Finale de la 9e édition du Grand Discours

Finale de la 9e édition du Grand Discours

Ce Jeudi 11 juin 2020 avait lieu la finale du Grand Discours 2020 des L2, une présentation qui récompensait le meilleur plaidoyer parmi ceux des 17 participants retenus.

17 participants se sont fait face pour le concours du Grand Discours 2020 qui a eu lieu ce jeudi 11 juin.

Pour rappel, le grand discours est un projet important qui se déroule dans le cadre du module de communication en L2 : chaque étudiant doit défendre un sujet qui lui tient à cœur et doit l’exprimer sous forme d’un plaidoyer. Chaque année a lieu de très bonnes représentations et cette année n’a pas dérogé à la règle.

Malgré des circonstances particulières, cette finale n’a donc finalement pas été entravée et a eu lieu sur Microsoft Teams. Bien évidemment, la finale n’était pas aussi resplendissante que dans le grand amphithéâtre du campus, cependant elle a tout de même eu lieu sans réel problème technique.

Le Jury était composé de plusieurs personnes, 3 personnes internes à l’EFREI et 3 personnes externes venant d’entreprises ou d’organismes extérieurs :

  • Jean Soma : Responsable du département des sciences humaines et communication d’EFREI Paris
  • Faten Chakchouk : Responsable du département informatique d’EFREI Paris
  • Clara Boissier : Professeur permanente dans le département des sciences humaines et communication
  • Stéphane Delaunay : Directeur de la communication et du mécénat au SAMU Social de Paris
  • Paola Pitault : Campus Manager IT à la Société Générale
  • Anne-Laure Delmas : Responsable de département chez AGAP2 IT

Quant aux participants, ils étaient nombreux et avec des sujet très variés :

  • Enzo Filangi : Pour l’anonymat
  • Yann Courtemanche : Pour le conflit
  • Marie Alessandri : Pour les préjugés
  • Alan Rafaraharimbola : Pour la non-virilité
  • Armand Boudin : Pour les jeux vidéos
  • Victor Goetschy : Éloge de la conquête spatiale
  • Robin Hetet : Pour un supplément d’humanité
  • Chloé Stephan : Pour le féminisme, de A à XY.
  • Déborah Recoursé : Éloge du théâtre
  • Matthieu Andréani : Pour les introvertis
  • Emeline Lahaye : Pour la slow-fashion
  • Emmanuelle Raimbault : Tous égaux face au cancer
  • Sahbi Moatemri : Pour la laïcité
  • Léonie Gresser : Pour la défense de la maladie de l’âme
  • Victorine Richard : Pour Marie-Antoinette
  • Marie Aspro : Défense de l’anti-Lobbyisme
  • Timothée Casini : Être Ami plutôt qu’amant
Sahbi Moatemri lors de son passage sur son discours pour la laïcité

En outre, pour cette édition, des lots pour les personnes qui étaient situées sur le podium ont été discernés :

  • Première prix : Un abonnement annuel au journal Le Monde
  • Deuxième prix : Un abonnement semestriel au journal Le Monde
  • Troisième prix : Un abonnement annuel au journal Philosophie magasine

Au cours de cette séance, les vainqueurs ont été désignés par le jury :

  • Dans la catégorie coup de cœur : Marie Alessandri et Alan Rafaraharimbola pour leurs passages respectifs sur les préjugés et la non-virilité
  • A la troisième place : Robin Hetet pour le supplément d’humanité
  • A la deuxième place : Victorine Richard pour Marie-Antoinette
  • A la première place : Chloé Stephan pour le féminisme de A à XY.

Félicitations à elles et eux et à toutes les personnes ayant participé à cette finale, leurs passages seront sûrement disponibles prochainement sur la chaîne Youtube d’EFREI Paris.

Techday 2020, format virtuel

Techday 2020, format virtuel

Ce mercredi 10 juin, 14 équipes ont été sélectionnées pour pitcher, en 5 minutes, leurs projets transverses. Une présentation d’un nouveau monde, qui, due aux circonstances, s’est déroulée sur la plateforme Zoom.

14 équipes – ce sont deux de plus qu’en 2019 – de projets transverses ont pitché leur travail ce mercredi. Rana FARHA a invité les efreien.nes à assister au Techday 2020 sur Zoom, pour une présentation d’un nouveau genre.

7 équipes de projets transverses de L2 et 7 équipes en L3 ont eu moins d’une semaine pour préparer leur pitch et les présenter aux participants pour le 2e Techday de l’Efrei. En collaboration avec Jean SOMA du département communication, les équipes ont toutes élaboré un nouveau pitch.

Le jury du Techday 2020

Cette année, les entreprises n’ont pas répondu à l’appel pour participer au jury. En effet, celui-ci était composé de :

  • Frédéric MEUNIER, Directeur général d’Efrei Paris
  • Philippe VOLLE, Directeur de l’innovation et de la recherche
  • Nicolas SICARD, Directeur des études
  • Rana FARHA, Directrice des études du cycle L
  • Murielle AGBO, Responsable de l’Incubateur 
  • Faten CHAKCHOUK, Responsable du département informatique
  • Jacques AUGUSTIN, Responsable de la majeure Software Engineering 
  • Etienne LAMBERT, Ingénieur Techno-pédagogique
  • Jean SOMA, Responsable du département Sciences humaines & communication

Les équipes gagnantes du Techday 2020

Deux heures après les présentations, l’équipe du jury a délibéré. Un jury qui s’est dit « enthousiaste » par tous les projets. Pendant la délibération, les étudiants ont pu voter pour le projet coup de cœur sur menti.com.

Ainsi, les projets qui se sont démarqués sont :

  • En première position : Durdur.education, qui remportent des passages pour certifications (Java, BDD, C, Python)
  • À la seconde place : Alappel.fr, qui remportent un abonnement d’1 an à Science & Vie
  • Au bas du podium : No Hand Gamer, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
  • En coup de cœur des étudiants : Meet & Study, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
  • Mentions spéciales : SmartFlux et Travélélé
  • Chaque équipe observera un bonus de 2 points sur sa note

NO HAND GAMER (L2) 

Extrait de la vidéo du pitch de No Hand Gamer

No Hand Gamer est une manette du nouveau genre permettant aux personnes n’ayant pas la mobilité de leurs bras de jouer à leurs jeux vidéos préférés, tout cela en utilisant leurs pieds.

L’équipe de No Hand Gamer

BLINDSPOT (L3)

Extrait du pitch de BlindSpot

BlindSpot est un système d’audio-guidage pour malvoyants. La technologie utilise l’intelligence artificielle afin de reconnaître des éléments dans l’environnement de la personne, dont les feux de piétons.

MEMORY (L2)

Extrait du pitch de Memory

Memory est une application qui a pour but de prévenir la maladie d’Alzheimer. Quatre options de l’application permettent aux personnes âgées d’améliorer leur mémoire : jeux, calendrier, découverte et informations.

L’équipe de Memory

HELP DAY (L2)

Extrait de la vidéo du pitch d’Help Day

Help Day est une application permettant de faciliter la mise en relation entre bénévoles et personnes ayant besoin d’aide (personnes âgées ou handicapées). Les « Helpers » peuvent ainsi servir ces personnes.

L’équipe Help Day

COVOIT-COURSES (L2)

Extrait du pitch de Convoit-Courses

Covoit-Courses est un site internet permettant aux personnes à mobilité réduite de se faire aider pour leurs courses. Des volontaires pourront ainsi les aider en récupérant leurs courses à leur place.

L’équipe Convoit-Courses

SYNERGO-VATAR (L3)

Extrait du pitch de Synergo-vatar

Synergo-Vatar est un site web permettant de visualiser les micro-gestes inconscients de la synergologie. Cette discipline, récente, associe ces gestes à des émotions inconscientes.

LOCKNEST (L3)

Extrait du pitch de Locknest

Locknest est une application permettant de ne plus perdre les preuves depuis son smartphone lors d’une agression. Ainsi, audio et vidéo sont automatiquement envoyés vers un serveur pour les sauvegarder.

L’équipe de Locknest

GESTIONNAIRE DE DONS CERTIFIES (GDC) (L3)

Extrait du pitch de GDC

Gestionnaire de Dons Certifiés est un outil permettant de fiabiliser l’envoi de dons afin d’éviter les détournements d’argent. Les ONG seront ainsi certifiées et validées par l’équipe.

L’équipe GDC

B.GREEN (L2)

Extrait du pitch de B.Green

B.Green est un sondage en ligne permettant d’analyser l’empreinte écologique des personnes qui y répondent. L’outil utilise les technologies du machine learning afin de fournir des réponses optimales.

L’équipe de B.Green, extrait du pitch

SMARTFLUX (L2)

Extrait du pitch de SmartFlux

SmartFlux est une technologie permettant d’ajuster la production et la consommation énergétique afin d’amoindrir le gaspillage. L’outil utilise le machine learning afin de prédire la consommation des foyers.

Membres de l’équipe de SmartFlux

MEET & STUDY (L2)

Extrait du pitch de Meet & Study

Meet & Study est une application permettant aux personnes d’une même résidence de s’entre-aider et de communiquer entre eux.

ALAPPEL (L3)

Extrait tiré du pitch d’Alappel

Alappel est un outil permettant d’automatiser l’émargement des étudiants en cours. L’intérêt est simple : faciliter l’appel, réduire le gaspillage de papier et automatiser cette tâche. Leur site est déjà en ligne via https://alappel.fr

Membres de l’équipe Alappel

DURDUR.EDUCATION (L3)

Extrait du pitch de Durdur.education

Durdur.education est un outil en ligne voulant faciliter le partage de ressources entre étudiants. Contrairement à Efreidoc, Durdur.education permet à n’importe-qui de partager du contenu, tout en assurant la qualité des ressources.

L’équipe de Durdur.education

TRAVÉLÉLÉ (L3)

Maquette du Travélélé tirée du pitch

Travélélé est un ukulélé électrique imprimé en 3D. En un sens, il permet aux personnes voulant apprendre cet instrument de faire sortir le son de leur production soit vers des écouteurs, soit vers un haut-parleur local.

Opinion – Pour une responsabilisation des associations dans le mouvement Black Lives Matter

Opinion – Pour une responsabilisation des associations dans le mouvement Black Lives Matter

Cette tribune a été publiée par Timothé Chauvet. L’association ReName ne s’engage pas dans ces propos.

Vous n’êtes pas sans savoir que le mouvement de droits civiques Black Lives Matter a repris un fort élan avec l’assassinat injustifié de George Floyd par des policiers blancs américains. J’aimerais porter mon attention sur la responsabilité éthique que doivent respecter les associations envers Black Lives Matter.

La cause des noirs américains a pris le monde d’assaut le 25 mai 2020, jour où le policier Derek Chauvin a étouffé George Floyd, un afro-américain de Minneapolis aux États-Unis. Le mouvement Black Lives Matter a immédiatement réagi en portant au monde un message de tolérance entre communautés.

En quelques jours, le monde occidental a été forcé de constater qu’encore beaucoup de progrès reste à être fait pour la désinstitutionnalisation du racisme, notamment au sein de la police, préférant trop souvent la solution de facilité à la diplomatie.

En France aussi, le mouvement s’est développé. L’affaire d’Adama Traoré, tué le 19 juillet 2016 dans des conditions similaires, a rassemblé plus de 20.000 manifestant.es ce mardi, en écho au mouvement Black Lives Matter.

Logo d’Efrei Paris avec le sigle Black Lives Matter

Le mouvement Black Lives Matter a non seulement reçu un soutien considérable en France, mais aussi de la part d’innombrables personnalités, entreprises, universités, associations et autres entités. Efrei Paris a aussi pris la décision d’afficher son soutien à la cause, tout comme d’autres associations telles que les Barners ou les Sons of Efrei. À notre tour de porter ce message.

Il est obligé d’admettre le fait que le mouvement des droits civiques des personnes noires est un mouvement d’actualité, et en ce sens il ne faut pas ignorer ces revendications. L’aliénation des droits fondamentaux des êtres humains dont fait preuve la police américaine ne peut pas être toléré.

Le silence, pire que la honte

Il est tout naturel de ne pas se sentir légitime de soutenir cette cause. Beaucoup de gérant.es d’associations se disent que la cause des personnes noires ne figure pas explicitement dans l’objet de ses statuts, et ils n’ont légitimement pas l’obligation de manifester leur soutien pour cette cause au nom de leur association.

Mais le silence tue.

L’un des moyens d’aider le mouvement est d’en parler, parmi tant d’autres. Faire le plus de bruit possible. Chaque individu a une voix, et chaque individu a le pouvoir de l’exprimer pour faire changer les choses.

Une grande évolution a déjà eu lieu depuis l’époque où la ségrégation faisait foi ; mais, comme l’a prouvé symboliquement l’assassinat de Martin Luther King Jr. en 1968, et la répétition de meurtres et d’attaques liées à un inconscient raciste, le système n’a pas assez profondément changé. Les personnes noires vivent dans un climat où le système attente à leurs vies. L’ancienneté de la cause ne doit pas être une raison pour ne pas réagir.

Le regain en importance de Black Lives Matter est une nouvelle chance pour les personnes noires de faire changer les choses, et de profiter de l’actualité pour que la voix la plus entendue soit celle des protestations est primordial. S’engager ne devrait pas être une honte, surtout quand il s’agit de droits humains fondamentaux.

Que nous en fassions partie ou non, il est important de manifester son soutien à la communauté noire dans un message de solidarité, pas nécessairement localisé (USA/France). Montrer que nous avons reçu le message, une mention « Vu », un accusé de réception. Il faut montrer que le monde a conscience de ces revendications, pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.

Chaque individu a le droit de refuser de s’exprimer sur le sujet, mais ne fera pas avancer la cause pour autant. C’est tout à fait respectable, mais dans les communautés d’individus différents comme sont les associations, il faut que la discussion soit engagée.

La voix des associations est aussi importante

Selon le règlement des associations de l’école, il est proscrit aux associations de s’engager politiquement. Cependant, après avoir contacté l’administration en charge des associations, Efrei Paris a indiqué ne pas proscrire leur soutien dans ce mouvement, même si le service juridique préfère toutefois les actions individuelles à celles groupées. D’autant plus que l’école a elle-même soutenue le mouvement, et quelques personnes et associations ont déjà commencé à s’exprimer sur le sujet.

Black Lives Matter n’est pas un parti politique, c’est un mouvement spontané d’une population choquée par une société hypocrite, que même la politique ne pourrait résoudre. Soutenir ce mouvement c’est soutenir le droit des personnes noires de se sentir en sécurité, c’est exprimer son empathie pour des personnes forcées de vivre dans la peur simplement parce qu’elles sont nées avec plus de mélanine. Et exprimer son empathie, ce n’est pas engager politiquement son association dans une idéologie politisée. En tant que représentantes des efreien.nes, j’estime que les associations doivent faire en sorte que chaque étudiant.e se sente compris.e, accepté.e et respecté.e.

Les voix des associations sont tout autant importantes que nos voix individuelles. Il est évident que le racisme est une mauvaise chose qu’il faut combattre, mais il faut permettre à sa communauté de l’exprimer publiquement. Les associations ont donc la légitimité d’avoir leur mot à dire, elles aussi, sur cette situation majeure qu’il est impossible d’ignorer.

Une association est une communauté, un groupe de personnes. Bien qu’un.e président.e en soit à la tête, j’estime qu’il ou elle se doit au moins de consulter ses membres afin de mener une action nécessaire comme celle-ci.

Nous sommes (en grande majorité) de futur.es ingénieur.es et nous devons rester consciencieux des nouvelles technologies, mais aussi des enjeux sociaux. En ce sens, nous avons conscience du problème et nous avons un devoir d’au moins essayer d’apporter une solution, ne serait-elle qu’en affichant notre soutien aux personnes concernées par l’injustice.

Certes, les associations ont de faibles ressources et ne pourront jamais égaler les actions prises par de grandes entités pour Black Lives Matter, d’autant plus que leur légitimité n’égalera jamais celle des personnes noires elles-mêmes. En revanche, les associations peuvent porter au minimum leur soutien et apporter leur pierre à l’édifice.

Ce message de soutien se doit d’être clair : énoncer les valeurs de l’association sur le sujet, et afficher un soutien pour les personnes noires est nécessaire. Il n’y a rien de politique dans le fait que son association ait des valeurs, et il n’y a rien de surprenant dans le fait qu’une association dévie un instant de l’étroitesse de son objet.

L’important – et les représentant.es du mouvement nous l’affirment – c’est que personne ne reste indifférent.e face à cette crise mondiale. Porter la voix et les combats des personnes noires au sein des associations est possible, et cela commence par une ouverture au sein de sa propre communauté.

J’invite tou.tes les représentant.es associatifs à discuter avec leur bureau et/ou leurs membres sur le mouvement Black Lives Matter. C’est tous ensemble que les choses pourront changer.

ReName est une plateforme sur laquelle chaque étudiant d’Efrei Paris peut s’exprimer. N’hésitez pas à nous proposer votre article par mail à [email protected]