnête, des sponsors. Même si Odyssée était formidable, la météo n’était pas en sa faveur. Il souhaite, à bon entendeur, « beaucoup de courage pour l’année à venir, mais aussi beaucoup de chance ! »

B De Nada, la liste au programme bien fourni

B De Nada, la liste au programme bien fourni

Nous avons reçu Mathieu Cartron, président de la liste B De Nada, pour le questionner sur son programme et sur son équipe. Le tout pour un programme croustillant en contenu

Cet article rentre dans la démarche de ReName d’interviewer les listes candidates au BDE à l’Efrei de cette année 2020. Les articles de cette série sont :

NB : Cet article a été réécrit dans son entièreté par Antoine Page, Ivan Stepanian et Timothé Chauvet la nuit-même de sa publication pour des raisons d’équité. Nous vous souhaitons une bonne lecture

Au commencement, il n’y avait rien… Nada !

Mathieu Cartron est un touche-à-tout en matière de Bureau des Élèves. Auparavant dans la liste In’Sur’Gé pour 2018-2019, il se fit remarquer après la campagne par Abel, président de la liste Overlord, qui le recruta alors. Aujourd’hui avec nous pour parler de sa liste B De Nada, Mathieu se veut à la présidence d’un projet qu’il mène depuis sa dernière campagne. 

J’avais l’impression que plus le temps passait, plus le BDE se délabrait. Négligé par l’école, ses activités devenaient de moins en moins intéressantes pour les élèves qui ne voyaient plus l’utilité d’un BDE à l’Efrei. À la fin du mandat, je n’avais même plus trop envie d’en faire parti. Jusqu’à la campagne de l’année dernière…

Mathieu Cartron, président de la liste BDE B De Nada


Le projet B De Nada remonte à fin avril 2019, en plein dans la nouvelle campagne BDE, après la fin d’Overlord. Parlant du projet à son entourage, Mathieu réussit à constituer une liste BDE pour 2020-2021. D’abord avec Guilhem (actuel trésorier), son principal acolyte, puis Alexandre (un des actuels vice-présidents), son fillot, c’est ensuite Aïda (également vice-présidente mais aussi présidente du WEI) qui les rejoint, intéressée par leur projet. Leur secrétaire, Liam, a été lui trouvé après une recherche scrupuleuse dans chaque promotion : c’est bien leur perle rare. 

J’ai été responsable de l’association de volley depuis ma L1, en plus d’être président d’Ogma dont je suis l’actuel vice-président. Grâce à ce réseau, le bureau s’organisa rapidement, mais nous manquions toujours d’un secrétaire… Nous avons alors décidé de chercher au sein des L1; notre choix se porta alors directement sur Liam Batisse, fillot d’Alexandre, dont l’esprit épouse parfaitement celui du reste du bureau.

Mathieu


Le reste de l’équipe se forma par la suite, avec néanmoins une certaine exigence quant à la sélection des membres, en fonction de leur compétence et de leur bienveillance. Mais même si cette sélection s’est avérée fastidieuse, elle a payé, car B De Nada n’a pas perdu un seul membre jusqu’à maintenant, et combine désormais multitude de talents.

Au cœur du Far West, lézarder la compétition

De base, notre nom c’est De Nada. Mais il y a une subtilité, car si on ajoute un B devant, ça fait BDE Nada. Je sais…  on est très friands des jeux de mots de merde !

Mathieu, sur le nom de la liste


Initialement, B De Nada était parti pour avoir nada comme thème. À chaque campagne, toutes les listes font l’effort de trouver une esthétique unique, même si le thème n’est pas forcément mis en exergue durant les évènements de l’année (comme avec Odyssée et son thème de la mythologie grecque). Après avoir décidé d’un premier, ils s’aperçurent qu’il coïncidait avec le thème d’Atlantis : c’était l’impasse. Leur deuxième idée fut alors le Far West. 

L’équipe de B De Nada lors de leur première rencontre © Mathieu Cartron

Leur animal “totem” est un lézard, à ne pas confondre avec Rango, le caméléon dans ce film de 2011. Il s’appelle Thonis, un nom avec une signification particulière pour le bureau. Car, non loin de caméléons eux-mêmes, les membres de l’équipe de B De Nada tiennent à cœur de dissimuler leur véritable identité afin de ne pas trop tôt dévoiler la liste. C’est pourquoi chaque membre utilise comme pseudonyme un nom de fleur.

Au début, on communiquait avec Slack et Trello, mais personne de la liste ne savait vraiment qui était qui. Ils avaient tous des pseudonymes, tandis que nous, membres du bureau, connaissions les véritables affinités entre les membres. La liste est restée secrète en externe jusqu’à ce mardi 24 mars au soir, lors de la réunion des présidents. On est aujourd’hui une trentaine de membres, et personne n’a jamais divulgué quoi que ce soit.

Mathieu sur l’anonymat de sa liste


Niveau cohésion, l’équipe a de quoi être fière. Pour que tout le monde se rencontre une fois sans cacher cette fois-ci leur identité, B De Nada organisa une soirée dans une maison de campagne. Cette soirée tombait d’ailleurs à pic, car elle ne s’est faite que quelques jours avant le début du confinement, début mars. 

“Je suis très fier de mon équipe qui a su tenir le secret jusqu’au bout !”, nous accorde Mathieu.

Qu’y a-t-il au menu, chef ?

Nous nous attellerons à tous les projets classiques d’un BDE. Nous travaillerons sur la Semaine des Assos ainsi que sur le Forum des Assos. Pour le WEI, nous apporterons directement notre aide à l’équipe encadrante. Nous nous assurerons que les soirées à thèmes à l’occasion des fêtes (comme celle de la Saint-Valentin, de Pâques, d’Halloween ou de Noël) auront toujours lieu.

Mathieu sur les événements de son programme


Leur plus gros projet serait la création d’un site qui recenserait les besoins d’effectifs de différentes associations. Beaucoup d’étudiants estiment d’ailleurs que la PAVE est un fardeau pour eux. C’est pourquoi, les associations de l’Efrei pourraient proposer sur une plateforme dédiée, des appels à missions pour obtenir des points en échange. En revanche, les intéressés devraient toujours remplir leur fiche PAVE.

Mathieu (à gauche sur la photo) lors de la campagne 2019 © Efrei Picture Studio

S’atteler à un service de recensement de cours et partiels est aussi l’un des objectifs de la liste, en l’alimentant avec des fiches de révisions, des vidéos éducatives de programmation par exemple ainsi que la mise à disposition de demandes de stages d’entreprises. Le projet est encore au stade d’idée, mais les idées foisonnent déjà.

Au niveau de la vie scolaire, ils souhaiteraient mettre en place un groupe réunissant les délégués des différentes promotions (et éventuellement les anciens de l’école) organisant régulièrement des réunions afin de faire remonter les problèmes rencontrés par les étudiants le plus haut possible au niveau de l’administration. Mathieu nous explique qu’il a déjà eu plusieurs fois affaire à des situations où les choses n’avançaient pas ou s’éternisaient, et il aimerait que les étudiants aient plus facilement accès aux responsables, plutôt que de voir leurs demandes se perdre dans les méandres de l’administration.

Sur le point des relations entreprises, la liste proposerait une journée, en échange de rémunération, pour des sessions de rencontres et d’entretiens. L’argent ainsi récupéré servirait de fonds pour cette campagne et une partie serait redistribuée aux élèves sous forme de lots.

Ils veulent aussi formater le système associatif et permettre aux associations de fluidifier leur administration par la mise en place d’un Drive. Dans leur programme, ils prévoient d’organiser des assemblées générales mensuelles avec l’ensemble des présidents associatifs afin d’avoir des retours réguliers. “L’idée est d’apporter un moment d’échange pour les associations qui ne se connaissent pas forcément, » ajoute Mathieu, “cela permettra également aux associations d’avoir une meilleure visibilité entre elles et leurs activités” .

Toujours dans l’idée de faciliter l’organisation entre les associations, De Nada envisage la création d’un calendrier/planning associatif regroupant les évènements et les projets inter-associatifs, accessible à tous, idéalement en utilisant les services proposés par l’Efrei.

Mathieu sur sa photo de profil de campagne © Profil Facebook de Mathieu


Mathieu Cartron souhaite, par le biais de ces ajouts, “dynamiser la vie associative et apporter du contenu aux étudiants. Le but étant de faire profiter au maximum les étudiants”. DE Nada espère même avoir l’opportunité de pouvoir développer une maquette 3D de l’école (tout aussi bien physique que virtuelle) afin de faciliter l’organisation des associations sur le campus. Que tout le monde sache où trouver salle de cours, association et emplacement des évènements.

Pas d’organisation de voyage cette année, sauf si une majorité des étudiants souhaitent le voir se renouveler. Le BDS organise déjà un voyage intéressant tous les ans, et l’équipe pense qu’il sera plus utile de les valoriser dans leur projet en les épaulant, plutôt que d’organiser un voyage de leur côté.

Nous ferons également une refonte du book associatif”, ajoute Mathieu Cartron. 

En rappelant qu’il est à l’origine même de cette initiative en tant que créateur du tout premier “book associatif”, il y a de cela 2 ans, Mathieu semble très désireux de voir ce projet prospérer, pour les associations. Maintenant repris par l’administration, ce projet d’un livre décrivant chaque association devrait, selon lui, pouvoir être implémenté grâce à la coopération et la créativité des associations.

Nos objectifs se tournent vers l’intégration des nouveaux étudiants dans l’école pour un plus grande mixité inter-promotionnelle. Que ce soit les L3 New, les PIL, les alternants, ou les BTS, nous voudrions voir se créer des affinités entre toutes les promotions confondues.

Mathieu sur l’intégration


Nous n’avons pas la chance de les rencontrer régulièrement” précise Mathieu, en parlant de ces étudiants, nouveaux au sein de l’école ou séparés du reste du corps étudiant, qui n’osent pas forcément s’investir dans la vie associative.

Nous voudrions organiser plus de soirées cohésion à leur intérêt, voir aider le Continental financièrement, si possible, à charge du BDE…

Mathieu

Quelles seront les activités de B De Nada pour cette campagne ?

Même si tout le monde sera confiné, l’équipe ne veut pas spammer de contenu, mais plutôt se concentrer sur les activités. Des activités de jeu-vidéo, parfois tard la nuit, des jeux concours, des énigmes, des bandes dessinées… 

Nous organiserons des parties de loup-garou et autres jeux avec plusieurs lots à offrir, notamment des comptes Netflix. Notre but est de moins faire ressentir le confinement aux étudiants et leur faire passer le temps par l’intermédiaire d’une campagne relativement sobre. Notre but, c’est pas d’amuser les gens trois jours, c’est de faire vivre le BDE toute l’année.

Mathieu sur ses activités

Un dernier mot pour la fin ?

Mon équipe, c’est les boss !” Avec une équipe très soudée qui est restée jusqu’au bout, des profils très variés allant de la forte implication dans la vie de l’école à des personnes un peu en retrait… Tout cela apporte un autre point de vue dont Mathieu est très fier. Il ajoute : “Le but n’est pas de se battre entre listes mais de se battre pour les étudiants !”

Atlantis, une liste BDE à l’écoute des autres.

Atlantis, une liste BDE à l’écoute des autres.

Diversité, Unicité, Disponibilité, Transparence. Un BDE fait par les étudiants. Un BDE pour les étudiants. C’est ainsi que Clément Desperrier, que nous avons pu rencontrer, résumerait sa liste BDE Atlantis.

Cet article rentre dans la démarche de ReName d’interviewer les listes candidates au BDE à l’Efrei de cette année 2020. Les articles de cette série sont :

Les prémices d’Atlantis

Atlantis, c’est une liste BDE qui réunit des élèves de tous les horizons. Que ce soient des classiques, des alternants, des programmes spécialisés ou des L3 New, Atlantis s’ouvre sur tous les horizons possibles. « On essaye d’être le plus diversifié pour rester à l’image de ceux qu’on représente« , nous dira Clément, candidatant au poste de président de sa liste.

Répondant ainsi à la toute première valeur de leur liste qui est la diversité, Atlantis veut réunir tous ses membres et les étudiants de l’école autour du même objectif : améliorer la vie quotidienne au sein d’Efrei Paris.

Être disponible et à l’écoute des étudiants, en étant le plus transparent dans leurs activités sur le campus et en dehors. Atlantis se veut fidèle aux valeurs qu’elle apporte : Diversité, unicité, disponibilité et transparence.

Un programme bien structuré

Atlantis, c’est des activités et/ou des sorties toutes les 2 semaines, qui puissent apporter quelque chose de nouveau, en plus de la vie associative : karting, trampoline parc, Just Dance, sorties culturelles, etc…. L’objectif ? En dehors d’avoir la satisfaction de faire plaisir aux étudiants, Atlantis se veut être une liste réunissant les étudiants ensemble. 

Clément, président d'Atlantis, sur sa photo de profil Facebook
Clément était Vice-responsable associations chez Odyssée © Clément Desperrier, sur son profil Facebook

Que les personnes qui n’ont pas forcément le temps ni la volonté de s’investir dans la vie associative puissent eux aussi tisser des liens avec les autres élèves. Dans la même ligne, renforcer les liens entre L3 et L3 new qui n’ont pas forcément l’occasion de beaucoup se fréquenter, en organisant par exemple, des activités ou soirées cohésions autour de la période du séminaire des L3.

De façon plus générale, Atlantis souhaite mieux intégrer les personnes plus en retrait, dans la vie de l’école, à l’occasion de soirées à thèmes (Noël, mardi gras, Halloween, Pâques, St-Valentin…) et conserver ce qui a su faire vibrer les étudiants. 

Au vu du succès de celle faites par Odyssée (en parlant de celle de Noël), nous nous devons de renouveler ça

Clément Desperrier, président de la liste BDE Atlantis

Atlantis, c’est aussi une meilleure intégration des nouveaux arrivants, et bien évidemment, elle sera là avec l’équipe du WEI pour le POD des parrains ou le POD d’intégration (début septembre). Afin d’offrir une meilleure visibilité aux L1 entrants sur la vie à l’Efrei et sur le cursus scolaire, Atlantis souhaite également leur présenter les associations, les majeures, les cursus en alternances et tout ce genre de chose aux L1, avec le retour d’expérience d’élèves d’autres promotions.

Clément Desperrier, potentiel futur président du BDE, exprime également son envie de vouloir renforcer les liens entre les associations en organisant des tournois associatif, et en renforçant la communication des événements à l’aide de courts clips vidéos ou photos mensuelles récapitulant les « best of » du mois, et augmentant ainsi la visibilité des activités s’étant déroulées le mois, apportant quelques souvenirs nostalgiques aux étudiants. 

Nous aimerions bien reprendre l’idée des photos que l’on peut voir dans les escaliers du bâtiment A ou à Monod. Elles commémorent des évènements passés et font partie de la vie étudiante

Clément

Il explique qu’il aimerait bien voir fleurir plus de cadres photo du même genre, surtout au HUB et en MDA, afin de rendre moins austère cet espace dédié aux étudiants.

Photo de profil de campagne de Clément © Profil Facebook de Clément Desperrier

Afin de respecter au mieux les valeurs de disponibilité et de transparence envers les étudiants, Atlantis se promet de faire des assemblées trimestrielles ouvertes à tous, afin de présenter aux étudiants le travail réalisé durant ce semestre, annoncer les événements à venir, mais surtout et avant tout, cela permettra à tous et à chacun d’avoir la possibilité de s’exprimer et d’avoir le retour des étudiants. « On se veut le plus proche possible des étudiants. Faire un BDE à leur image. Il est important pour nous de prendre en considération l’avis de chacun« , nous confirmera-t-il.

Campagne sous confinement

Toutes ses activités nécessitent une grande implication de la part de chaque membre d’Atlantis, et ces derniers se sentent prêts à relever le défi ! Ayant déjà commencé à rechercher et à rassembler des partenariats pour leurs futurs évènements, Atlantis est déterminée à faire le nécessaire pour satisfaire les étudiants. Et bien que le confinement ait annulé une bonne partie de leurs partenariats et/ou repoussé ces derniers au stade de pourparler, Atlantis ne baisse pas pour autant les bras et affirme continuer à préparer les évènements futurs prévus. Ils poursuivront la campagne de façon numérique, en passant par les réseaux sociaux et en continuant d’alimenter leur site internet, où l’on retrouvera entre autres un lien Twitter pour la foire aux questions (https://atlantis-liste-bde-efrei.fr/).

Le confinement ne nous laisse pas vraiment le choix : nous allons devoir assurer la transition de notre campagne physique vers une campagne numérique au sein du vaste monde de l’internet

Clément

Bien que les activités qu’ils préparaient depuis 6 mois sont rendues impossibles par le confinement, la continuité numérique sera donc assurée, avec diverses activités en interaction avec les étudiants telles que des blind tests, des tournois de jeux vidéo, des mini séquences de jeux télévisés (tel que « Burger Quiz« ) avec des lots à gagner et évidement, diverses vidéos dont une chaîne en direct.

La qualité par l’expérience

Lorsque je demande à Clément pourquoi a-t-il choisi de se présenter en tant que président et s’il pensait avoir les compétences qu’il faut, il m’explique qu’aillant déjà fait parti du BDE l’année dernière, il avait pu voir comment fonctionnait le BDE et souhaitait améliorer encore les choses cette année. 

Avoir déjà fait une campagne BDE, ça aide. J’ai été vice-Responsable associations, président d’Efreestyle et eus d’autres responsabilités dans la vie associative, je pense donc avoir une bonne approche des responsabilités d’un président du BDE. Je sais comment doit être fait la communication entre les membres, mais je pense que le point le plus important, et de savoir comment motiver les gens

Clément

Le président d’Atlantis nous dira qu’il avait déjà observé que souvent, et dans les BDE précédents entre autres, une dizaine de personnes seulement s’investissaient réellement parmi l’ensemble des membres. 
Il se pense suffisamment apprécié des autres étudiants, et se sens tout à fait capable de motiver Atlantis pour redorer le BDE. 

On ne s’improvise pas président, ni gérant d’un effectif. Mes expériences au sein de la vie associative me permettent de me prétendre président du BDE, et je me sais capable d’apporter des solutions et de faire changer les choses

Clément

D’autant plus que Clément faisait déjà partit du BDE l’année dernière, il se sait capable de faire attention aux erreurs de ces prédécesseurs, notamment au niveau de la communication au sein du BDE et avec les associations.

Atlantis : le début de l’Odyssée.

« Dès début septembre, on était une quinzaine à s’être motivés et on commençait déjà à réfléchir à se présenter en tant que future liste BDE. Bien que l’idée soit un peu restée en suspens, on s’y est vraiment mis dès décembre. On a eu du mal à trouver un nom et un logo, mais on s’est mis à fond et après avoir tous proposés plusieurs idées, on s’est accordé, par vote démocratique, sur Atlantis. »

Clément, président d'Atlantis
Clément, lors de la campagne BDE de 2019 © Efrei Picture Studio

Afin de se démarquer un peu plus d’Odyssée, les membres d’Atlantis ont volontairement choisi de ne pas prendre de figure emblématique de la mythologie grecque, et se sont donc orientés sur le logo qu’ils affichent aujourd’hui.

Un mot pour la fin

« J’ai beaucoup aimé faire parti l’équipe d’Odyssée et m’y suis beaucoup investi. » Il aura vu les bons et les mauvais côtés du BDE sortant, et c’est pour ça qu’aujourd’hui, avec son équipe, il aimerait améliorer ce qui doit l’être tout en conservant les bons côtés. Représenter les étudiants le mieux possible, et surtout, être là pour eux. « J’aimerais que les étudiants n’aient pas peur de venir vers nous en cas de besoin. Que notre équipe dégage une aura de confiance« , conclura-t-il.

Efranchouille, pour sa deuxième année

Efranchouille, pour sa deuxième année

C’est la surprise de cette année. Efranchouille, la liste qui a fait sensation l’année dernière auprès des étudiants, se représente pour la campagne 2020. Nous avons pu poser quelques questions à Vincent Lacrouts qui préside la fake liste BDE qui pas si fake que ça

Cet article rentre dans la démarche de ReName d’interviewer les listes candidates au BDE à l’Efrei de cette année 2020. Les articles de cette série sont :

Lors de la campagne BDE 2018-2019, une liste… ou plutôt une fake liste à faut vibrer toute l’école par sa bonne humeur, sa joie de vivre et ses jeux de pétanque. Il s’agissait en effet de la liste BDE Efranchouille… Cette année, l’équipe a décidé de se réformer afin de faire revivre Efranchouille en tant qu’autoproclamée vraie liste BDE. En apprenant la nouvelle, l’équipe de ReName s’est empressée d’aller interviewer les membres de la liste.

Vous avez commencé quand à regrouper du monde ?

Nous avons commencé à nous regrouper il y a plus d’un an. Pour la précédente campagne BDE

Vous étiez là l’année dernière, qu’est-ce qui va changer cette année

Oui, on était présents. Sous le même nom, Efranchouille et cette année Efranchouille sera une liste sérieuse

Cette liste est différente des autres, en effet, contrairement aux autres listes BDE, Efranchouille ne se contente pas d’un simple programme pour faire vibrer nos cœurs pendant une année. En effet, nos amis du sauciflard ont décidé de tout miser sur la rigolade, la bonne ambiance et un esprit détendu tout au long de l’année.

Vincent, président d'Efranchouille
Vincent Lacrouts, président d’Efranchouille, a répondu à nos questions © Efranchouille

Avec le confinement, comment vous pensez gagner des voix ?

Non, malheureusement, on pense justement perdre des voix car on marche bien avec la proximité

Quelles seront vos activités ?

À cause du confinement, pas grand chose mais on postera quelques trucs pour le plaisir de tous

Efranchouille organisait, en 2019, des tournois de pétanque © Efrei Picture Studio

Malheureusement, avec les événements actuels, il est bien difficile d’apporter de la rigolade et de la proximité. Ce qui est le comble pour une liste basée sur le contact humain… Mais ni le confinement, ni le nombre d’annulations d’événements ni la replanification du programme ne découragent les membres d’Efranchouille. Ils resteront à vos côtés, et feront tout pour rester vivants dans le cœur des Efreiens, peut-être avec un grand nombre de partenariats !

Pourquoi une fake liste devrait gagner ?

La question ne se pose pas car malheureusement il n’y a aucune fake liste cette année…

Pourquoi on devrait échanger Odyssée contre vous ?

Tout d’abord car une liste BDE ne peut pas être élue deux ans de suite. Puis, parmi les listes proposées, nous sommes la seule liste sérieuse !