Vol d’affaires dès le premier jour en Afrique Du Sud

Vol d’affaires dès le premier jour en Afrique Du Sud

CAPE TOWN – Deux colocataires en immersion en Afrique Du Sud ont subi un vol de leurs affaires le lendemain de leur arrivée au pays. Selon l’hôtel gérant la résidence, une ex-employée et une complice seraient à l’origine du vol.

La chambre dans laquelle résident les 5 colocataires, dont les deux filles qui ont été volées. Image : Élise

Le lendemain de l’arrivée à leur résidence, Élise, sa colocataire et 3 autres colocataires vont dans la ville afin de faire leurs courses. Nous sommes le 23 août et il est 13h. À leur retour après 1h/1h30, elles remarquent que des tongs manquent. Peu après, elles se rendent compte que l’intérieur de leur valise a été volée.

Les sacs à main des deux filles, une veste à Élise et les tongs de sa colocataire ont été volés. Les ordinateurs, passeports et autres choses précieuses de leurs affaires n’ont pas été pris. Le mystère est d’autant plus gros que la valise n’a aucune trace d’effraction et était fermée à clés, tout comme l’appartement.

Je retournais à l’hôtel tous les jours pour voir la caméra et tous les jours ils me disaient « Nan, désolés le manager n’est pas là »

Élise

Le lendemain, elles se rendent au MOJO Hotel, en charge de leur résidence. L’hôtel, bien qu’ayant des images de vidéosurveillance de la chambre, refuse de les leur fournir. Elles insistent pendant 4-5 jours, puis y vont avec des amis afin de faire pression sur le manager. Après les avoir menacé d’aller voir la police, il accepte enfin de montrer les vidéos.

Une ex-employée à l’origine du vol

Avant de partir en Afrique Du Sud, les 30 élèves en immersion à Cape Town sont prévenus que leur résidence est assujettie à d’éventuels vols de la part de femmes de ménage. Il leur est conseillé de laisser leurs affaires dans le salon, où une caméra de surveillance tourne 24h/24.

L’hôtel MOJO. Image : Afristay

Une vingtaine de minutes après qu’ils soient partis aux courses, deux femmes, dont une avec un visage masqué, entrent dans la résidence. La femme masquée dispose du code d’entrée. Peu après, celle-ci ouvre la porte de l’appartement des 5 colocataires puis emporte la valise dans une chambre, en prenant un couteau de cuisine.

20 minutes passent, puis elles reviennent dans le salon avec les deux sacs à mains remplis, et repartent. Elles tentent ensuite de faire de même chez leurs voisins, mais ils étaient présents dans leur chambre, donc elles abandonnent.

On était carrément en insécurité. On a négocié avec l’hôtel pour qu’ils nous laissent dormir dans le vrai hôtel le temps qu’ils changent les serrures, ce qu’ils ont fait quelques jours après.

Élise

Le responsable du MOJO Hotel admet que ce serait une ancienne employée de l’hôtel qui aurait gardé les clés des chambres ou fait des doubles, et une complice serait venue l’aider.

Bien que l’hôtel ait renforcé sa sécurité, les deux filles n’ont pas été dédommagées. « Heureusement l’assurance en France devrait nous rembourser », espère Élise.

Début d’incendie maîtrisé dans la résidence en Malaisie

Début d’incendie maîtrisé dans la résidence en Malaisie

Mardi 24 septembre à 21h25, la résidence Fortune Park où logent les étudiants de l’immersion en Malaisie a dû faire évacuer ses résidents à cause d’un début d’incendie. Il n’y a eu aucun blessé.

Le Fortune Park, résidence où logent les efreiens en immersion en Malaisie

Dans la nuit du mardi 24 septembre, un début d’incendie s’est déclaré au 17ème étage de la résidence où logent des étudiants de l’Asia Pacific University (APU), en Malaisie. C’est dans cette résidence que la quarantaine d’efreiens L3 en immersion réside actuellement.

Certains étudiants de l’APU logent dans ce grand immeuble. Il est unique des étages 1 à 5 et se divise en deux tours jusqu’au 22ème étage. Chaque étage contient une dizaine d’appartements.

Vers 21h, un début d’incendie se déclare dans une collocation au 17ème étage. Le feu se serait lancé lorsque les colocataires cuisinaient pour le soir. Ils n’auraient pas pu maîtriser le feu né à partir de matières grasses. Ces étudiants ne viennent pas de l’Efrei.

La chambre en question vue de dehors le lendemain. Source : anonyme

Dès que l’incendie s’est déclaré, les étages du dessus ont été évacués, dont notre source sur place qui était à proximité de la chambre en question. Les pompiers sont intervenus en une dizaine de minutes. Il n’y a eu aucun blessé et les autres chambres sont intactes.

Selon cette source, les détecteurs de fumées se seraient déclenchés mais n’auraient pas sonné, sûrement afin d’éviter une panique générale. Des gardes sont rapidement venus afin de faire descendre les résidents.