Lorsque nous sommes au chaud chez nous avec de la nourriture à foison, une personne peut mourir de froid ou de faim dans la rue à quelques mètres de nous sans que nous n’en sachions rien. Face à cette dure réalité, l’association EFREI Aides Humanitaires, surnommée EAH, a décidé de ne pas rester les bras croisés. Pour aider ceux qui en ont le plus besoin, chaque mois une maraude est organisée afin de distribuer nourriture, eau et boissons chaudes aux invisibles de la rue que l’on croise pourtant chaque jour.
L’engagement humanitaire d’EAH
Voici ce que dit le site de l’EFREI au sujet d’EAH : “Depuis plus de 30 ans, EAH est l’association phare de la solidarité à l’EFREI. Elle organise des maraudes tout au long de l’année et collabore étroitement avec les associations locales de Villejuif, où se trouve notre campus. EAH soutient également des initiatives internationales en envoyant du matériel aux écoles et en offrant des cours d’informatique.”
Comme nous pouvons le lire, bien que les maraudes soient les activités les plus souvent organisées, l’association a aussi une portée internationale avec de l’aide humanitaire proposée à travers le monde.
Certains membres de l’association ont par exemple pu se rendre en Bolivie afin d’apprendre à une cinquantaines de personnes, petites ou grandes, à utiliser des ordinateurs. En plus des ordinateurs qu’ils ont apporté, les membres ont aussi amené des produits de premières nécessités aux habitants.
Plongée au coeur d’une maraude
Avant d’aller distribuer la nourriture aux personnes qui en ont besoin, il faut d’abord préparer les sacs. Cela se fait au student hub où les bénévoles se chargent de préparer tout ce qui sera nécessaire au bon déroulement de la maraude, de la répartition des aliments à la préparation des sandwichs, la viande de ceux-ci est d’ailleurs halal afin de s’assurer que tout le monde puisse manger, car beaucoup de sans domiciles fixes viennent de pays d’Afrique musulmane ou du Moyen-Orient.
Après la préparation on charge le tout dans les voitures de bénévoles véhiculés et un groupe se rend au point de rendez-vous, souvent Gare de l’Est, en voiture et l’autre en métro.
Arrivés au point de rendez-vous, les bénévoles se séparent en deux groupes et empruntent des chemins opposés, avec pour objectif de se retrouver au même endroit à la fin de la maraude. Durant cette marche ils essayent de faire le plus attention possible à ce qui les entoure afin de repérer les personnes dans le besoin et de leur proposer ce qui a été préparé en amont.
Les maraudes finissent généralement aux alentours de 23 heures, mais chacun peut partir à l’heure qu’il souhaite bien avant la fin. Vous pouvez partir après la préparation ou pendant la maraude.
Pourquoi et comment s’engager ?
Les maraudes et l’aide humanitaire en général ont un impact sur ceux qui profitent de l’aide proposée mais aussi sur ceux qui en font profiter. Aider les autres peut avoir un impact positif sur le mental et le bien-être : sentiment d’accomplissement et d’utilité, réduction du stress, amélioration des relations sociales et bien d’autres, lorsque l’on donne on obtient forcément quelque chose en retour qu’on le veuille ou non.
Pour s’engager lors d’une maraude organisée par EAH il suffit de rejoindre leur serveur discord pour avoir toutes les informations puis de s’inscrire sur l’espace Learning XP de myEfrei et le tour est joué !
En s’engageant avec EAH, on n’apporte pas seulement son temps et sa personne, mais aussi de la chaleur humaine. Chaque geste compte, même le plus petit, car si vous pouvez oublier la personne que vous avez aidée, elle gardera ce moment en mémoire toute sa vie.
Avant de débuter, il faut savoir que la pratique décrite dans cet article ne représente aucun peuple ni pays ni culture où elle est pratiquée. Les seuls fautifs sont les personnes qui pratiquent ces mutilations. Merci de ne pas faire d’amalgame.
Ce mardi 6 février marque la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF), une belle occasion pour en parler. Les MGF consistent en une opération des organes génitaux féminins, qui sont partiellement voire totalement blessés ou éliminés dans le processus, le but de cette opération est de réduire la libido féminine. Les exciseurs veulent ainsi assurer que les jeunes filles excisées n’auront pas de rapports sexuels avant le mariage et qu’elles ne commettront pas l’adultère après leurs mariages, il n’y a aucun but thérapeutique.
Il existe 4 types de mutilations génitales féminines :
Le type 1 aussi appelé la clitoridectomie qui est une excision partielle ou totale du clitoris
Le type 2 qui est une excision partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres
Le type 3 qu’on appelle l’infibulation se caractérise par une excision plus étendues où les petites et grandes lèvres sont enlevées et les organes génitaux restants sont cousus ensemble, seul un petit espace est laissé pour laisser passer l’urine et les menstruations. La cicatrice provoquée par l’infibulation devra être ouverte à chaque rapport sexuel et avant l’accouchement, ce qui est très douloureux. Il s’agit de la forme la plus grave de MGF
Les MGF de type 4 sont toutes les autres procédures qui blessent ou excisent les organes génitaux féminins
Les origines des mutilations génitales féminines
Les mutilations génitales féminines, qu’on peut donc appeler excisions et qui sont plus connues par ce terme, sont apparues bien avant l’apparition du christianisme et de l’Islam, elles ne sont donc pas liées à ces religions. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des traces d’excisions sur des momies en Nubie (Egypte et Soudan), des chercheurs en sciences sociales ont pour théorie que les classes supérieures nubiennes pratiquaient l’excision et que cette pratique s’est répandue aux classes sociales plus basses afin que les filles puissent se marier avec des hommes d’une classe sociale plus haute.
L’excision est souvent pratiquée sur les jeunes filles de moins de 15 ans ou avant leur puberté. On estime à 200 millions le nombre de femmes ayant aujourd’hui été victimes de mutilation génitale dans le monde et ce sont au moins 4 millions de filles qui sont confrontées au risque de se faire exciser chaque année. En France 120 000 femmes adultes ont subi une excision au milieu des années 2010 et on recensait 62 000 femmes excisées vivant dans l’hexagone au milieu des années 2000. Au moins 530 000 femmes mutilées vivent en Europe, dont 1 sur 2 en France ou au Royaume-Uni.
L’excision est le plus souvent pratiquée en Afrique de l’Ouest, de l’Est, Centrale et en Egypte, en Asie on retrouve cette pratique principalement en Malaisie et en Indonésie. En Amérique elle n’est pas très fréquente, mais les victimes sont moins rares en Colombie et au Brésil.
Les risques et acteurs
Beaucoup de victimes d’excision trouvent la mort suite à des hémorragies qui ne s’arrêtent pas ou à des infections liées au matériel utilisé ou à des problèmes urinaires et/ou menstruels. Les femmes qui survivent ont souvent des complications lors de l’accouchement : saignements excessifs, déchirure du périnée ou encore des fistules obstétricales qui sont parmi les lésions les plus graves, dangereuses et risquées pouvant survenir lors d’un accouchement. Ces facteurs augmentent le risque de décès chez les nouveaux nés.
Il faut aussi savoir que les organes touchés par l’excision sont des zones innervées (remplies de nerfs) comme les testicules pour les hommes, cela a pour conséquence d’octroyer des douleurs intenses aux victimes, douleurs qui restent parfois toute la vie.
En Afrique de l’Ouest, les MGF sont souvent pratiquées par des femmes âgées ou par les femmes qui font accoucher leurs pairs dans leurs villages. Le Dr Mohamed Farid nous dit : “En Egypte, par exemple, 75 % des excisions ont été pratiquées par des professionnels de la santé en 2015, contre 24 % en 1951.”
De manière plus générale, l’excision peut être pratiquée par qui sait manier un objet tranchant : barbier, accoucheur traditionnel, sage-femme, infirmier, médecin, il arrive même que des herboristes se mettent à la tâche.
26 des 31 pays où les MGF sont les plus pratiquées ont déjà pris des mesures contre celles-ci, ces dites mesures ne sont probablement pas les plus efficaces, mais des actions sont prises. Cependant elles peuvent avoir pour conséquence de rendre ces pratiques encore plus clandestines qu’elles ne le sont déjà et donc : plus risquées
Les mesures juridiques permettent la condamnation des pratiquants et la protection judiciaire des victimes, mais ce dont les populations ont besoin sont des actions sociétales comme des campagnes de sensibilisation et d’information car beaucoup ne connaissent pas les risques et certains ne savent pas que ce genre de pratiques sont effectuées autour d’eux.
De notre côté, la meilleure chose à faire est de ne pas rester silencieux et d’être vigilants, la vigilance doit toucher tout le monde car même si la probabilité reste faible ici en France, il se peut que l’on ait un enfant risquant de se faire exciser dans notre entourage.
Pour plus de renseignements concernant l’excision, l’association excision parlons en a mis en ligne une grande quantité d’informations sur son site.
Durant la semaine du 13 novembre, une rumeur selon laquelle les frais scolaires allaient augmenter titilla l’oreille du corps étudiant de l’Efrei. L’école a officiellement communiqué le 23 novembre sur cette augmentation dans un mail envoyé aux étudiants. Cette nouvelle a fait le tour de l’école et des foyers, ce qui a amené au désarroi de nombreux étudiants ayant exprimé leur incompréhension.
Note de ReName : Il y a eu un amalgame entre le montant de l’augmentation des frais scolaires annoncé sur notre site et celui de « +3000€ » publié sur certains posts LinkedIn dont nous ne sommes pas les auteurs. Nous avons publié les chiffres corrects, que vous pouvez consulter par vous-mêmes dans cet article. L’information selon laquelle nous avons partagé une augmentation gonflée pendant le conseil d’école qui a eu lieu le lundi 27 novembre est fausse. Nous regrettons que cette confusion ait eu lieu, nous faisons de notre mieux pour vous partager l’information la plus exacte possible
Note du rédacteur : cet article a été modifié le 27/11/2023 à 21h09 pour corriger des petites erreurs dans les pourcentages, ceux-ci ont été revus légèrement à la hausse
“Comment je vais faire ?”, “C’est pas possible, c’est une erreur !”, ont exprimé certains Efreiens lors de ces deux dernières semaines. Après avoir appris que les tarifs de l’Efrei avaient drastiquement augmenté, un mouvement de panique s’est déclenché chez certains Efreiens. Cette hausse impacte tous les cursus et ce, quelque-soit l’année en cours. Le tableau suivant résume l’augmentation pour le programme ingénieur.
Niveau
Tarifs 2023
Total avec frais d’inscription
Tarifs 2024
Total avec frais d’inscription
Différence
Hausse
L1
7000 €
8500 €
8000 €
9500 €
+ 1000 €
11,76%
L1 décalée
5000 €
6500 €
5500 €
7000 €
+ 500 €
7,69%
L2
8000 €
9500 €
9000 €
10 500 €
+ 1000 €
10,53%
L3
8000 €
9500 €
9000 €
10 500 €
+ 1000 €
10,53%
M1
8300 €
9800 €
10 000 €
11 500 €
+ 1700 €
17,35%
M2
8300 €
9800 €
10 000 €
11 500 €
+ 1700 €
17,35%
Tableau de l’augmentation des tarifs du programme généraliste
Même chose du côté des BTS, Bachelors et Mastères du programme Experts du Numérique (PEx)
Niveau
Tarifs 2023
Tarifs 2024
Différence
Hausse
BTS 1
6000 €
6500 €
+ 500 €
8,33%
BTS 2
6500 €
6500 €
Nulle
0%
Bachelor 1
7700 €
8500 €
+ 800 €
10,39%
Bachelor 2
8000 €
8500 €
+ 500 €
6,25%
Bachelor 3
8300 €
9500 €
+ 1200 €
14,46%
Mastère 1
9000 €
10 500 €
+ 1500 €
16,67%
Mastère 2
9000 €
10 500 €
+ 1500 €
16,67%
Tableau de l’augmentation des tarifs du programme d’experts du numérique
Cette hausse impacte toutes les promotions de manière significative. Selon nos calculs, les augmentations (frais d’inscription compris) sont ici répertoriées par année
L1 : passage de 8500 à 9500 € soit une différence de 1000 € donc une hausse de 11,76 %
L1 décalée : passage de 6500 à 7000 € soit une différence de 500 € donc une hausse de 7,69 %
L2 et L3 : passage de 9500 à 10 500 € soit une différence de 1000 € donc une hausse de 10,53 %
M1 et M2 : passage de 9800 à 11 500 € soit une différence de 1700 € donc une hausse de 17,35 %
Les années de M1 et M2 du programme d’ingénieurs généraliste ont la différence la plus élevée avec 1700 € ainsi que la hausse la plus importante : 17,35%. Dans le cas d’un étudiant entrant en L1 classique et faisant les cinq années prévues du programme ingénieur, il devra payer un surplus de 6400 € par rapport à 2022, en admettant que les prix ne changent pas durant toute sa scolarité. Cette somme représente environ deux tiers d’une année complète à rajouter au budget des études.
L’évolution des frais représente en moyenne 11,93% d’augmentation (toutes années et spécialisations comprises). Cette hausse ne saurait être justifiée par l’inflation seule car celle-ci est de 4% pour 2023 selon l’INSEE lors d’un comptage sur la hausse des prix à la consommation d’octobre 2023.
Le directeur général, Frédéric Meunier, a envoyé un mail à l’ensemble des promotions le mercredi 22 novembre afin de rassurer et d’expliquer pourquoi de telles augmentations ont eu lieu. Il évoque trois points importants :
Une trop faible réévaluation des frais annuels par rapport à l’inflation
Des charges en constante augmentation
Une hausse dans l’embauche de plus d’enseignants permanents
Un conseil d’école exceptionnel avec les délégués étudiants se tiendra le lundi 27 novembre en vue de discuter de ce sujet.
Des frais scolaires qui ont graduellement augmenté ces dernières années
Concernant les frais de scolarité, excepté pour la L3 en 2021, les tarifs n’ont cessé d’augmenter comme indiqué sur ce graphique.
Graphique d’évolution des frais scolaires par année / Programme généraliste
La hausse des tarifs prévue pour 2024 est la plus importante depuis au moins 5 ans. Dès lors, les prix ont augmenté de 20,5% en moyenne sur le programme ingénieur (hors L1 décalée). Certains étudiants ayant budgété leur frais de scolarité sur 5 années, avec une marge de prudence prévoyant une somme plus élevée que les coûts prévus l’année de leur entrée à l’école, ont du mal à trouver l’argent pour contrer cette hausse d’au moins 500€ par an. Certains étant déjà endettés, il leur est compliqué de contracter un nouveau prêt dans une période où les taux d’intérêts sont à un niveau historiquement haut en raison de l’inflation.
Si l’on compare la hausse des tarifs de l’Efrei avec l’inflation des années précédentes, on voit que l’augmentation est assez proportionnelle depuis 2020, mais la hausse de 2024 est bien supérieure à l’inflation de l’année précédente.
Graphique comparatif de la hausse des frais scolaires de l’année en cours (bleu) et de l’inflation de l’année précédente (violet) en % / Programme généraliste
Au-delà de la hausse des tarifs, des étudiants n’expliquent pas le prix des frais d’inscription, un paiement récurrent à chaque début d’année scolaire. Certains expriment leur volonté d’avoir davantage de transparence concernant ces tarifs qui n’ont cependant pas augmenté avec la hausse des frais scolaires. À la question de ce qu’il pense des frais d’inscription, un étudiant anonyme nous indique qu’il ne sait pas exactement à quoi ceux-ci servent mais suppose qu’ils ont pour but de payer diverses installations et à s’occuper de l’administration des dossiers. “Je ne pense pas qu’il soit légitime de payer 1500€ pour ça”, assène-t-il.
Une mobilisation contre la hausse se fait entendre auprès des étudiants
Les nouveaux tarifs ont été mis à jour sur la page officielle des frais de l’Efrei. Cette page a pendant un court instant été coupée, puis a été remise en ligne quelques jours plus tard
La page des frais scolaires de l’Efrei était inaccessible pendant quelques jours
Après avoir eu vent de cette information, une partie des étudiants s’est mobilisée et certains ont décidé de lancer une pétition le mercredi 15 novembre pour se faire entendre. Celle-ci a pour objectif d’atteindre les 1000 signataires, parents et étudiants confondus. Elle en compte actuellement plus de 900.
La pétition contre l’augmentation des frais de scolarité lancée le 15 novembre / Capture d’écran du 25/11/2023
Certains étudiants ont par ailleurs notifié que le site change.org a été bloqué sur le wifi de l’école par le pare-feu Fortinet. Impossible donc pour le moment d’accéder à ladite pétition depuis le réseau ECAMPUS_STUDENT, partagé par l’ensemble des étudiants du campus de Villejuif et des annexes parisiennes.
Le site change.org est bloqué sur le réseau Wi-Fi du campus
Pour tenter d’apaiser la situation, un conseil d’école a été organisé pour le lundi 27 novembre avec les délégués et les membres de l’administration de l’Efrei.
La soirée du 3 juin 2023 a été une étape marquante dans le parcours des près de 650 diplômés de la promotion 2022 (dont une pensée toute particulière à celles et ceux qui n’ont pas fini leurs stages). Les organisateurs de la Cérémonie de Remise des Diplômes, plus communément appelée RDD, ont cette année organisé la cérémonie au Théâtre des Folies Bergères. Près de 500 étudiants étaient représentés, qui ont pu inviter jusqu’à deux personnes dans les coulisses. Un nombre fou de personnes présentes ont ainsi comblé les 1500 places disponibles du théâtre.
Déroulement de la soirée
La salle était comble ce soir
Les diplômés, vêtus des typiques toques, toges et écharpes, sont arrivés dans les gradins pour un spectacle qui débuta à 16h. 1h30 était prévue pour la distribution des diplômes papier, protégés par un superbe étui en simili-cuir bleu marine. Efreestyle a ouvert le bal avec une pyramide humaine, et les groupes de diplômés ont défilé sur la scène. Chacun a eu droit à son moment de gloire, célébrant chaque réussite individuelle.
Les majors de promos, 18 au total, ont reçu un tonnerre d’applaudissements avec deux mentions spéciales pour Rudy Fernando, major des major du programme grande école (majeure Logiciels et Systèmes d’Information) ainsi que Justine Palladini, major des major du programme des experts du numérique (majeure Networks & Security Manager).
Les discours inspirants de la Cérémonie de Remise des Diplômes
Les discours ont été un autre point marquant de la soirée. Frédéric Meunier a partagé des mots inspirants sur la culture efreienne et la responsabilité future des ingénieurs, pour officiellement démarrer la Cérémonie de Remise des Diplômes. On n’oublie pas la piqûre de rappel sur l’inscription dans le réseau des alumni (une dizaine pendant toute la soirée, nous avons compté). Nathalie Henon, présidente d’Iron Mountain France, alumni efreienne promo 1988 et ingénieure de talent a poursuivi les festivités. Ses mots sur la passion et la détermination ont fait écho à l’épisode du podcast Keytime d’Efrei Alumni qui lui était dédié.
Discours de Frédéric Meunier
L’humour n’était pas en reste lorsque le directeur du programme grande école, Nicolas Sicard, a révélé avoir oublié son discours. Rejoignant les pirouettes des spectaculaires danseurs et danseuses d’Efreestyle, monsieur Sicard a expliqué avoir usé de notre outil préféré en trois lettres pour générer son introduction. Emmanuel Peter, directeur du programme experts a lui aussi félicité les diplômés du programme.
La soirée a eu droit à deux autres splendides performances d’Efreestyle des pôles Rock et Hip Hop pour entrecouper le passage des groupes de diplômés. Trois membres de Yé Mistikrik ont animé un dernier QCM plein d’humour pour les promus. C’est pour ces moments de célébration d’une communauté que nous apprécions autant les associations artistiques.
Performance d’Efreestyle
Des vidéos de témoignages ont été présentées, dont une avec Roxane Chevallier, l’ancienne responsable associative et Cathy Fonteneau, la responsable des relations alumni, et une autre sur le format « La Boîte à Questions » sur Canal + impliquant des étudiants dans la salle, ajoutant une touche personnelle à l’événement.
Un buffet pour finir en beauté
À la fin de la soirée, les diplômés et leurs parents et amis ont profité du buffet. Beaucoup ont retrouvé d’anciennes connaissances qu’ils n’avaient pas vu parfois pendant plusieurs années (doubles diplômes notamment). L’organisation avait prévu des stands de photo pour immortaliser ces moments ainsi que des témoignages face caméra que l’on retrouvera certainement sur les réseaux de l’école. La soirée s’est terminée à 20h mais certains en ont profité pour se retrouver sur les quais de Seine, ajoutant une touche parisienne pittoresque à la célébration.
La Cérémonie de Remise des Diplômes a célébré cette année une promotion ayant contribué à l’amélioration de l’école et a ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Une chance d’avoir pu se retrouver dans un lieu si charmant de Paris, choix qui a été salué par de nombreux étudiants. Félicitations aux diplômés de la promotion 2022 !
Photos : Timothé CHAUVET (les photos prises par Efrei Picture Studio seront disponibles sur leur site)
Vous rappelez-vous de ce mur au sein du campus principal d’Efrei Paris, sur lequel figuraient des mots stylisés ? Cette œuvre de street art n’est désormais plus, et jusque-là nous ne savions pas nécessairement ce que voulaient dire ces mots. Anne Edvire, Chief Happiness Officer (CHO) de l’Efrei, accompagnée de son équipe Bien Vivre Ensemble, ont voulu lui redonner sens.
Saviez-vous que les valeurs de l’Efrei ont été peintes, il y a 10 ans, sur un mur où figure désormais le tout nouveau Innovation Lab ? Ces valeurs, au nombre de 6, ont été inscrites au graffiti afin de représenter graphiquement la philosophie efreienne. Ces valeurs sont « Exigence, Audace, Agilité, Créativité, Solidarité, Proximité » .
Au-delà de l’aspect purement visuel qui leur ont été attribuées, ces valeurs ont souvent été oubliées, et la démolition de ce mur était plus que symbolique. Il était donc question de redonner sens à ces 6 valeurs.
L’équipe Bien Vivre Ensemble, chargée de promouvoir et faire vivre ces valeurs
Anne Edvire, CHO de l’équipe administrative de l’Efrei, a fait appel à des personnes de tous horizons. Équipe enseignante, membres de l’administration, intervenants et élèves ont travaillé conjointement pour redonner un sens au « mur des valeurs » , parti en même temps que l’ancienne pelouse.
Charte des valeurs de l’Efrei, illustrée par Cécile Magot
Présentée lors des amphis d’information des promotions, cette charte de valeurs a été travaillée par l’équipe Bien Vivre Ensemble. Elle a pour ambition de ne pas concerner seulement les étudiant·es, mais aussi toute personne présente sur le campus. Ce projet lancé discrètement en février 2020 en est aujourd’hui à son aboutissement, grâce à son illustration par Cécile Magot. Elle se nomme fièrement « Affirmons le droit à la différence » , une manière de solidariser toutes les personnes présentes sur le campus.
Voici comment l’auteur de ces lignes se représente les valeurs de l’école, à vous de réagir et proposer votre propre interprétation :
Solidarité
Dans un campus où chaque personne est différent·e, la solidarité est de mise. Nos rapports, de plus en plus interdépendants, impliquent qu’il faut savoir se montrer solidaire envers son prochain pour soi-même s’élever. Cette solidarité se manifeste en proposant son aide aux personnes en difficulté quand cette aide ne nous met pas soi-même en difficulté. C’est aussi en intégrant que chaque personne vivant sur ce campus en est un représentant, qu’il apparaît important de respecter l’image de son école à tout moment, afin d’être solidaire envers ses (futurs) camarades/collègues.
Exigence
L’exigence passe notamment par le respect d’autrui, en étant assidu·e, et ponctuel·le aux cours/réunions, mais aussi en ne jetant pas des déchets par terre, en évitant de faire du bruit… En un sens, favoriser la collaboration et l’apprentissage.
Proximité
Tout comme nos relations, ces valeurs sont interdépendantes. La proximité passe par la solidarité et l’exigence. Ainsi, il faut savoir se rapprocher de son entourage en se rendant disponible, en leur offrant son écoute, en apportant des solutions au plus proche des besoins, et en s’adaptant à toute situation, afin de favoriser nos rapports.
Créativité
Pour être professionnel·le tout terrain, il faut savoir faire preuve de proximité et de créativité. Les obstacles ne sont que des défis, et de nouvelles solutions peuvent être apportées à chaque problème. Il faut aussi savoir créer par soi-même en évitant le plagiat, tout en restant à proximité du terrain et en s’adaptant au travail déjà accompli.
Agilité
Être créatif·ve c’est aussi savoir faire preuve d’agilité. Il est normal et acceptable de faire des erreurs, car c’est ce qui nous permet d’aller plus loin. Il faut aussi en tirer les enseignements afin de progresser mutuellement ; que ce soit une erreur de notre part ou celle de quelqu’un d’autre.
Audace
Vient la dernière valeur qui n’est pas des moindres : l’audace. Il est nécessaire, afin de permettre à soi-même et à autrui de progresser, de prendre des initiatives pour le bien commun. Mais ces initiatives se manifestent aussi en aidant les personnes vulnérables face à un danger, afin de refuser la violence d’autrui. C’est aussi avoir l’audace de ne pas rejeter la faute sur les autres pour le bien commun.
Avoir des valeurs est primordial quand on veut être proactif·ve dans la vie. Les 6 valeurs de l’équipe Bien Vivre Ensemble ont le mérite de proposer des valeurs travaillées avec des personnes de tous les horizons du campus.
Ainsi, vous pouvez partager votre adhésion à ces valeurs en les partageant sur vos réseaux sociaux (notamment LinkedIn) et vous engager à les respecter dans vos décisions professionnelles. C’est en acceptant les différences entre chaque personne d’Efrei Paris que nous pourrons aller plus loin.
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