Waël, piégé lors des inondations à Stoke-on-Trent

Waël, piégé lors des inondations à Stoke-on-Trent

STOKE-ON-TRENT – Ce samedi 26 octobre, les efreiens en immersion en Angleterre ont dû évacuer leur résidence. En cause ? Une rivière proche du bâtiment a débordé et a engendré une inondation dans le campus de la Staffordshire University. Waël, dans sa chambre lors de l’incident, n’a pas pu être réveillé. Il nous explique son cas.

Dans la matinée du 26 octobre, Waël se rend compte que ses colocataires ne sont plus dans leurs chambres. Une pluie datant de deux jours a fait déborder une rivière qui se trouvait près de la résidence. Après deux mois d’immersion, les L3 partis en Angleterre se retrouvent face à une inondation de la ville de Stoke-on-Trent.

Les étudiants résidant dans le bâtiment Aynsley ont été réveillés en urgence à 10h pour partir dans la boîte de nuit de l’université. En revanche, pour Waël, c’est une autre histoire.

« C’est un peu plus compliqué pour mon cas. En fait, je suis un étudiant sourd et je porte des implants auditifs pour entendre. Mais je ne les utilise pas quand je dors. Alors oui en effet, quand des membres du Reslife [Les personnes en charge de la résidence, ndlr] ont ordonné à quelques étudiants de partir, tout le monde a commencé à réveiller les autres, un par un, en tapant à la porte. »

Waël

« Je n’ai pas pu entendre toquer, pourtant ils tapaient comme des ouf »

En ce matin de début de weekend, Waël ne portait pas ses implants cochléaires sur lui pour mieux dormir. De ce fait, il n’a pas pu être réveillé ni par les personnes en charge de la résidence, ni par son téléphone. C’est quand il se réveille qu’il va sur les réseaux sociaux.

J’ai trouvé deux appels manqués de mon ami, mais je ne comprenais pas. Il a fallu une story Snapchat d’un gars de mon appart pour comprendre qu’ils ont été évacués. […] C’était vers 11h30 que j’ai vu la story. Je suis sorti environ 1 heure après les autres

Waël
Waël, une fois dehors, constate l'ampleur des dégâts
Waël, une fois à l’extérieur, constate l’ampleur des dégâts

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Les chambres en Angleterre étant divisées par paliers, ses colocataires ont ainsi pu partir avant lui. Seulement, sa chambre étant fermée, Waël n’a pu réagir qu’après coup. Il dit avoir énormément paniqué, a pris quelques affaires puis il est parti en urgence. Dehors, le niveau de l’eau s’approchait des 20cm, soit un peu plus haut que la cheville.

Heureusement, un membre du Reslife m’a croisé, il m’a posé une question. Mais je me stressais tellement que je n’arrivais plus à parler. Il m’a conseillé un chemin moins inondé. Je m’en suis sorti finalement.

Waël

Un arrière-goût amer pour Waël

Après avoir rejoint ses colocataires, l’un d’entre eux aurait prévenu un gestionnaire de la résidence que Waël n’entendrait pas les coups. Malgré tout, les résidents de l’étage ont été évacués vers un lieu sécurisé.

Il est vrai que personne n’est fautif des inondations, bien qu’[une personne dans] un article rapporte que cela est déjà arrivé trois fois de suite, mais que l’université n’a rien fait. Très honnêtement, je suis perdu, même avec du recul

Waël
L’inondation en face de la résidence

Le fait qu’un membre de Reslife, les personnes gérant la résidence, n’ait pas réagi lors du signalement de son handicap lui a déplu. Selon ses camarades, ceux-ci ont vérifié si les chambres étaient bien vacantes. Bien que tout le monde ait pu s’en sortir, Waël ne comprend pas cette réaction.

Je veux être évacué AVEC mes amis et non seul, comme je me suis retrouvé. C’est une question d’égalité que je demande, rien de plus. […] Un manager du ResLife a même dit, en personne, à une étudiante de l’Efrei que les étudiants français ne sont pas prioritaires.

Waël

Des solutions pour pallier ce problème

Après en avoir discuté avec des amis, un compromis pourrait être fait. Un de ses colocataires pourrait simplement posséder un double de la clé de sa chambre. Cette demande est en cours et pourrait être utile si quelque chose de similaire se produit. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’une situation d’évacuation est advenue depuis leur arrivée.

Une semaine avant les inondations, l’alarme d’incendie s’est déclenchée durant une nuit à trois heures du matin. Étant une heure inhabituelle pour une alarme, les étudiants ont pris ce signal au sérieux et ont très vite quitté leurs chambres. Heureusement que j’étais sur Londres durant cette nuit. […] [Il] s’agi[ssait] d’un test, selon le ResLife.

Waël

En guise de dédommagement, les efreiens en immersion ont reçu une compensation de £50. Ceux-ci ont perdu des aliments dans leur frigidaires, car l’électricité a été coupée lors de l’évacuation. Une indemnisation qui, nous l’espérons, pourra pallier la mésaventure qu’a vécue Waël.

IMMERSION ANGLETERRE : Inondations au pied de la résidence

IMMERSION ANGLETERRE : Inondations au pied de la résidence

STOKE-ON-TRENT – Samedi 26 octobre, les L3 en immersion en Angleterre ont dû évacuer leur résidence. Une pluie diluvienne a engendré des inondations dans l’université de Staffordshire. Certaines chambres ont subi des dommages.

Il est 10h ce samedi 26 octobre quand les étudiants en immersion en Angleterre apprennent que des pluies ont fait déborder une rivière à proximité. Les personnes en charge de la résidence demandent aux résidents de sortir au plus vite et d’emporter leurs « affaires essentielles ».

Des dizaines de personnes ont été évacuées dans le Leek Road Venue (LRV), une boîte de nuit de l’université. Selon nos confrères de Stoke-on-Trent Live, le bâtiment Aynsley, où résident les efreiens en immersion, a été touché par les eaux. « C’est la troisième année consécutive que cela arrive », note une personne qui s’est confiée au journal local.

Les lits où certains étudiants ont dû dormir. Photo : Stoke-on-Trent Live

Une prise en charge rudimentaire après les inondations

Une fois les étudiants arrivés dans le bâtiment de confinement, les personnes en charge de la résidence réalisent qu’ils ne possèdent pas de liste des efreiens en immersion. « Ils nous ont demandé de tout écrire à la main sur une feuille blanche : nom, prénom, identifiant et numéro de chambre », nous indique Amélie (prénom modifié), une étudiante sur place.

Ils reçoivent peu après une information, comme quoi ils n’ont plus accès à leurs chambres jusqu’à nouvel ordre. À 20h, ils reçoivent un mail disant que les résidents du bâtiment Aynsley devront attendre le lendemain avant de rentrer. D’après eux, une canalisation de la résidence a explosé, donc l’électricité a dû être coupée.

Au final on a dû passer la nuit sur des lits de camps dans la boîte de nuit, sans douche, sans vêtements propres, sans brosse à dent et dans le froid vu qu’il n’y avait pas de chauffage. Ils nous même dit qu’ils nous donneraient le dîner gratuitement, mais il n’y en a jamais eu. Juste du thé et du café.

Amélie
Les inondations à Stoke-on-Trent

Un retour à la normale plutôt difficile

Une fois l’accès à la résidence autorisé, les étudiants constatent que leurs appartements n’ont pas été touchés. L’électricité et l’eau sont néanmoins dans un piteux état. « On a dû jeter toute la nourriture de nos frigos, canalisations explosées, il y a des problèmes d’électricité au deuxième étage, la lumière ne fonctionne pas… », nous confie Amélie.

La résidence a précisé aux étudiants qu’ils pourront être compensés pour la nourriture, et que leurs cours vont être déplacés. Ils vont recevoir une compensation d’un montant de 50 livres par étudiant

Les étudiants en Angleterre n’en sont pas à leur premier déboire. Le 25 septembre dernier, un étudiant armé d’un couteau s’était infiltré dans la résidence. Cette personne n’a pas été retrouvée. De plus, une fille, ne résidant plus dans l’école, est entrée par effraction dans des chambres.

Vol d’affaires dès le premier jour en Afrique Du Sud

Vol d’affaires dès le premier jour en Afrique Du Sud

CAPE TOWN – Deux colocataires en immersion en Afrique Du Sud ont subi un vol de leurs affaires le lendemain de leur arrivée au pays. Selon l’hôtel gérant la résidence, une ex-employée et une complice seraient à l’origine du vol.

La chambre dans laquelle résident les 5 colocataires, dont les deux filles qui ont été volées. Image : Élise

Le lendemain de l’arrivée à leur résidence, Élise, sa colocataire et 3 autres colocataires vont dans la ville afin de faire leurs courses. Nous sommes le 23 août et il est 13h. À leur retour après 1h/1h30, elles remarquent que des tongs manquent. Peu après, elles se rendent compte que l’intérieur de leur valise a été volée.

Les sacs à main des deux filles, une veste à Élise et les tongs de sa colocataire ont été volés. Les ordinateurs, passeports et autres choses précieuses de leurs affaires n’ont pas été pris. Le mystère est d’autant plus gros que la valise n’a aucune trace d’effraction et était fermée à clés, tout comme l’appartement.

Je retournais à l’hôtel tous les jours pour voir la caméra et tous les jours ils me disaient « Nan, désolés le manager n’est pas là »

Élise

Le lendemain, elles se rendent au MOJO Hotel, en charge de leur résidence. L’hôtel, bien qu’ayant des images de vidéosurveillance de la chambre, refuse de les leur fournir. Elles insistent pendant 4-5 jours, puis y vont avec des amis afin de faire pression sur le manager. Après les avoir menacé d’aller voir la police, il accepte enfin de montrer les vidéos.

Une ex-employée à l’origine du vol

Avant de partir en Afrique Du Sud, les 30 élèves en immersion à Cape Town sont prévenus que leur résidence est assujettie à d’éventuels vols de la part de femmes de ménage. Il leur est conseillé de laisser leurs affaires dans le salon, où une caméra de surveillance tourne 24h/24.

L’hôtel MOJO. Image : Afristay

Une vingtaine de minutes après qu’ils soient partis aux courses, deux femmes, dont une avec un visage masqué, entrent dans la résidence. La femme masquée dispose du code d’entrée. Peu après, celle-ci ouvre la porte de l’appartement des 5 colocataires puis emporte la valise dans une chambre, en prenant un couteau de cuisine.

20 minutes passent, puis elles reviennent dans le salon avec les deux sacs à mains remplis, et repartent. Elles tentent ensuite de faire de même chez leurs voisins, mais ils étaient présents dans leur chambre, donc elles abandonnent.

On était carrément en insécurité. On a négocié avec l’hôtel pour qu’ils nous laissent dormir dans le vrai hôtel le temps qu’ils changent les serrures, ce qu’ils ont fait quelques jours après.

Élise

Le responsable du MOJO Hotel admet que ce serait une ancienne employée de l’hôtel qui aurait gardé les clés des chambres ou fait des doubles, et une complice serait venue l’aider.

Bien que l’hôtel ait renforcé sa sécurité, les deux filles n’ont pas été dédommagées. « Heureusement l’assurance en France devrait nous rembourser », espère Élise.

Début d’incendie maîtrisé dans la résidence en Malaisie

Début d’incendie maîtrisé dans la résidence en Malaisie

Mardi 24 septembre à 21h25, la résidence Fortune Park où logent les étudiants de l’immersion en Malaisie a dû faire évacuer ses résidents à cause d’un début d’incendie. Il n’y a eu aucun blessé.

Le Fortune Park, résidence où logent les efreiens en immersion en Malaisie

Dans la nuit du mardi 24 septembre, un début d’incendie s’est déclaré au 17ème étage de la résidence où logent des étudiants de l’Asia Pacific University (APU), en Malaisie. C’est dans cette résidence que la quarantaine d’efreiens L3 en immersion réside actuellement.

Certains étudiants de l’APU logent dans ce grand immeuble. Il est unique des étages 1 à 5 et se divise en deux tours jusqu’au 22ème étage. Chaque étage contient une dizaine d’appartements.

Vers 21h, un début d’incendie se déclare dans une collocation au 17ème étage. Le feu se serait lancé lorsque les colocataires cuisinaient pour le soir. Ils n’auraient pas pu maîtriser le feu né à partir de matières grasses. Ces étudiants ne viennent pas de l’Efrei.

La chambre en question vue de dehors le lendemain. Source : anonyme

Dès que l’incendie s’est déclaré, les étages du dessus ont été évacués, dont notre source sur place qui était à proximité de la chambre en question. Les pompiers sont intervenus en une dizaine de minutes. Il n’y a eu aucun blessé et les autres chambres sont intactes.

Selon cette source, les détecteurs de fumées se seraient déclenchés mais n’auraient pas sonné, sûrement afin d’éviter une panique générale. Des gardes sont rapidement venus afin de faire descendre les résidents.