HALL TRUONG – Efrei Aides Humanitaires (EAH) prévoit ses convois bien en avance. Ce mercredi 2 octobre, l’équipe réunissait ses membres pour organiser son petit déjeuner annuel. Rencontre avec Damien Lebret, président de EAH, et Inès Elkaoukabi, vice-présidente des convois.
Un petit déjeuner de bon augure
Efrei Aides Humanitaires, ou EAH pour faire simple, a organisé un petit déjeuner ce mercredi 2 octobre. Au menu : jus de fruit, thé, tartines, fruits, chocolati… viennoiseries, et deux convois humanitaires. En effet, EAH organise chaque année un petit déjeuner pour promouvoir deux voyages humanitaires à l’étranger. Cette année ne fait pas exception : l’équipe partira au Sénégal et au Cameroun.
Une quinzaine de membres sont venus aider l’association à organiser ce petit déjeuner d’exception pendant plus de trois heures. Finalement, une vingtaine de personnes ont exprimé leur intérêt pour les convois, dont certains organisateurs eux-mêmes. Beaucoup de personnes intéressées par l’asso sont aussi venues. Mission réussie pour ce petit déjeuner : EAH a énormément gagné en visibilité.
Si on ne faisait pas de petit dej’, beaucoup d’élèves ne seraient pas au courant qu’on fait des convois.
Inès Elkaoukabi, vice-présidente convois
Leur stratégie est de viser gros en début d’année. Les nouveaux et nouvelles sont ainsi visés, la communication sur les réseaux étant davantage orientée vers les anciens.
Malgré la vingtaine de prétendants, seulement 6 par destination vont pouvoir venir, 8 tout au plus. « Sur les 20, on aura des déçus, mais pas mal viennent d’arriver à l’Efrei. Ils pourront surtout postuler de nouveau l’année prochaine », nous confie Inès. « S’ils s’intéressent aux convois, ils peuvent aussi nous aider à l’organisation ».
Préparer un voyage humanitaire, une démarche fastidieuse
Comme à chaque année, EAH installe des infrastructures informatiques dans des écoles. « Comme on est dans des villages assez reculés, on n’a pas des classes à proprement parler. Certains élèves peuvent avoir 10 ans d’écart. Néanmoins, ils sont tous intéressés par le fait qu’il y ait des ordinateurs » nous dit Inès.
Cette année, c’est un collège du Sénégal et un lycée du Cameroun (dont des collégiens) qui pourront en bénéficier. Au Cameroun, l’école se trouve à 1/2 journée de Douala. Le collège au Sénégal se trouve lui à 1 jour de route de Dakar. Les convois promettent donc d’être de sacrées expériences.
L’année dernière, l’équipe partait pour Madagascar et aussi au Sénégal, dans un village voisin de celui de cette année. Ils ont pu rencontrer une dame s’occupant des jumelages et d’associations caritatives à Villejuif. « On a ainsi trouvé un accord ensemble pour installer des ordinateurs au Sénégal », explique Damien, président de EAH.
Cette année, faire en sorte de garder le contact
Pour le Cameroun, la démarche a été similaire. « Un an plus tard, nous revenons au même comité où nous avons rencontré l’autre dame. C’est une dame qui s’appelle Brigitte. […] Ce qui nous a convaincu par son asso, c’est la maturité de ses projets et de ce qu’ils faisaient sur place. »
Les convois, par le passé, on les choisissait plutôt au feeling. Nous, depuis quelques temps, ce qu’on aimerait faire c’est d’installer des infrastructures de façon pérenne. Faire la maintenance et revenir dans ces destinations chaque année est assez important.
Inès
L’équipe s’intéresse tout particulièrement à ces associations caritatives déjà implantées dans des pays. La sécurité des membres passe avant tout. C’est pour cela qu’ils contactent davantage des associations de Villejuif ayant de l’expérience en Afrique.
Jusque-là, c’était plutôt l’inverse qui se passait, la prise de contact se faisant sur le tas. L’année dernière, c’était les connaissances des membres qui préparaient le terrain. Pour Madagascar, le convoi a pu se faire car la trésorière de l’époque connaissait du monde sur place. Cette année, l’équipe veut garder une certaine pérennité dans ces missions.
Des ordinateurs fragiles à transporter
Une vingtaine d’ordinateurs seront envoyés dans chaque destination. « On veut être sûrs qu’au moins 15 ordinateurs fonctionnent, donc on se donne une marge d’erreur de 5 ordinateurs. Les ordinateurs viennent par palettes, et chaque année on en a qui ne tiennent pas le choc. »
L’équipe prépare en amont chaque machine. Rien qu’en juin dernier, elles étaient déjà testées par l’équipe. BIOS, disque dur, alimentation, RAM… Ils passent tout au peigne fin pour ne pas avoir de mauvaise surprise.
On prépare des PC remis à zéro, avec plus rien dessus. On installe Windows dessus et ils sont prêts à être envoyés.
Inès
Préparer les membres à fond pour un voyage de dix jours
Les convois se dérouleront pendant les vacances d’hiver. Ils devraient ainsi durer une dizaine de jours, et impliquent de déborder légèrement sur la semaine précédente. Ils auront lieu du 13 au 23 février.
Cette année les missions se déroulent un peu plus tôt que les anciennes. L’Île-de-France a en effet droit aux premières vacances d’hiver, contrairement aux fois précédentes. L’année dernière, les convois se finissaient le 10 mars. Ainsi, ils pourront éviter au maximum que les dates tombent sur des partiels.
L’avantage de choisir les vacances d’hiver, c’est que les deux contacts des associations caritatives de Villejuif pourront potentiellement accompagner les membres. Sinon, quelques personnes ayant déjà fait des convois pourront venir.
L’équipe devrait se composer, en effet, majoritairement de personnes n’ayant jamais fait de voyage humanitaire. Après les entretiens qui se passeront avec les personnes motivées, la sélection sera donc orientée en fonction de si la personne a fait un convoi ou non.
Le plus gros du travail est déjà fait
Si les ordinateurs sont déjà prêts, l’équipage ne l’est pas. « Le plus gros truc qu’il nous reste c’est de constituer les équipes. Sinon, on a toujours quelques petits trucs à finir avant de partir. Ça serait cool que l’équipe puisse nous aider avec ça », nous confie Inès.
Mis à part l’organisation de l’équipage, il ne reste plus grand chose. Le choix des destinations est fait, les logements sont réservés, les contacts sont échangés… Dans les grandes lignes, tout est bon.
L’année dernière j’ai participé à un convoi organisé au dernier moment. […] Les 3 dernières semaines étaient décisives : on n’avait pas encore envoyé nos PC, on n’avait pas installé les OS, on a du faire du boulot quand on était déjà au Sénégal… C’était pas évident, je souhaite ça à personne. Cette année, on veut que tout le monde puisse apprécier le voyage
Inès
Ce qui reste à la charge de chaque étudiant sont les billets d’avion et tout ce qui est de l’ordre du médical. Il y a, bien évidemment, des vaccins à faire en amont, qui peuvent facilement se faire rembourser. Cependant, il y a une petite chose qui change la donne avec les billets. Une partie du billet peut être déductible (jusqu’à 60%) d’impôts car le remboursement à l’asso est considéré comme un don caritatif. De quoi faire réduire la note !
Une expérience à ne pas rater
Car oui, mis à part le fait d’apprendre à installer des ordinateurs, le convoi permet à tout le monde de voyager dans un beau pays. Chaque année, les membres de EAH peuvent rencontrer des jeunes et leur partager leurs connaissances en informatique. En échange, les membres apprennent la culture sur place.
Au Sénégal, les habitants nous apprenaient à pêcher. On a aussi visité la capitale pendant une journée, mais le reste c’était full humanitaire. Après, on était surtout là pour les enfants, donc on était contents. […] Sinon, l’année dernière, on a fait du jet-ski et du quad au Sénégal *rires*.
On a aussi débloqué une petite somme pour acheter des ballons de foot, des frisbees et des stylos aux enfants, c’était vraiment cool. L’école les ont gardés pour motiver les enfants à venir en cours, plutôt que d’aider leurs parents à travailler
Inès
Damien nous avoue qu’il a un faible pour le Cameroun. « Je ne suis pas encore parti en voyage humanitaire, l’année dernière j’ai choisi de ne pas participer aux convois. Cette année, je pense venir au Cameroun, le pays m’attire vraiment ».
Inès, quant à elle, préfère laisser sa place. « Comme je suis déjà partie au Sénégal, si je constate qu’il y a plus de place, je ne partirai pas. Puis, c’est pas plus mal de laisser quelqu’un en France qui peut gérer les deux convois en même temps. »
Chaque année, du 1er au 31 octobre, des dessinateurs du monde entier se réunissent virtuellement pour l’Inktober. Leur projet commun est ambitieux : dessiner à l’encre, tous les jours pendant un mois. Pen Soul, l’asso de dessin, participe ainsi à ce challenge de grande envergure.
Lancé par l’artiste Jake Parker en 2009, le challenge Inktober consiste à dessiner à l’encre tous les jours en octobre. Des milliers d’artistes suivent, du 1er au 31 octobre, une liste de thèmes proposée sur les réseaux sociaux. La liste officielle d’Inktober 2019 est, elle, en ligne depuis le 2 septembre. Chaque artiste participant au challenge partage sa création accompagnée du hashtag #inktober et peut ainsi gagner en visibilité.
Merci aux membres de Pen Soul d’avoir participé à cette première semaine d’Inktober. Nous nous retrouvons la semaine prochaine avec tous vos beaux dessins ! D’ailleurs, si vous voulez envoyer vos dessins hors Pen Soul, n’hésitez pas à nous contacter.
Make Me Up, la grandissante association de bien-être et de beauté, a réussi à organiser un atelier de beauté des mains le vendredi 17 mai. Entre partiels et projets, l’équipe a pu en faire profiter les mains surexploitées des efreiens et efreiennes venus pour l’occasion.
Nous avons réussi à glisser notre interview pendant un atelier de henné. Sajani, vice-présidente de Make Me Up, a fait d’une pierre deux coups. Elle et les autres membres nous ont fait part de leur contentement. Leur atelier de beauté des mains est un franc succès, et ça c’est grâce à l’investissement de tous leurs membres.
Pour l’instant, il y a eu relativement beaucoup de monde. Avant, on n’avait jamais de temps pour s’investir dans l’asso. Mais, maintenant qu’on a du temps pour réviser, on a pu s’organiser ça. Nous sommes contentes que la promotion de l’événement ait marché !
Sajani, vice-présidente
L’asso qui ne chôme pas
Make Me Up a déjà organisé d’autres événements d’envergure depuis son arrivée en septembre. En octobre, l’équipe avait envahi l’école de zombies avec leur atelier de maquillage FX. En mars, ils ont organisé des séances d’ostéopathie en collaboration avec l’école Ostéobio. Nous avons même couvert l’événement pour l’édition de mars.
Le concept leur est venu d’une blague d’un ami, qui leur avait glissé l’idée de faire cet événement. « Si vous organisez un atelier de henné, c’est sûr que je viendrai » . Cécile était partante pour tenter le coup. Alexia, la présidente, a trouvé l’idée géniale. Nina savait faire les ongles. Ensemble, elles ont fait de la blague une réalité.
Les filles nous avouent que sur le moment, elles n’ont pas encore vu de garçon. Mais apparemment, elles attendent un certain gars qui leur avait promis de venir. « Disons que les garçons préfèrent le maquillage FX ! » , nous confie la présidente.
Le henné, la tradition asiatique à l’Efrei
Sajani était au stand du henné ce jour. C’est sa première fois, mais elle a pu s’entraîner avec sa grand mère avant. « Bon, j’étais petite à l’époque, mais je trouve que le résultat est pas dégeu ! » . Elle a, à sa gauche, une feuille qui recense une dizaine de dessins de henné qu’elle arrive à très bien reproduire. Une passante nous dit qu’elle est contente d’être passée.
Je suis super heureuse d’être venue ! J’adore le henné qu’elle m’a fait ! Pour moi ça représente beaucoup. C’est un dessin très sympa, c’est une photo sur Instagram, c’est une excuse pour ne pas bosser pendant la prochaine heure !
Une fille qui approuve l’idée
Le henné est réalisé avec de la pâte de henné, issu de la poudre d’une plante du Moyen-Orient. Les dessins, abstraits ou floraux, sont traditionnellement réalisés sur la main ou sur les pieds des filles. Sa représentation varie selon les cultures. Pour les indiennes et les sri-lankaises, on pratique le henné quelques jours avant la cérémonie d’un mariage.
La pâte de henné est presque 10 fois plus chère en France que quand elle est importée du Sri Lanka. Sajani a pu ramener son tube lors d’un voyage. Le produit, venu d’autres contrées spécialement pour l’occasion, est presque un produit de luxe en France.
L’atelier de beauté des mains des filles de Make Me Up est une idée géniale. Le genre d’idées qu’elles sont prêtes à recommencer. Même si le résultat est éphémère – les mains sont revenues comme avant en quelques jours – le concept est louable. Faire profiter les mains des passants pour quelques heures, voilà une idée qui fera de Make Me Up une association de renom !
Qui dit Asian’Efrei dit culture nipponne, et qui dit culture nipponne dit Japan Expo. Pour les 20 ans de l’incontournable exposition parisienne, l’asso efreienne de culture asiatique a initié, comme à son habitude, au jeu du Koï-Koï, ou こいこい pour les polyglottes.
Du 4 au 7 juillet, des membres de l’Asian’Efrei se sont donnés à cœur joie d’initier des passants au jeu traditionnel du Koï-Koï. Ces passants, ce sont les 250.000 visiteurs annuels de la Japan Expo. 20 ans déjà que l’événement d’ampleur nationale existe, initialement créé par l’association Epitanime de l’Epita. Une façon de montrer que la culture nipponne peut tisser tous les liens, même les plus saugrenus !
Le Koï-Koï est un jeu qui se pratique entre 2 joueurs avec les cartes de Hanafuda (merci Wikipedia). Il consiste à faire le plus gros score en récupérant les cartes sur la table et en faisant des combinaisons. Un jeu « quitte ou double » comme nous dit la présidente de l’asso, présente pour l’occasion.
C’est simple à apprendre, mais difficile à maîtriser. Personnellement, ça fait 4 ans que j’y joue donc j’arrive à y jouer correctement. Quand on débute c’est pas facile de connaître toutes les combinaisons et les astuces !
La présidente
Une initiation qui a du succès
Les 7-8 membres de l’association ont réussi à ramener pas mal de monde au stand X189, bien que la zone des jeux de société se trouve loin de l’entrée. Depuis une dizaine d’années, l’équipe répond présente pour la convention et tous les ans, elle organise… des initiations au Koï-Koï. Au point où certains habitués reviennent même chaque année !
On avait un peu de tout, des curieux qui passaient là et qui voulaient apprendre le jeu, des habitués qui voulaient participer au tournoi… Vraiment pas mal de monde est venu, notre stand était rempli toute la journée !
La présidente
Une recette inchangée
En plus d’un quizz de culture pop et traditionnelle, Asian’Efrei organise des concours quotidiens de Koï-Koï. 15 heures pétantes, 16 participants maximum, et le gagnant ou la gagnante remporte le jeu avec lequel il ou elle a joué !
Même si le jeu s’organise en 12 manches, on a préféré réduire ça à 3 par match sinon ça s’éternise. Personnellement, j’ai essayé de les faire, les douze manches… Mais ça nous a pris des heures !
La présidente
Hormis pour organiser les compétitions, où il fallait l’équipe au complet, les membres tournaient pour être au moins 5 sur place. En prenant leurs pauses, les autres pouvaient se balader dans le parc et ainsi découvrir ce salon mythique !
C’est avec la même énergie que l’équipe compte revenir l’année prochaine, afin d’initier de nouveaux passants à ce jeu complexe mais très populaire. « On ne compte pas changer la recette, mais si on pouvait un peu modifier la déco en ajoutant Wafuru (leur mascotte en panda, ndlr.), ça serait top ! »
Jeudi 20 juin, l’équipe de 4eSport accompagnée du service com de l’Efrei se rejoignent à Madrid au salon Gamergy pour les UE Masters 2019. Riot Games, l’éditeur de League of Legends, a convié pour la première fois la division des joueurs de LoL de l’asso pour les championnats étudiants européens.
C’est une histoire qui remonte quelques semaines avant, le 6 juin, lors de la 2e finale de la Grosse Ligue, première du genre dans le monde de League of Legends. Finale 100% online avec des équipes se côtoyant déjà, organisée par le Student Gaming Network.
On connaissait toutes les équipes, on savait à l’avance lesquelles il fallait redouter. On a eu de la chance au niveau du placement des matchs, mais on a quand même eu à affronter les plus grosses équipes de France !
Ils ont dû redoubler d’efforts, surtout face à CPE eSport, puis lors de la finale contre Boudindon d’UnivNantes. C’était la première édition du championnat à la française, qui se faisait représenter jusque-là dans une équipe d’Europe Centrale (Belgique, France…). 4eSport a eu l’honneur d’ouvrir le bal en se plaçant en haut du classement.
L’équipe à Madrid pour les University Esports Masters
Direction Madrid pour les UE Masters
Un peu moins de deux semaines d’entraînement, et les joueurs sont d’attaque pour la suite de leur ascension. Ils se retrouvent à Madrid le 20 juin pour la Gamergy 2019, un grand salon d’eSport à la Paris Games Week.
C’est un gros salon, avec plein de compétitions et de monde. Quand on y est c’est énorme, avec des scènes de partout. Y’avait des milliers de gens qui se baladaient entre les nombreuses compétitions, genre Fortnite ou CSGO.
Mais eux ne sont pas là pour errer sans but dans le centre. Leur objectif était tout tracé : remporter les européennes pour jouer la finale mondiale à Hong Kong.
Certaines équipes ne leurs étaient pas inconnues, ils ont pu s’affronter par le passé et tisser des amitiés. « L’ambiance générale en hors-jeu était très détendue » , nous confie le vice-président, qui s’occupe du pôle LoL et qui a organisé tout cet événement.
Les débuts étaient un peu compliqués, surtout en raison de nombreux problèmes qui ont retardé la première rencontre.
On a eu un peu de mal niveau technique au début, les PC étaient impossibles à jouer avec. Les organisateurs ont trouvé des solutions, on n’avait pas à se plaindre.
Une fois la scène parfaite, tout s’est passé très vite. « On a pu croiser du monde mais on avait peu de temps pour leur parler. Entre deux matchs, on a discuté avec les anglais, qui étaient très sympa » . Anglais qu’ils ont réussi à battre au premier round.
Le niveau était serré, le but étant de marquer le plus de points.« Personne n’a fait aucune défaite pendant le tournoi » , pointe le vice-président afin de montrer le niveau général.
Une compétition très serrée
L’euphorie restera quelques heures, jusqu’au lendemain où tout ne s’est pas passé comme prévu. D’abord les Pays-Bas, puis les autres finalistes, et enfin le match décisif contre le Portugal. Cette équipe, même s’ils n’étaient « pas vraiment chauds » , remporte 26-11 contre les français et s’impose comme gagnante des UE Masters 2019.
C’est pas de la chatte, on peut pas en avoir dans ce jeu. Ils ont réussi beaucoup d’actions au début de la partie, ont pu exploiter les erreurs des adversaires et ont gagné grâce à ça. Ils se sont beaucoup entraînés, bien joué à eux !
L’équipe de la péninsule est parvenue à battre la Belgique et l’Allemagne, deux équipes que les français redoutaient de base.
Il y a eu des erreurs individuelles dans le collectif malgré notre préparation, on va travailler pour les réduire, on va travailler sur notre mental, et revenir plus forts l’année prochaine !
Malgré ces problèmes de coordination, les joueurs se sont retrouvés quelques jours ensemble en Espagne. Ils nous accordent que « c’était une belle expérience humaine » qui les a rapprochés. L’équipe a quand même pu visiter Madrid et faire des soirées.
Pour revenir aux UE Masters de l’année prochaine, ils vont « reformer l’équipe et se concentrer sur leurs points forts pour aller de l’avant » . Après avoir frôlé la victoire, peut-être gagneront-ils les prochains UE !
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