Avant de débuter, il faut savoir que la pratique décrite dans cet article ne représente aucun peuple ni pays ni culture où elle est pratiquée. Les seuls fautifs sont les personnes qui pratiquent ces mutilations. Merci de ne pas faire d’amalgame.
Ce mardi 6 février marque la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), une belle occasion pour en parler. Les MGF consistent en une opération des organes génitaux féminins, qui sont partiellement voire totalement blessés ou éliminés dans le processus, le but de cette opération est de réduire la libido féminine. Les exciseurs veulent ainsi assurer que les jeunes filles excisées n’auront pas de rapports sexuels avant le mariage et qu’elles ne commettront pas l’adultère après leurs mariages, il n’y a aucun but thérapeutique.
Il existe 4 types de mutilations génitales féminines :
Le type 1 aussi appelé la clitoridectomie qui est une excision partielle ou totale du clitoris
Le type 2 qui est une excision partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres
Le type 3 qu’on appelle l’infibulation se caractérise par une excision plus étendues où les petites et grandes lèvres sont enlevées et les organes génitaux restants sont cousus ensemble, seul un petit espace est laissé pour laisser passer l’urine et les menstruations. La cicatrice provoquée par l’infibulation devra être ouverte à chaque rapport sexuel et avant l’accouchement, ce qui est très douloureux. Il s’agit de la forme la plus grave de MGF
Les MGF de type 4 sont toutes les autres procédures qui blessent ou excisent les organes génitaux féminins
Les origines des mutilations génitales féminines
Les mutilations génitales féminines, qu’on peut donc appeler excisions et qui sont plus connues par ce terme, sont apparues bien avant l’apparition du christianisme et de l’Islam, elles ne sont donc pas liées à ces religions. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des traces d’excisions sur des momies en Nubie (Egypte et Soudan), des chercheurs en sciences sociales ont pour théorie que les classes supérieures nubiennes pratiquaient l’excision et que cette pratique s’est répandue aux classes sociales plus basses afin que les filles puissent se marier avec des hommes d’une classe sociale plus hautes.
L’excision est souvent pratiquée sur les jeunes filles de moins de 15 ans ou avant leur puberté. On estime à 200 millions le nombre de femmes ayant aujourd’hui été victimes de mutilation génitale dans le monde et ce sont au moins 4 millions de filles qui sont confrontées au risque de se faire exciser chaque année. En France 120 000 femmes adultes ont subi une excision au milieu des années 2010 et on recensait 62 000 femmes excisées vivant dans l’hexagone au milieu des années 2000. Au moins 530 000 femmes mutilées vivent en Europe, dont 1 sur 2 en France ou au Royaume-Uni.
L’excision est le plus souvent pratiquée en Afrique de l’Ouest, de l’Est, Centrale et en Egypte, en Asie on retrouve cette pratique principalement en Malaisie et en Indonésie. En Amérique elle n’est pas très fréquente, mais les victimes sont moins rares en Colombie et au Brésil.
Les risques et acteurs
Beaucoup de victimes d’excision trouvent la mort suite à des hémorragies qui ne s’arrêtent pas ou à des infections liées au matériel utilisé ou à des problèmes urinaires et/ou menstruels. Les femmes qui survivent ont souvent des complications lors de l’accouchement : saignements excessifs, déchirure du périnée ou encore des fistules obstétricales qui sont parmi les lésions les plus graves, dangereuses et risquées pouvant survenir lors d’un accouchement. Ces facteurs augmentent le risque de décès chez les nouveaux nés.
Il faut aussi savoir que les organes touchés par l’excision sont des zones innervées (remplies de nerfs) comme les testicules pour les hommes, cela a pour conséquence d’octroyer des douleurs intenses aux victimes, douleurs qui restent parfois toute la vie.
En Afrique de l’Ouest, les MGF sont souvent pratiquées par des femmes âgées ou par les femmes qui font accoucher leurs pairs dans leurs villages. Le Dr Mohamed Farid nous dit : “En Egypte, par exemple, 75 % des excisions ont été pratiquées par des professionnels de la santé en 2015, contre 24 % en 1951.”
De manière plus générale, l’excision peut être pratiquée par qui sait manier un objet tranchant : barbier, accoucheur traditionnel, sage-femme, infirmier, médecin, il arrive même que des herboristes se mettent à la tâche.
26 des 31 pays où les MGF sont les plus pratiquées ont déjà pris des mesures contre celles-ci, ces dites mesures ne sont probablement pas les plus efficaces, mais des actions sont prises. Cependant elles peuvent avoir pour conséquence de rendre ces pratiques encore plus clandestines qu’elles ne le sont déjà et donc : plus risquées
Les mesures juridiques permettent la condamnation des pratiquants et la protection judiciaire des victimes, mais ce dont les populations ont besoin sont des actions sociétales comme des campagnes de sensibilisation et d’information car beaucoup ne connaissent pas les risques et certains ne savent pas que ce genre de pratiques sont effectuées autour d’eux.
De notre côté, la meilleure chose à faire est de ne pas rester silencieux et d’être vigilants, la vigilance doit toucher tout le monde car même si la probabilité reste faible ici en France, il se peut que l’on ait un enfant risquant de se faire exciser dans notre entourage.
Pour plus de renseignements concernant l’excision, l’association excision parlons en a mis en ligne une grande quantité d’informations sur son site.
Après un court mais intense semestre, les L2 de la promotion 2027 du cycle ingénieur vont être absents pendant près d’un mois et demi.
Fin de semestre
Ce vendredi 22 décembre, l’ensemble des étudiants de L2 a fini le 3e semestre du cursus ingénieur après une importante semaine d’examens. Cette semaine qui comprenait 6 devoirs écrits, un oral et un cours lié au projet du module “Systèmes numériques”, en a fait voir de toutes les couleurs à l’ensemble de la promotion 2027.
Ces 5 jours riches en rebondissements après des DE “bien plus compliqués que ceux de la promotion 2026” selon un étudiant en L2, ont signé la concrétisation du travail fourni depuis le début des cours le 4 septembre. Désormais, les L2 vont pouvoir penser à autre chose qu’à l’école et reprendre leurs vies loin des éreintantes révisions.
Que les examens finaux aient été réussis ou non, les étudiants vont pouvoir prendre une “pause” de plus d’un mois et reprendre le 5 février 2024. Mais pourquoi une coupure aussi longue ?
Le stage commercial
En L1, les étudiants doivent effectuer un stage ouvrier durant les vacances estivales, ce stage a pour but de mettre les futurs ingénieurs en conditions de travail réelles afin qu’ils observent le monde du travail. En L2, l’objectif du stage et sa période changent.
Lors des amphis de rentrée, l’EFREI n’a pas perdu de temps et a préparé une session dédiée à la présentation du stage destiné aux ex-L1 fraîchement rentrés en L2 ou aux étudiants ayant redoublé la L2. Lors de cet amphi, le stage est présenté et deux choses ont changé : il a cette fois une visée commerciale et sera à effectuer entre le 23 décembre 2023 et le 4 février 2024.
Cette période de stage a plu à certains qui étaient contents d’avoir plus d’un mois de coupure scolaire et pourront consacrer leur été 2024 à autre chose qu’un stage. Elle en agace cependant d’autres qui voient leurs vacances d’hiver se faire avaler par un stage réputé impopulaire mais qui pourront réserver leurs vacances d’été à d’autres activités. Libre à chacun de penser ce qu’il veut.
La répétition du stage, transformé de “ouvrier” à “commercial”, fait que les étudiants ne doivent plus chercher un travail dans n’importe quel domaine, mais se concentrer sur le conseil ou la vente. Le type de poste le plus en vogue est probablement vendeur et l’entreprise la plus populaire est très certainement Darty. Il est arrivé à des personnes parties se renseigner pour un stage qu’un responsable demande si c’est pour le stage de L2 en école d’ingénieurs (histoire vraie). Il arrive aussi que l’on se retrouve avec certains de nos camarades dans le même magasin Darty sans qu’ils ne se soient concertés avant (histoire vraie aussi). Peu importe le poste ou l’endroit, le stage d’un mois est l’occasion de découvrir un métier que les étudiants n’effectueront peut-être plus jamais après avoir obtenu leur diplôme, il faut donc bien le choisir.
Bien que cette pause n’en soit une qu’à moitié, la promotion 2027 est soulagée d’avoir enfin pu terminer ce semestre et peut désormais se concentrer sur ce qu’elle souhaite : la détente pour certains, préparer le semestre suivant pour d’autres
La Cyber Night c’était la semaine dernière. Vous vous êtes peut-être inscrit et avez galéré toute la nuit sur des challenges ardus ou pas parce que vous n’avez selon vous pas assez de connaissance dans le domaine. (ou vous vouliez juste dormir parce que flemme de faire nuit blanche). Mais vous avez peut-être envie de mettre un pied dans le monde de la cybersécurité, le problème c’est que vous n’avez jamais trop su par où commencer ?
Le site web tryhackme spécialisé dans l’apprentissage de la cyber organise chaque mois de décembre l’Advent of Cyber. C’est un évènement sous forme de “Calendrier de l’Avent” ou chaque jour, du 1ᵉʳ au 24 décembre vous aurez un petit challenge cyber à faire sur des thèmes variés comme le Penetration testing, le Forensics ou encore du Machine learning. C’est totalement gratuit avec une difficulté progressive d’un jour à l’autre donc c’est vraiment une bonne occasion de découvrir ce domaine et pourquoi pas que cela devienne une vocation !
Vous voulez tenter votre chance ? Parfait alors cliquez ici et inscrivez-vous sur la plateforme ! Lisez bien la page d’accueil : vous aurez alors un accès à la “Room” dans laquelle les challenges apparaîtront dès le 1ᵉʳ décembre. Et si vous voulez voir en avance à quoi ressemble un Advent of Cyber vous pouvez cliquer ici pour accéder à la Room de l’Advent 2022. Par contre gare aux anglophobes qui veulent s’essayer à ces challenges, la plateforme est totalement en anglais.
Et les Cadeaux de Noël ?
Eh oui, qu’est-ce qu’un calendrier de l’Avent sans petite récompense ? Et la TryHackme nous fait plaisir avec plus de 50 000€ de cadeaux à gagner en tous genres. Allant du PC dernière génération à des abonnements offerts pour accéder à leurs plateformes d’entraînement.
Et alors, vous vous demandez comment on peut gagner ces cadeaux ? C’est assez simple : il suffit de progresser et d’apprendre. Chaque Challenge journalier que vous terminez dans l’Advent of Cyber vous donne une chance supplémentaire de gagner un lot. Donc retroussez-vous les manches et allez flagger si vous voulez avoir un cadeau en plus sous le sapin !
Les plateformes en ligne sont vos amies
En dehors de l’Advent of Cyber TryHackMe va également proposer certaines Room gratuites. C’est intéressant si vous voulez vous faire un apprentissage basique centralisé en un seul endroit. Et pour tester vos compétences acquise vous pouvez vous essayer sur des challenges plus complexes que vous pourrez trouver sur d’autres plateformes comme la plateforme française RootMe.
Durant la semaine du 13 novembre, une rumeur selon laquelle les frais scolaires allaient augmenter titilla l’oreille du corps étudiant de l’Efrei. L’école a officiellement communiqué le 23 novembre sur cette augmentation dans un mail envoyé aux étudiants. Cette nouvelle a fait le tour de l’école et des foyers, ce qui a amené au désarroi de nombreux étudiants ayant exprimé leur incompréhension.
Note de ReName : Il y a eu un amalgame entre le montant de l’augmentation des frais scolaires annoncé sur notre site et celui de « +3000€ » publié sur certains posts LinkedIn dont nous ne sommes pas les auteurs. Nous avons publié les chiffres corrects, que vous pouvez consulter par vous-mêmes dans cet article. L’information selon laquelle nous avons partagé une augmentation gonflée pendant le conseil d’école qui a eu lieu le lundi 27 novembre est fausse. Nous regrettons que cette confusion ait eu lieu, nous faisons de notre mieux pour vous partager l’information la plus exacte possible
Note du rédacteur : cet article a été modifié le 27/11/2023 à 21h09 pour corriger des petites erreurs dans les pourcentages, ceux-ci ont été revus légèrement à la hausse
“Comment je vais faire ?”, “C’est pas possible, c’est une erreur !”, ont exprimé certains Efreiens lors de ces deux dernières semaines. Après avoir appris que les tarifs de l’Efrei avaient drastiquement augmenté, un mouvement de panique s’est déclenché chez certains Efreiens. Cette hausse impacte tous les cursus et ce, quelque-soit l’année en cours. Le tableau suivant résume l’augmentation pour le programme ingénieur.
Niveau
Tarifs 2023
Total avec frais d’inscription
Tarifs 2024
Total avec frais d’inscription
Différence
Hausse
L1
7000 €
8500 €
8000 €
9500 €
+ 1000 €
11,76%
L1 décalée
5000 €
6500 €
5500 €
7000 €
+ 500 €
7,69%
L2
8000 €
9500 €
9000 €
10 500 €
+ 1000 €
10,53%
L3
8000 €
9500 €
9000 €
10 500 €
+ 1000 €
10,53%
M1
8300 €
9800 €
10 000 €
11 500 €
+ 1700 €
17,35%
M2
8300 €
9800 €
10 000 €
11 500 €
+ 1700 €
17,35%
Tableau de l’augmentation des tarifs du programme généraliste
Même chose du côté des BTS, Bachelors et Mastères du programme Experts du Numérique (PEx)
Niveau
Tarifs 2023
Tarifs 2024
Différence
Hausse
BTS 1
6000 €
6500 €
+ 500 €
8,33%
BTS 2
6500 €
6500 €
Nulle
0%
Bachelor 1
7700 €
8500 €
+ 800 €
10,39%
Bachelor 2
8000 €
8500 €
+ 500 €
6,25%
Bachelor 3
8300 €
9500 €
+ 1200 €
14,46%
Mastère 1
9000 €
10 500 €
+ 1500 €
16,67%
Mastère 2
9000 €
10 500 €
+ 1500 €
16,67%
Tableau de l’augmentation des tarifs du programme d’experts du numérique
Cette hausse impacte toutes les promotions de manière significative. Selon nos calculs, les augmentations (frais d’inscription compris) sont ici répertoriées par année
L1 : passage de 8500 à 9500 € soit une différence de 1000 € donc une hausse de 11,76 %
L1 décalée : passage de 6500 à 7000 € soit une différence de 500 € donc une hausse de 7,69 %
L2 et L3 : passage de 9500 à 10 500 € soit une différence de 1000 € donc une hausse de 10,53 %
M1 et M2 : passage de 9800 à 11 500 € soit une différence de 1700 € donc une hausse de 17,35 %
Les années de M1 et M2 du programme d’ingénieurs généraliste ont la différence la plus élevée avec 1700 € ainsi que la hausse la plus importante : 17,35%. Dans le cas d’un étudiant entrant en L1 classique et faisant les cinq années prévues du programme ingénieur, il devra payer un surplus de 6400 € par rapport à 2022, en admettant que les prix ne changent pas durant toute sa scolarité. Cette somme représente environ deux tiers d’une année complète à rajouter au budget des études.
L’évolution des frais représente en moyenne 11,93% d’augmentation (toutes années et spécialisations comprises). Cette hausse ne saurait être justifiée par l’inflation seule car celle-ci est de 4% pour 2023 selon l’INSEE lors d’un comptage sur la hausse des prix à la consommation d’octobre 2023.
Le directeur général, Frédéric Meunier, a envoyé un mail à l’ensemble des promotions le mercredi 22 novembre afin de rassurer et d’expliquer pourquoi de telles augmentations ont eu lieu. Il évoque trois points importants :
Une trop faible réévaluation des frais annuels par rapport à l’inflation
Des charges en constante augmentation
Une hausse dans l’embauche de plus d’enseignants permanents
Un conseil d’école exceptionnel avec les délégués étudiants se tiendra le lundi 27 novembre en vue de discuter de ce sujet.
Des frais scolaires qui ont graduellement augmenté ces dernières années
Concernant les frais de scolarité, excepté pour la L3 en 2021, les tarifs n’ont cessé d’augmenter comme indiqué sur ce graphique.
La hausse des tarifs prévue pour 2024 est la plus importante depuis au moins 5 ans. Dès lors, les prix ont augmenté de 20,5% en moyenne sur le programme ingénieur (hors L1 décalée). Certains étudiants ayant budgété leur frais de scolarité sur 5 années, avec une marge de prudence prévoyant une somme plus élevée que les coûts prévus l’année de leur entrée à l’école, ont du mal à trouver l’argent pour contrer cette hausse d’au moins 500€ par an. Certains étant déjà endettés, il leur est compliqué de contracter un nouveau prêt dans une période où les taux d’intérêts sont à un niveau historiquement haut en raison de l’inflation.
Si l’on compare la hausse des tarifs de l’Efrei avec l’inflation des années précédentes, on voit que l’augmentation est assez proportionnelle depuis 2020, mais la hausse de 2024 est bien supérieure à l’inflation de l’année précédente.
Au-delà de la hausse des tarifs, des étudiants n’expliquent pas le prix des frais d’inscription, un paiement récurrent à chaque début d’année scolaire. Certains expriment leur volonté d’avoir davantage de transparence concernant ces tarifs qui n’ont cependant pas augmenté avec la hausse des frais scolaires. À la question de ce qu’il pense des frais d’inscription, un étudiant anonyme nous indique qu’il ne sait pas exactement à quoi ceux-ci servent mais suppose qu’ils ont pour but de payer diverses installations et à s’occuper de l’administration des dossiers. “Je ne pense pas qu’il soit légitime de payer 1500€ pour ça”, assène-t-il.
Une mobilisation contre la hausse se fait entendre auprès des étudiants
Les nouveaux tarifs ont été mis à jour sur la page officielle des frais de l’Efrei. Cette page a pendant un court instant été coupée, puis a été remise en ligne quelques jours plus tard
Après avoir eu vent de cette information, une partie des étudiants s’est mobilisée et certains ont décidé de lancer une pétition le mercredi 15 novembre pour se faire entendre. Celle-ci a pour objectif d’atteindre les 1000 signataires, parents et étudiants confondus. Elle en compte actuellement plus de 900.
Certains étudiants ont par ailleurs notifié que le site change.org a été bloqué sur le wifi de l’école par le pare-feu Fortinet. Impossible donc pour le moment d’accéder à ladite pétition depuis le réseau ECAMPUS_STUDENT, partagé par l’ensemble des étudiants du campus de Villejuif et des annexes parisiennes.
Pour tenter d’apaiser la situation, un conseil d’école a été organisé pour le lundi 27 novembre avec les délégués et les membres de l’administration de l’Efrei.
La soirée du 3 juin 2023 a été une étape marquante dans le parcours des près de 650 diplômés de la promotion 2022 (dont une pensée toute particulière à celles et ceux qui n’ont pas fini leurs stages). Les organisateurs de la Cérémonie de Remise des Diplômes, plus communément appelée RDD, ont cette année organisé la cérémonie au Théâtre des Folies Bergères. Près de 500 étudiants étaient représentés, qui ont pu inviter jusqu’à deux personnes dans les coulisses. Un nombre fou de personnes présentes ont ainsi comblé les 1500 places disponibles du théâtre.
Déroulement de la soirée
Les diplômés, vêtus des typiques toques, toges et écharpes, sont arrivés dans les gradins pour un spectacle qui débuta à 16h. 1h30 était prévue pour la distribution des diplômes papier, protégés par un superbe étui en simili-cuir bleu marine. Efreestyle a ouvert le bal avec une pyramide humaine, et les groupes de diplômés ont défilé sur la scène. Chacun a eu droit à son moment de gloire, célébrant chaque réussite individuelle.
Les majors de promos, 18 au total, ont reçu un tonnerre d’applaudissements avec deux mentions spéciales pour Rudy Fernando, major des major du programme grande école (majeure Logiciels et Systèmes d’Information) ainsi que Justine Palladini, major des major du programme des experts du numérique (majeure Networks & Security Manager).
Les discours inspirants de la Cérémonie de Remise des Diplômes
Les discours ont été un autre point marquant de la soirée. Frédéric Meunier a partagé des mots inspirants sur la culture efreienne et la responsabilité future des ingénieurs, pour officiellement démarrer la Cérémonie de Remise des Diplômes. On n’oublie pas la piqûre de rappel sur l’inscription dans le réseau des alumni (une dizaine pendant toute la soirée, nous avons compté). Nathalie Henon, présidente d’Iron Mountain France, alumni efreienne promo 1988 et ingénieure de talent a poursuivi les festivités. Ses mots sur la passion et la détermination ont fait écho à l’épisode du podcast Keytime d’Efrei Alumni qui lui était dédié.
L’humour n’était pas en reste lorsque le directeur du programme grande école, Nicolas Sicard, a révélé avoir oublié son discours. Rejoignant les pirouettes des spectaculaires danseurs et danseuses d’Efreestyle, monsieur Sicard a expliqué avoir usé de notre outil préféré en trois lettres pour générer son introduction. Emmanuel Peter, directeur du programme experts a lui aussi félicité les diplômés du programme.
La soirée a eu droit à deux autres splendides performances d’Efreestyle des pôles Rock et Hip Hop pour entrecouper le passage des groupes de diplômés. Trois membres de Yé Mistikrik ont animé un dernier QCM plein d’humour pour les promus. C’est pour ces moments de célébration d’une communauté que nous apprécions autant les associations artistiques.
Des vidéos de témoignages ont été présentées, dont une avec Roxane Chevallier, l’ancienne responsable associative et Cathy Fonteneau, la responsable des relations alumni, et une autre sur le format « La Boîte à Questions » sur Canal + impliquant des étudiants dans la salle, ajoutant une touche personnelle à l’événement.
Un buffet pour finir en beauté
À la fin de la soirée, les diplômés et leurs parents et amis ont profité du buffet. Beaucoup ont retrouvé d’anciennes connaissances qu’ils n’avaient pas vu parfois pendant plusieurs années (doubles diplômes notamment). L’organisation avait prévu des stands de photo pour immortaliser ces moments ainsi que des témoignages face caméra que l’on retrouvera certainement sur les réseaux de l’école. La soirée s’est terminée à 20h mais certains en ont profité pour se retrouver sur les quais de Seine, ajoutant une touche parisienne pittoresque à la célébration.
La Cérémonie de Remise des Diplômes a célébré cette année une promotion ayant contribué à l’amélioration de l’école et a ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Une chance d’avoir pu se retrouver dans un lieu si charmant de Paris, choix qui a été salué par de nombreux étudiants. Félicitations aux diplômés de la promotion 2022 !
Photos : Timothé CHAUVET (les photos prises par Efrei Picture Studio seront disponibles sur leur site)
Le 2 mai dernier, à l’occasion de l’Efrei Ethique Xperience pour la semaine LXP, j’ai pu participer à la Fresque du Climat organisée par l’association Symbioz !
Qu’est-ce que La Fresque du Climat ?
L’atelier a été animé par Lisa Raoul, vice-présidente de l’association, et Cécile Durand, référente réussite étudiante de l’Efrei. Son principe est très simple : pendant deux heures, nous sommes invités, en groupe, à réfléchir ensemble sur les causes, les effets, et les conséquences du réchauffement climatique.
Lisa a pu nous décrire d’où provient ce projet : « A la base, la Fresque du Climat est un jeu créé par Cédric RINGENBACH ingénieur centralien, ancien directeur du think-tank The Shift Project et enseignant sur le climat. Et pour mettre en avant ce jeu et faire diffuser cet outil, il en a créé une association fin 2018. »
Comment ça se passe ?
Plus concrètement, chaque groupe, de six à huit personnes, part d’une fresque vierge. Les « fresqueuses », les deux animatrices de cette activité, nous distribuent des cartes illustrant un aspect du réchauffement climatique. Ensemble, nous devons étudier ces cartes, et tenter de les mettre en lien les unes avec les autres pour mieux comprendre leurs relations (leurs causes, leurs effets). A noter que toutes les données de ces cartes proviennent des rapports du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) qui font consensus au sein de la communauté scientifique mondiale.
Pour les plus créatifs et créatives, pas de panique, vous aurez le temps de dessiner sur la fresque une fois toutes les cartes placées ! Pour finir, nous débattons ensemble de notre perception de ce jeu, de notre état d’esprit vis-à-vis du réchauffement climatique, et des possibles solutions que nous pouvons mettre en place.
Nos retours sur l’atelier !
Personnellement, j’ai trouvé la Fresque du Climat très sympathique ! Par petits groupes, je pense que c’est le moment idéal pour se sensibiliser aux enjeux environnementaux d’une manière ludique, et pour en discuter à plusieurs. Et en plus, les fruits apportés par Symbioz étaient super bons !
Pour Lisa, il s’agit d’un bon atelier pour comprendre et surtout prendre conscience des conséquences sur chaque action que l’humain réalise : « En tant qu’animatrice de cette fresque j’ai été heureuse et très contente d’avoir pu travailler avec deux équipes à l’écoute, ouvertes d’esprit et surtout partager mes connaissances sur le sujet ! »
On laisse le mot de la fin à Symbioz
Si vous êtes motivés, si le développement durable vous intéresse, si vous avez envie de passer de l’intention (la pensée) à l’action, Symbioz est là !
Pour nous rejoindre c’est simple ! Voici notre linktree (avec notre Discord, Instagram, notre site web) : https://linktr.ee/symbiozefrei
Commentaires récents