Chaque année, du 1er au 31 octobre, des dessinateurs du monde entier se réunissent virtuellement pour l’Inktober. Leur projet commun est ambitieux : dessiner à l’encre, tous les jours pendant un mois. Les membres de Pen Soul en sont à leur dernière semaine pour ce challenge mondial.
Lancé par l’artiste Jake Parker en 2009, le challenge Inktober consiste à dessiner à l’encre tous les jours en octobre. Des milliers d’artistes suivent, du 1er au 31 octobre, une liste de thèmes proposée sur les réseaux sociaux. La liste officielle d’Inktober 2019 est, elle, en ligne depuis le 2 septembre. Chaque artiste participant au challenge partage sa création accompagnée du hashtag #inktober et peut ainsi gagner en visibilité.
Comme chaque année, les membres de Pen Soul participent à ce challenge d’envergure mondiale. Chaque volontaire peut jouer le jeu selon ses capacités et ainsi partager ses dessins avec les autres. Ils en sont à leur troisième semaine, et c’est souvent vers la fin que le challenge devient compliqué ! Nous sommes partis vous récupérer les créations des artistes.
Hors semaine
Inktober jour 22 : « Ghost » ou fantôme
Jour 23 : « Ancient«
Inktober jour 26 : « Dark » ou sombre
Jour 28 : « Ride » ou chevaucher
Inktober jour 29 : « Injured » ou blessé
Jour 30 : « Catch » ou rattraper
Merci énormément aux membres de Pen Soul d’avoir partagé leur challenge avec ReName. Retrouvez bien sûr leurs autres dessins sur les réseaux sociaux de Pen Soul !
STOKE-ON-TRENT – Ce samedi 26 octobre, les efreiens en immersion en Angleterre ont dû évacuer leur résidence. En cause ? Une rivière proche du bâtiment a débordé et a engendré une inondation dans le campus de la Staffordshire University. Waël, dans sa chambre lors de l’incident, n’a pas pu être réveillé. Il nous explique son cas.
Dans la matinée du 26 octobre, Waël se rend compte que ses colocataires ne sont plus dans leurs chambres. Une pluie datant de deux jours a fait déborder une rivière qui se trouvait près de la résidence. Après deux mois d’immersion, les L3 partis en Angleterre se retrouvent face à une inondation de la ville de Stoke-on-Trent.
Les étudiants résidant dans le bâtiment Aynsley ont été réveillés en urgence à 10h pour partir dans la boîte de nuit de l’université. En revanche, pour Waël, c’est une autre histoire.
« C’est un peu plus compliqué pour mon cas. En fait, je suis un étudiant sourd et je porte des implants auditifs pour entendre. Mais je ne les utilise pas quand je dors. Alors oui en effet, quand des membres du Reslife [Les personnes en charge de la résidence, ndlr] ont ordonné à quelques étudiants de partir, tout le monde a commencé à réveiller les autres, un par un, en tapant à la porte. »
Waël
« Je n’ai pas pu entendre toquer, pourtant ils tapaient comme des ouf »
En ce matin de début de weekend, Waël ne portait pas ses implants cochléaires sur lui pour mieux dormir. De ce fait, il n’a pas pu être réveillé ni par les personnes en charge de la résidence, ni par son téléphone. C’est quand il se réveille qu’il va sur les réseaux sociaux.
J’ai trouvé deux appels manqués de mon ami, mais je ne comprenais pas. Il a fallu une story Snapchat d’un gars de mon appart pour comprendre qu’ils ont été évacués. […] C’était vers 11h30 que j’ai vu la story. Je suis sorti environ 1 heure après les autres
Les chambres en Angleterre étant divisées par paliers, ses colocataires ont ainsi pu partir avant lui. Seulement, sa chambre étant fermée, Waël n’a pu réagir qu’après coup. Il dit avoir énormément paniqué, a pris quelques affaires puis il est parti en urgence. Dehors, le niveau de l’eau s’approchait des 20cm, soit un peu plus haut que la cheville.
Heureusement, un membre du Reslife m’a croisé, il m’a posé une question. Mais je me stressais tellement que je n’arrivais plus à parler. Il m’a conseillé un chemin moins inondé. Je m’en suis sorti finalement.
Waël
Un arrière-goût amer pour Waël
Après avoir rejoint ses colocataires, l’un d’entre eux aurait prévenu un gestionnaire de la résidence que Waël n’entendrait pas les coups. Malgré tout, les résidents de l’étage ont été évacués vers un lieu sécurisé.
Le fait qu’un membre de Reslife, les personnes gérant la résidence, n’ait pas réagi lors du signalement de son handicap lui a déplu. Selon ses camarades, ceux-ci ont vérifié si les chambres étaient bien vacantes. Bien que tout le monde ait pu s’en sortir, Waël ne comprend pas cette réaction.
Je veux être évacué AVEC mes amis et non seul, comme je me suis retrouvé. C’est une question d’égalité que je demande, rien de plus. […] Un manager du ResLife a même dit, en personne, à une étudiante de l’Efrei que les étudiants français ne sont pas prioritaires.
Waël
Des solutions pour pallier ce problème
Après en avoir discuté avec des amis, un compromis pourrait être fait. Un de ses colocataires pourrait simplement posséder un double de la clé de sa chambre. Cette demande est en cours et pourrait être utile si quelque chose de similaire se produit. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’une situation d’évacuation est advenue depuis leur arrivée.
Une semaine avant les inondations, l’alarme d’incendie s’est déclenchée durant une nuit à trois heures du matin. Étant une heure inhabituelle pour une alarme, les étudiants ont pris ce signal au sérieux et ont très vite quitté leurs chambres. Heureusement que j’étais sur Londres durant cette nuit. […] [Il] s’agi[ssait] d’un test, selon le ResLife.
Waël
En guise de dédommagement, les efreiens en immersion ont reçu une compensation de £50. Ceux-ci ont perdu des aliments dans leur frigidaires, car l’électricité a été coupée lors de l’évacuation. Une indemnisation qui, nous l’espérons, pourra pallier la mésaventure qu’a vécue Waël.
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