Techday 2020, format virtuel

Techday 2020, format virtuel

Ce mercredi 10 juin, 14 équipes ont été sélectionnées pour pitcher, en 5 minutes, leurs projets transverses. Une présentation d’un nouveau monde, qui, due aux circonstances, s’est déroulée sur la plateforme Zoom.

14 équipes – ce sont deux de plus qu’en 2019 – de projets transverses ont pitché leur travail ce mercredi. Rana FARHA a invité les efreien.nes à assister au Techday 2020 sur Zoom, pour une présentation d’un nouveau genre.

7 équipes de projets transverses de L2 et 7 équipes en L3 ont eu moins d’une semaine pour préparer leur pitch et les présenter aux participants pour le 2e Techday de l’Efrei. En collaboration avec Jean SOMA du département communication, les équipes ont toutes élaboré un nouveau pitch.

Le jury du Techday 2020

Cette année, les entreprises n’ont pas répondu à l’appel pour participer au jury. En effet, celui-ci était composé de :

  • Frédéric MEUNIER, Directeur général d’Efrei Paris
  • Philippe VOLLE, Directeur de l’innovation et de la recherche
  • Nicolas SICARD, Directeur des études
  • Rana FARHA, Directrice des études du cycle L
  • Murielle AGBO, Responsable de l’Incubateur 
  • Faten CHAKCHOUK, Responsable du département informatique
  • Jacques AUGUSTIN, Responsable de la majeure Software Engineering 
  • Etienne LAMBERT, Ingénieur Techno-pédagogique
  • Jean SOMA, Responsable du département Sciences humaines & communication

Les équipes gagnantes du Techday 2020

Deux heures après les présentations, l’équipe du jury a délibéré. Un jury qui s’est dit « enthousiaste » par tous les projets. Pendant la délibération, les étudiants ont pu voter pour le projet coup de cœur sur menti.com.

Ainsi, les projets qui se sont démarqués sont :

  • En première position : Durdur.education, qui remportent des passages pour certifications (Java, BDD, C, Python)
  • À la seconde place : Alappel.fr, qui remportent un abonnement d’1 an à Science & Vie
  • Au bas du podium : No Hand Gamer, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
  • En coup de cœur des étudiants : Meet & Study, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
  • Mentions spéciales : SmartFlux et Travélélé
  • Chaque équipe observera un bonus de 2 points sur sa note

NO HAND GAMER (L2) 

Extrait de la vidéo du pitch de No Hand Gamer

No Hand Gamer est une manette du nouveau genre permettant aux personnes n’ayant pas la mobilité de leurs bras de jouer à leurs jeux vidéos préférés, tout cela en utilisant leurs pieds.

L’équipe de No Hand Gamer

BLINDSPOT (L3)

Extrait du pitch de BlindSpot

BlindSpot est un système d’audio-guidage pour malvoyants. La technologie utilise l’intelligence artificielle afin de reconnaître des éléments dans l’environnement de la personne, dont les feux de piétons.

MEMORY (L2)

Extrait du pitch de Memory

Memory est une application qui a pour but de prévenir la maladie d’Alzheimer. Quatre options de l’application permettent aux personnes âgées d’améliorer leur mémoire : jeux, calendrier, découverte et informations.

L’équipe de Memory

HELP DAY (L2)

Extrait de la vidéo du pitch d’Help Day

Help Day est une application permettant de faciliter la mise en relation entre bénévoles et personnes ayant besoin d’aide (personnes âgées ou handicapées). Les « Helpers » peuvent ainsi servir ces personnes.

L’équipe Help Day

COVOIT-COURSES (L2)

Extrait du pitch de Convoit-Courses

Covoit-Courses est un site internet permettant aux personnes à mobilité réduite de se faire aider pour leurs courses. Des volontaires pourront ainsi les aider en récupérant leurs courses à leur place.

L’équipe Convoit-Courses

SYNERGO-VATAR (L3)

Extrait du pitch de Synergo-vatar

Synergo-Vatar est un site web permettant de visualiser les micro-gestes inconscients de la synergologie. Cette discipline, récente, associe ces gestes à des émotions inconscientes.

LOCKNEST (L3)

Extrait du pitch de Locknest

Locknest est une application permettant de ne plus perdre les preuves depuis son smartphone lors d’une agression. Ainsi, audio et vidéo sont automatiquement envoyés vers un serveur pour les sauvegarder.

L’équipe de Locknest

GESTIONNAIRE DE DONS CERTIFIES (GDC) (L3)

Extrait du pitch de GDC

Gestionnaire de Dons Certifiés est un outil permettant de fiabiliser l’envoi de dons afin d’éviter les détournements d’argent. Les ONG seront ainsi certifiées et validées par l’équipe.

L’équipe GDC

B.GREEN (L2)

Extrait du pitch de B.Green

B.Green est un sondage en ligne permettant d’analyser l’empreinte écologique des personnes qui y répondent. L’outil utilise les technologies du machine learning afin de fournir des réponses optimales.

L’équipe de B.Green, extrait du pitch

SMARTFLUX (L2)

Extrait du pitch de SmartFlux

SmartFlux est une technologie permettant d’ajuster la production et la consommation énergétique afin d’amoindrir le gaspillage. L’outil utilise le machine learning afin de prédire la consommation des foyers.

Membres de l’équipe de SmartFlux

MEET & STUDY (L2)

Extrait du pitch de Meet & Study

Meet & Study est une application permettant aux personnes d’une même résidence de s’entre-aider et de communiquer entre eux.

ALAPPEL (L3)

Extrait tiré du pitch d’Alappel

Alappel est un outil permettant d’automatiser l’émargement des étudiants en cours. L’intérêt est simple : faciliter l’appel, réduire le gaspillage de papier et automatiser cette tâche. Leur site est déjà en ligne via https://alappel.fr

Membres de l’équipe Alappel

DURDUR.EDUCATION (L3)

Extrait du pitch de Durdur.education

Durdur.education est un outil en ligne voulant faciliter le partage de ressources entre étudiants. Contrairement à Efreidoc, Durdur.education permet à n’importe-qui de partager du contenu, tout en assurant la qualité des ressources.

L’équipe de Durdur.education

TRAVÉLÉLÉ (L3)

Maquette du Travélélé tirée du pitch

Travélélé est un ukulélé électrique imprimé en 3D. En un sens, il permet aux personnes voulant apprendre cet instrument de faire sortir le son de leur production soit vers des écouteurs, soit vers un haut-parleur local.

Webinaire sur Zoom pour  les étudiants L2/L3

Webinaire sur Zoom pour les étudiants L2/L3

Jeudi 14 mai, Rana Farha invite les étudiants en L2 et L3 à rejoindre une conférence sur Zoom à 16h. Au programme : réunion d’échange de 2h sur le confinement, les contrôles, la tricherie et bien d’autres questions.

Presque 250 participants, c’est ce qu’a annoncé Nicolas Sicard à la lancée du webinar. Frédéric Meunier a ouvert la session en précisant les points allant être abordés. Il s’est félicité de la mobilisation des enseignants et des étudiants sur le confinement.

Les évaluations sont parfois compliquées à gérer. M Meunier a rappelé que la plupart d’entre-elles se sont bien déroulées, toutefois la direction des études a fait remonter des problèmes concernant l’équitabilité des évaluations.

Nicolas Sicard, directeur des études, a invité les étudiants à communiquer dans cette période d’isolement. « Pensez à communiquer si vous avez des problèmes avec vos responsables pédagogiques de promotion. C’est toujours difficile d’admettre d’être en difficulté mais il faut en parler » .

Il a aussi abordé le sujet du copiage et du plagiat. « Il faut être prudent, si on se rend compte qu’il y a des abus on devra sanctionner. Nous vous invitons à être responsables » .

Une fois les présentations effectuées, l’équipe a fait place aux questions posées dans le chat de Zoom, que Anne Edvire, Chief Happiness Officer, a relaté tout au long du webinar

Doit-on toujours payer la scolarité ? Aura-t-on des remises ?

F. Meunier : La question était de savoir si l’investissement des enseignants étant croissante devrait être rémunéré en conséquence, d’un autre point de vue. 2/3 du budget est prévu pour les ressources humaines, « plus à votre côté que d’habitude » . Le reste est dédié aux locaux, aux systèmes d’informations toujours plus sollicités, et globalement il n’est pas possible de faire d’économies. L’école a donc pris la décision de le pas modifier les frais de scolarité.

Pensez-vous garder ce mode de fonctionnement dans certaines matières ?

F. Meunier, N. Sicard et R. Farha : À court terme, il ne devrait pas y avoir trop de phases de reconfinement. On ne sait pas combien de temps cette situation va durer. À l’école, les locaux ne permettent pas la distanciation.

Sur le moyen-long terme, il n’est pas exclu que certains cours se feront de manière distancielle. Les outils ne sont pas les mêmes entre les enseignements distanciels et présentiels, et certains ont plus de mal à les adopter. La solution pour permettre un retour au campus serait d’hybrider les enseignements selon la pertinence du cas par cas.

Pour les étudiants vivant loin de la capitale, il sera nécessaire de revenir pour la rentrée afin de suivre ces cours en physique. C’est aussi pour garder les exigences de la CTI qu’il faudra trouver un équilibre.

L’équipe pédagogique invite les étudiants à remonter leurs problèmes

Les cours à distance demandent une charge accrue de travail, comme pour les projets transverse. Pour les L2, le rendu sur l’impact environnemental est annulé, à titre d’exemple. R. Farha invite les étudiants à remonter les problèmes rencontrés afin de faciliter cette année pour tout le monde.

L’équipe prévoit une présentation du programme L3 et des majeures, le 2 juin, ainsi qu’un forum des majeures pour affiner le choix pour la suite. À l’issu de ce forum, les inscriptions pour les majeures seront ouvertes.

webinaire L2 sur Zoom
Le webinaire sur Zoom de l’équipe de l’Efrei

Des nouvelles de la résidence étudiante qui devait ouvrir en septembre ?

F. Meunier : D’ici septembre, la résidence devrait ouvrir. Sergic-Residences s’occupe de son ouverture, et devrait respecter les délais, bien que le 15 novembre serait une date plus raisonnable. Toutefois, les promoteurs immobiliers vont faire de leur mieux afin d’ouvrir la résidence en septembre.

Si les cours de septembre se font à distance, serons-nous dans l’obligation de prendre un logement ?

F. Meunier : La majorité des enseignements sont plus efficaces en présentiel, bien que le distanciel est plus intéressant pour certains modules. C’est pourquoi que la présence sur le campus sera requise dans certains cas. L’équipe de planification travaille sur le sujet, mais a écarté l’idée de faire du 100% à distance.

En vue du déconfinement, l’Efrei devrait-elle reprendre des périodes de présentiel pour le TOEIC ?

N. Sicard, K. Moran et F. Meunier : L’objectif est de faire appliquer les conditions de passage de L3 vers la M1 sur le niveau du TOEIC. Toutefois, ce concours demande une présence de nombreuses personnes en même temps dans une même salle.

C’est pourquoi les organisateurs de la certification proposent une option d’évaluation officielle à distance avec l’exploitation de la webcam de l’ordinateur et de la caméra du téléphone. De nombreuses certifications professionnelles se font de cette manière. D’autres informations seront précisées à l’avenir.

Les étudiants sélectionnés pour l’alternance seront-ils aidés pour la recherche d’un contrat ?

N. Sicard et F. Meunier : Le service des relations entreprises peut aider ces élèves. Le CFA peut aussi aider les futurs alternants à trouver des entreprises.

Un mail a été envoyé concernant du volontariat pour le SWIM, toutefois elles demandent 35h par semaine d’investissement

N. Sicard et C. Michel : Des aménagements ont déjà été faits pour cette situation. Les étudiants en L3 peuvent bénéficier d’une situation exceptionnelle à l’instar des M1 et M2.

Est-ce que je devrais repasser le TOEIC en juin si j’ai un niveau satisfaisant ?

K. Moran : Pour le passage en M1 il faut avoir un minimum de 600 points. Si ce pallier a été passé, le passage ne sera pas un problème. Les options pour le classement dans les groupes de niveaux en communication sont actuellement étudiées et l’équipe reviendra sur le sujet par la suite.

Le projet transverse étant un projet d’entreprise, serait-il envisageable de le reporter voire de l’annuler étant donné que des entreprises reportent elles-mêmes leurs projets ?

R. Farha : La construction du prototype peut être compliqué et les tuteurs prendront en compte ce point dans l’évaluation. Toutefois, ce projet ne sera pas annulé car ces conditions pourraient se représenter à l’avenir.

Allons-nous avoir le classement pour le semestre 3 ?

R. Farha : On approche de la fin de l’année donc le classement sera publié en fin d’année

Moodle permet d’avoir une marge pour les problèmes de connexion, mais certains professeurs ne l’utilisent pas. Sera-t-elle employée à l’avenir ?

F. Chakchouk : L’équipe tient en compte ces problèmes et a pu rattraper les problèmes techniques de la majorité des épreuves (notamment en bases de données 2 en L3). En aucun cas les étudiants ne serons responsables des problèmes techniques.

Les conditions d’examens sont parfois défavorables. Parfois contre la tricherie, mais souvent au détriment des étudiants (ne pas pouvoir revenir en arrière, trop de questions pour le temps imparti…)

F. Chakchouk, N. Sicard : Il y a certaines difficultés et imperfections sur l’élaboration des QCM, mais l’équipe fera de son mieux pour améliorer la qualité des examens.

Certains examens peuvent paraître impossibles en vue du temps imparti pour réaliser les QCM, mais c’est une résolution contre la tricherie. Dans tous les cas, tous les étudiants disposent des mêmes conditions donc il ne faut pas se faire abattre par ces conditions.

Les programmes S5 et S6 sont-ils inversés ?

R. Farha : C’est presque ça, à quelques modules près

Comment les doubles diplômes vont-ils être réalisés ?

A. Béhar : Les présentations des doubles diplômes seront faites en septembre

En L2 bio, comment les TP de biologie vont-ils être réalisés ?

R. Farha, M. Mathew : L’équipe a reçu des informations du CNAM disant que les étudiants ne pourront pas être accueillis pour leurs TP. S’il n’y a aucune option, l’équipe envisage d’annuler certaines matières.

M. Mathew envisage déjà d’utiliser des datasets en ligne pour les TP.

Serait-il envisageable de changer le coefficient de projets plus lourds que de simples DE sous format QCM ?

R. Farha : Il n’est pas possible de changer des coefficients déjà établis en cours de route, mais l’équipe peut l’envisager.

Il y a eu beaucoup de retours sur le dysfonctionnement des majeures en cybersécurité et en avionique et espace, est-ce qu’il y aura des dispositions pour les améliorer ?

F. Meunier : L’école a du faire face au départ de deux personnes importantes dans ces majeures, et les élèves ont été impactés directement et indirectement par cette transition difficile.

Pour pallier les départs, l’école a recruté beaucoup d’intervenants qualifiés pour les enseignements, et compte ouvrir deux groupes spécialisés pour la majeure cybersécurité. Des certifications en cybersécurité ont été mises en place, peut-être avec un peu de retard cette année.

L’école compte créer l’Efrei Cyber Academy qui devrait donner plus de visibilité aux étudiants. M Meunier insiste sur les efforts mis en place pour ces majeures.

Est-ce que le WEI aura lieu ?

F. Meunier : Il faudra faire recours à la créativité pour intégrer les étudiants mais il n’est pas raisonnable de faire un weekend tel qu’on l’a connu cette année

Serait-il possible d’avoir des DE blancs ?

F. Chakchouk : L’équipe travaille dessus pour un futur proche, afin d’avoir une base de données de questions qui seraient différentes de celles des examens

On peut mieux tricher sur un QCM que sur des questions ouvertes

N. Sicard, H. Kassel et F. Chakchouk : Il est tout aussi facile de tricher sur des questions ouvertes que sur des QCM. C’est une façon de faire que l’équipe a jugé pertinente. Il y a certes des défauts, mais ce n’est pas uniquement pour limiter la triche. L’équipe expérimente déjà sur la possibilité d’avoir des sujets différents par étudiant.

L’année de L3 new sera-t-elle écourtée ?

R. Farha et C. Michel : Les étudiants devraient revenir sur le campus en juin afin de faire un travail de préparation. L’élaboration du travail est en cours. Les visa d’études dans différentes destinations ne permettent pas de rester de manière illimitée dans des destinations.

Est-ce normal que les notes de LV2 ont disparu de MyEfrei ?

R. Farha : Non, la LV2 est maintenue

Les notes en S5 sont différentes en fonction des destinations. Seront-elles égalisées ?

R. Farha : Elles ont déjà été harmonisées selon les modalités d’évaluation des différents pays

Des prises électriques en amphi A à la rentrée ?

F. Meunier : Ça demande de refaire tout l’amphi et l’école ne peut pas tout faire en même temps. Il n’y en aura pas plus à la rentrée

Pourquoi ne pas prendre la moyenne des 3 premières années au lieu du S5 et S6 pour le choix des majeures ?

R. Farha : Les L3 et les L3 new n’ont pas le même parcours en L1 et en L2, donc l’équitabilité a été tranchée sur les notes en S5 et en S6.

Les rattrapages seront faits en ligne ou à l’Efrei ?

R. Farha : En ligne, quelque-soit le semestre

Concernant le délai pour réaliser les QCM, ceux-ci sont trop courts pour les faire sans stresser. Beaucoup d’élèves disent ne plus pouvoir continuer car les inégalités se creusent

A. Edvire et F. Meunier : Il y a énormément de retours qui seront pris en compte. Dans tous les cas, la remontée des dysfonctionnements est essentielle pour améliorer la qualité des enseignements. L’équipe doit cependant garder des points de contrôle pour mesurer les acquis des étudiants.

Malgré la triche et les sanctions, les acquis sont nécessaires dans le monde du travail. L’équipe conçoit les insatisfactions de certaines évaluations mais incite les étudiants à donner leur meilleur pour les terminer dans le temps imparti

Une réponse d’Étienne Lambert a particulièrement retenu l’attention :

webinaire L2 sur Zoom
Réponde d’Étienne Lambert sur les modalités des examens

La licence UPEM est-elle maintenue ?

R. Farha : Il faut toutes les notes afin d’avoir de pouvoir les envoyer, mais la licence est bien maintenue

Résultats de l’Innovation Day 2020

Résultats de l’Innovation Day 2020

Du mardi 21 au jeudi 23 avril avait lieu l’Innovation Day 2020. L’occasion pour 12 équipes d’étudiants en M1 de booster leurs projets d’innovation. Une IA d’analyse d’images médicales a particulièrement retenu l’attention du jury

Pendant deux jours, les étudiants d’Efrei Paris étaient invités à voter pour l’Innovation Day 2020. Une édition 100% en ligne de la compétition du meilleur projet d’innovation M1. Étudiant.e.s, alumnis, entreprises partenaires étaient invités à choisir leur projet préféré parmi douze équipes retenues. Ces équipes sont :

  • Beelive – Ruche connectée et intelligente
  • LIA – IA pour lutter contre le harcèlement scolaire
  • Medecin’AI – IA et analyse d’images pour la détection de tumeurs
  • Vision’ere – Objet intelligent d’assistance aux malvoyants
  • My medicin – IA et text-mining pour la sécurité des prises de médicaments
  • YourLung – IA pour l’évaluation du risque de maladies pulmonaires
  • Opti’s cool – Optimisation de l’utilisation de ressources à la base d’informations dispersées
  • Predex – Détection des meilleurs emplacements d’investissement pour un secteur d’activité donné (Boulangerie, Restaurant, Hostellerie … ).
  • SportTouch – Création d’événement sportifs partagés
  • Uman – IA reconnaissant les connexions frauduleuses Internet des bots
  • Terrapreta –  Simulation d’un système de cultures agricoles
  • GREEN EYES –  IA d’accompagnement d’entreprises pour optimiser leurs projets à objectif social et l’impact sur leur image de marque.

Chaque équipe a retenu l’attention d’un large jury. Parmi les entreprises partenaires, l’Innovation Day pouvait compter Almond, Axileo, Ceritek, Elcimaï, Elsys Design, Gandi.net Haley’s Digital, Insep, Log, Mc2i, Omnilog, Ozitem et Soat. Autant d’entreprises vers lesquelles les équipes pourront se tourner pour mettre à bien leurs projets.

Le 27 avril dernier, Andreas Topp, directeur du fond de dotation Human’IT, publie sur son LinkedIn les résultats de la compétition. Ainsi, les projets retenus par le jury sont les suivants.

Vision’ère pour le prix de la communication Innovation Day 2020

l'Innovation Day 2020
Image tirée du pitch de Vision’ère

« Vision’Ère est un moyen d’assistance aux personnes malvoyantes. C’est un dispositif discret qui dispose des fonctionnalités telles que la reconnaissance faciale, de code barre et la lecture de texte. »

LIA, le coup de cœur du jury

l'Innovation Day 2020
Image tirée du pitch de LIA

« LIA est un chatbot conçu pour lutter contre le harcèlement scolaire (collège et lycée). Ce dispositif permettrait aux témoins ainsi qu’aux victimes de signaler des cas de harcèlement aux autorités compétentes. Aussi, le but de cet outil serait de compléter et d’apporter un soutien au numéro vert (3020). »

YourLung en 3e position

l'Innovation Day 2020
Image tirée du pitch de YourLung

« Notre projet a pour objectif de déterminer l’état de santé respiratoire de l’utilisateur en s’appuyant sur la technologie de machine learning. Nous avons comme principale cible les personnes atteintes de maladie respiratoires chroniques comme l’asthme. Cela pourra servir d’outil aux médecins leur facilitant le diagnostic. »

Terrapreta en seconde place

l'Innovation Day 2020
Image tirée du pitch de Terrapreta

« La plateforme Terrapreta donnera aux particuliers la possibilité de réaliser un projet de culture; simuler l’évolution de leurs plantes tout en s’informant et en obtenant des conseils n’aura jamais été aussi simple! »

MedecinAI remporte l’Innovation Day 2020

l'Innovation Day 2020
Image tirée du pitch de MedecinAI

« MedecinAI est un outil médical aidant les praticiens à trouver la localisation de tumeurs cérébrales en analysant des scans de cerveaux, de manière plus efficace et plus rapide. »

Communiqué du directeur à la suite de l’annonce du déconfinement

Communiqué du directeur à la suite de l’annonce du déconfinement

Le lundi 13 avril, à 20 heures, notre président de la République, Emmanuel Macron s’est prononcé, lors d’un discours, sur un probable déconfinement de la France le 11 mai prochain. En commençant par la réouverture des crèches, écoles, collèges et lycées. Seuls les établissements d’enseignement supérieur sont certains de ne plus ouvrir leurs portes avant septembre prochain. L’Efrei en fait partie. 

Jeudi après-midi, à 16h50, notre directeur, Monsieur Frédéric Meunier s’est adressé sur les futures mesures prises par notre école. Nous, équipe de ReName, sommes conscients que la visualisation de courriels est moins pratique et moins spontanée que de visualiser un post sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi, nous avons décidé de vous faire un résumé détaillé du communiqué de notre directeur.

Tout d’abord, M. Meunier nous a rassuré sur le fait que la grande majorité des étudiants ont pu rentrer chez eux, ou rester, par choix, à l’étranger. Cependant, qui dit majorité, dit également minorité, minorité d’étudiants restés isolés dans les résidences étudiantes, mais ceux-ci peuvent compter sur le soutien d’Efrei Paris qui fera le maximum pour les aider dans cette période difficile. Notamment en se rapprochant de leurs enseignants ou de Christophe Mairet au service scolarité afin de faire part de leurs difficultés.

Un enseignement de qualité

À la suite de cela, notre directeur a affirmé être satisfait de l’organisation des enseignements. Ceux-ci n’ont pas subi d’accrocs ni de baisse significative du taux de présence. Et c’est pourquoi, notre directeur exprime son contentement. 

Je souhaite vous féliciter et à vous remercier toutes et tous pour votre engagement, votre responsabilité et votre solidarité. Je tiens à adresser également mes remerciements et mes félicitations à vos enseignants permanents et vacataires, qui, tout comme vous, sont confinés et ont assuré votre accompagnement

Frédéric Meunier, directeur d’Efrei Paris

L’international change pour le déconfinement

Suite à cette introduction, M. Meunier a annoncé les nouvelles mesures, en commençant par la mobilité internationale 2020-21. Pour les futurs L3, le S5 n’aura pas lieu à l’étranger, mais sur le campus. Cependant, il rassure en disant

Nous souhaitons proposer l’année prochaine, aux L3 comme aux prochains L3 new, une mobilité académique de 12 semaines comprise entre début mars et mi-mai 2021.

M. Meunier

Pour les futurs M2, l’étude se fera au cas par cas. Si les partenaires les accueillent et si les autorités le permettent, notamment hors Europe, ils pourront faire un semestre de M2 ou un double-diplôme à l’étranger s’ils le désirent. Bien sûr, l’Efrei leur gardera une place dans leurs majeures s’ils devaient malheureusement abandonner leur projet, même à la dernière minute.

La SWIM, bien qu’étant aménagée, est maintenue et toutes les règles d’aménagement ont été récemment envoyées par la direction des relations internationales afin de permettre de valider la SWIM malgré ce contexte.  

Une rentrée inédite après le déconfinement

Les examens de fin d’année et des rattrapages seront bien évidemment maintenus afin d’évaluer les compétences académiques. La direction des études étudie actuellement plusieurs options et reviendra vers les élèves pour préciser les modalités de contrôle mises en place pour chaque module.

Les dates de rentrées ne changent pas et s’étaleront du 17 août pour les L1R et les L2 new au 28 septembre pour les M2 sous statut étudiant. La direction des études les précisera à nouveau très prochainement.

Depuis le confinement, les travaux du futur bâtiment Bd Gorki ont cessé. Ainsi, il est aisé d’imaginer un retard d’ouverture du bâtiment initialement prévue fin juillet, pour le déconfinement. Malgré un accord de la mairie de Vitry-sur-Seine pour conserver l’annexe éphémère de Monod au moins trois années supplémentaires, certains cours devront certainement se faire à distance afin d’éviter d’étaler les enseignements sur le campus.

D’autant plus pour de nombreux étudiants le semestre en immersion 20-21 se fera à Villejuif et les mesures sanitaires de distanciation qui pourraient continuer à être imposées même après l’été sont encore inconnues. Enfin, pour ce qui est des travaux du futur innovation lab et des extérieurs, ils ont également été mis en pause et reprendront avec le déconfinement.

Le TOEIC est maintenu et les niveaux minimums pour passer en année supérieure resteront à 600 pour passer de L3 à M1 et 720 pour passer de M1 à M2. Pour les étudiants en difficulté, la direction des langues a préparé un programme d’apprentissage et de révision en trois étapes avec l’organisation d’un « Toeic Summer Boot Camp » à Villejuif du 29 juin au 24 juillet. 

Réaménager les stages pour préparer le déconfinement

M. Meunier a également énoncé des aménagements pour les stages 2019-20. Pour les actuels L1 et L2, les stages peuvent être validés par une mission de volontariat solidaire liée au contexte actuel. Les L1 qui n’auront pas effectué de stage ou de mission de volontariat devront le faire l’année prochaine.

Les L2 qui ne l’auront pas effectué ne seront pas empêchés de passer pour cette raison, mais devront le faire à la fin de leur année de L3. Pour les actuels L3 new, tout comme les L3, le stage de cette année devient optionnel.

Pour les M1, la durée minimum du stage, initialement ramenée à 15 semaines, est rabaissée à 12 semaines qui se terminent obligatoirement avant le 26 septembre 2020. L’obligation de réaliser le stage M1 avant de passer en M2 est exceptionnellement annulée cette année. Toutefois, cette exception semblait déjà être opérationnelle les années précédentes. En effet, certains M1 des années précédentes ont pu passer en M2 sans stage.

Ceux qui n’auront pas pu trouver un stage de minimum trois mois cette année devront faire un stage technique de 6 mois l’année prochaine avant de réaliser leur stage de fin d’études, lui aussi de 6 mois, tout en respectant les contraintes légales inhérentes aux stages.

À titre exceptionnel, et afin de ne pas être pénalisé financièrement, l’Efrei accepte que le stage de fin d’études soit réalisé lors d’une période salariée pour autant que l’entreprise signe un document attestant avoir connaissance du fait que la diplomation est conditionnée à un suivi pédagogique de l’école pendant 6 mois, à la rédaction d’un rapport et à soutenance du stagiaire.

Pour les M2, la situation actuelle ne devrait avoir qu’un impact de report de la fin de leur stage. Nous restons à l’écoute de toute situation particulière qui nous sera soumise. 

Bien entendu, ces aménagements n’annulent pas l’obligation des demandes de validation préalable ni, le cas échéant, des rapports à fournir et/ou des soutenances à réaliser.

Enfin, pour ce qui est des programmes spécialisés et alternance PGE, les responsables des études préciseront les impacts particuliers du prolongement du confinement concernant vos programmes.

Pour conclure, si besoin ou changements, la direction des études précisera les modalités de toutes les décisions prises ci-dessus. 

Enfin… parce qu’on aime tous les JPO ! L’école organise une JPO virtuelle samedi 18 avril à 14h pour le PGE et 15h30 pour les programmes spécialisés. 

MasterClass 2020 avec le co-fondateur de VLC

MasterClass 2020 avec le co-fondateur de VLC

Lundi 27 janvier à 18h30, le co-créateur de VLC fait une conférence en Grand Amphi. Le service communication de l’Efrei a convié Jean-Baptiste Kempf pour la 2e MasterClass de l’Efrei. Une trentaine de personnes sont venues assister à l’événement.

Organisé par l’Efrei, cette rencontre avec le créateur du célèbre logiciel VLC a attiré plus d’une trentaine de curieux et curieuses au Grand Amphi. Jean-Baptiste Kempf, révélé au grand public lors d’un interview avec Konbini, a donné une conférence sur l’histoire du logiciel le plus téléchargé au monde. Sabri M’barki, le comédien de l’Efrei, a aussi été invité pour animer la 1ère MasterClass de l’année. Seb Andréa, quant à lui, était le photographe de la soirée.

Sabri M’barki (gauche) et Jean-Baptiste Kempf (droite) au pupitre (Photos : Seb Andréa de la communication)

Du haut de ses 36 ans, de son côté geek et de sa passion pour les poneys, Jean-Baptiste Kempf est un redoutable pionner dans le monde de l’open-source. Sa session, longue de 1h30, racontait l’incroyable histoire du projet VLC. Son co-créateur a su captiver l’audience du début jusqu’au moment des questions. Quelques personnes présentes en ont aussi profité pour aller à sa rencontre à la fin de la session.

L’histoire de VLC

Dans les années 60, l’école Centrale déménage à Clermont-Ferrand (dans le centre, petit jeu de mot) pour avoir plus de place. Ça n’a pas du tout plu aux anciens élèves de l’école. Ils achètent donc un terrain à Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine (92). Le campus est alors géré par les étudiants et des associations, dont le réseau interne.

La technologie de l’époque reposait sur le token ring : un utilisateur qui voulait envoyer un message le faisait par paquets en anneau. La latence était monstrueuse, et les jeux en FPS comme Doom en pâtissaient. Lorsque les étudiants ont demandé un meilleur réseau, l’école les a renvoyés vers ses partenaires. Ils se sont alors tournés vers Bouygues.

On aimerait bien vous aider pour le réseau… Mais allez voir nos partenaires car il nous appartient pas vraiment

L’admin du campus de Châtenay-Malabry à l’époque

L’entreprise voulait améliorer son service d’envoi d’images par satellite. Il leur fallait un réseau pour recevoir la télévision, grâce à du décodage en temps réel. Ils ont alors proposé Network 2000 (car tout ce qui avait 2000 dans son nom était cool à l’époque). Ils ont ainsi pu faire une démonstration avec pour résultat 2ms de latence. Un exploit, avec un ordinateur sous Linux n’ayant presque rien en RAM. Ils ont alors pu upgrade leur réseau, mais l’équipe derrière le projet a souhaité le poursuivre pour le grand public.

Pourquoi VLC existe ?

En 2001, VLC ou VideoLan Client, devient officiellement open-source. C’est dans un contexte de codecs propriétaires et de diffusion multimédia à réinventer que le logiciel est créé. Son principal concurrent, Windows Media Player, ne fournit que très peu de codecs et les autres sont payants et non libres. VLC, et son co-fondateur Jean-Baptiste Kempf, avaient pour ambition de changer le jeu.

Vint alors l’occasion de faire le logo du logiciel, un cône orange venu d’un délire étudiant récurrent. C’était aussi l’occasion de se démarquer des autres services (bouton play, pellicule de film, note de musique…).

L’i-cône-ique logo de l’organisation VideoLAN

Le programme promet d’être multi-plateforme (Mac, Windows, Linux, Android, Symbian… Et même OS/2) et multi-codecs. Dans une période d’avènement du piratage (eMule, LimeWire, Napster…), un lecteur multimédia universel était le bienvenu.

De l’open-source pour le premier logiciel mondial

Bien que ce ne soit plus le cas aujourd’hui, faire son logiciel en open-source était bien coté. Rendre le code source accessible au public a permis à VLC de devenir le logiciel le plus téléchargé du monde. Jean-Baptiste Kempf annonce les chiffres affolants de 1 million de téléchargements quotidiens pour 3,2 milliards de téléchargements sur son site.

Jean-Baptiste Kempf présente le fonctionnement de VLC (Photo : Seb Andréa)

Son développement, bénévole, s’est fait grâce à 800 contributeurs, dont 150 par année. 10 personnes sont au cœur du projet. Il y a 10 ans, cette association créée pour améliorer les connexions réseau entre joueurs en est à près de 15 millions de lignes de code, dont 1 million sans ses bibliothèques. Toutefois, le projet reste un « wrapper autour d’un framework » . Si on le compare avec Linux (30 millions de lignes de code), VLC reste humble.

Vous pouvez tous faire un OS. Linus Torvalds, créateur de Linux, l’a fait en 5 ans. On peut tous en faire un, aussi petit soit-il.

Jean-Baptiste Kempf à propos du nombre de lignes de code de VLC

libVLC, la librairie derrière VLC créée en 2001, a été portée en l’espace de 2 mois sur MacOS et Windows. Les fondations du projet sont elles aussi en open-source. Les contributeurs communiquent en chat IRC, utilisent PHP BB pour le forum et partagent leur code avec GitLab.

VLC, le logiciel le plus complet au monde

Jean-Baptiste Kempf se vante d’être à la tête d’un projet codé en « C– » . La plupart des structures du projet sont anonymes, et l’héritage est utilisé à foison. La raison : dans les années 98, le C++ étant effroyablement lent, séparer le corps du reste du code était une solution d’optimisation. « La compilation ne se fait que sur un module et pas sur l’ensemble » , nous affirme-il.

Photo : Seb Andrea

VLC étant basé sur la disponibilité réseau, il a parfois des « fonctionnalités débiles » . On peut commencer par la fonctionnalité Remote desktop. « À quoi ça sert ? À rien » , nous dit avec autodérision le maître de conférence. Tout comme l’option mosaïque qui montre simultanément 20 flux vidéos, le support du karaoké (très prisé au Japon), le MIDI… On peut même voir une vidéo en ASCII art, grâce à la libCaca. Le logiciel est aussi compatible avec l’Apple Watch, « mais c’est inutile car il n’a pas le droit d’être dans l’App Store ».

La version 3.0, dernière en date

La dernière version, la 3.0, a bénéficié d’une énorme refonte. « C’est une update importante, ayant pour principal but l’unification mobile/desktop » . Elle représente environ 18.000 commits sur le GitLab officiel.

Capture d’écran de VLC 3.0.0 sur Windows 10

L’une des principales difficultés était le rendu de texte pour les sous titres. Par exemple, le Malayalam, de l’état du Kerala, consiste en la fusion de deux caractères. D’autres langues, notamment l’arabe, se lisent de droite à gauche, ce qui ajoute de la complexité aux sous-titres.

L’une des petites anecdotes est celle de Salah, un contributeur vivant à Alep Est, ayant 2h d’internet et d’électricité par jour. « J’aimerais contribuer car je me fais chier » , dit-il à la team. Il a été accepté, et 6 mois après aucun signe de vie, il envoie un patch pour le rendu en arabe. « Le code est crado, mais ça se nettoie » .

Content du résultat, Jean-Baptiste Kempf lui propose alors l’hébreu, une autre langue bidirectionnelle. Il réalise son erreur : « je demande ça à un mec en train de se faire bombarder en Syrie » , mais celui-ci accepte. Finalement, très content de son travail, l’équipe lui demande ce qu’il voudrait. Celui-ci répond simplement : « J’aimerais un mail en @videolan.org » .

Le futur de VLC

VideoLan concentre aujourd’hui ses efforts sur la version 4.0, voulant refaire l’intégralité du logiciel en interne et en externe. Quelqu’un du public, face à une capture d’écran du futur logiciel, s’exclame : « C’est ARCHI beau » .

Photo : Seb Andrea

L’équipe travaille aussi sur de nombreux projets, comme le lancer dans un navigateur avec VLC.js grâce au projet Web Assembly. « C’est lent, mais ça marche » . Il est aussi question de sandboxer chaque couche de VLC pour éviter les failles, ce qui n’est pas simple car VLC a besoin de nombreux éléments d’action. Un projet ayant réalisé ça est Chromium, qui compte énormément de modules.

Mais pour ce qui est de la rémunération, VLC étant à but non lucratif, l’équipe a adopté un modèle B2B. Par exemple, Free a financé le port du moteur sur leur box, et YouTube a pu collaborer avec eux sur le développement de codecs.

VLC est un projet open-source, c’est pourquoi n’importe-qui peut travailler dessus. Que ce soit pour la traduction (même pour le Corse !), pour les modules ou pour les ports sur mobile, c’est une immense équipe qui est derrière le projet.

Jean-Baptiste Kempf veut rassurer, dans le monde du travail, n’importe-qui a ses chances. C’est la théorie des avantages comparatifs : personne ne sait rien faire. Avec plus d’un million d’étudiants sur le marché, « personne ne vous attendra » . Pour lui, aucun projet, aucune start-up n’a de succès avec la chance. Seul le travail porte ses fruits.