Du 23 février au 20 mars, Efrei International organisa l’édition 2020 de sa Spring School. Chaque année, l’association retrouve des étudiants japonais de la Nagoya Institute of Technology. Céline Ye, la présidente sortante, Yiman Lin, la présidente entrante et Nicolas, le vice-président entrant, nous ont dévoilé les secrets d’un de leurs événements les plus mémorables.
Efrei International est l’association accueillant les étudiants internationaux venus à l’Efrei. Chinois, étudiants d’Erasmus, mexicains… Tous les étudiants venus d’ailleurs, à l’exception des africains depuis la création d’Efreika il y a 2 ans, sont accueillis par Efrei International.
Leur objectif : faire découvrir aux étudiants étrangers la culture française. Participation au WEI, organisation de cocktails internationaux, nouvel an chinois, chandeleur, épiphanie… Efrei International veut partager le maximum de choses avec ces visiteurs venus en France.
Faire découvrir la France pendant 1 mois avec la Spring School
Cette année, la Spring School s’est tenue du 23 février au 20 mars. L’équipe d’Efrei Int’ se charge d’étudiants japonais, venus de la Nagoya Institute of Technology (NIT) au Japon. Le partenariat s’est fait avec cette université pour permettre à ses étudiants, pendant leurs vacances, de venir en France pour découvrir la culture et prendre quelques cours de français et d’informatique.
C’est plus ou moins la même chose pour le partenariat de l’école avec une université à Xi’an en Chine. Une dizaine d’efreiens vont là-bas en été pendant deux semaines afin de valider leur SWIM.
Leur promotion est équivalente à notre L3, et ils viennent tous les ans, sur la base du volontariat. « Pour beaucoup d’entre eux, c’est la première fois qu’ils découvrent un autre pays » nous avoue Céline. Certains d’entre eux en profitent pour visiter l’Europe, en allant en Italie, en Angleterre ou en Belgique.
Hors des sentiers battus, des soirées informelles se sont tenues entre membres de l’association et étudiants. Le dimanche 15 mars, quelques jours avant leur départ, les japonais ont invité des membres de l’équipe dans leur hôtel pour une soirée entre amis. « On veut vraiment sortir du cadre scolaire et faire des activités entre potes » nous affirme Nicolas.
Beaucoup de sorties pour la Spring School
Dès leur arrivée l’aéroport, l’équipe d’Efrei International a pu guider les étudiants japonais jusqu’à leur hôtel. Les premiers jours ont été mouvementés : histoires de McDonald’s fermés, RER B coupé à leur venue, rencontre avec un alumni de l’Efrei dans un bus…
L’équipe a un planning bien chargé pour les quelques semaines de leur voyage. Visite du château de Versailles, marathons de musées à Paris, petit détour à Disneyland Paris, dîner à 1h du matin dans un kebab… un voyage inoubliable pour les étudiants internationaux.
Ils ont pu découvrir les joies de la flammekueche au Flam’s, une chaîne de restaurants alsaciens avec laquelle l’association a pu avoir des réductions. Une visite à la tour Eiffel s’est imposée ainsi qu’à l’Arc de Triomphe. Leur séjour à Disneyland était aussi une réussite : la météo étant pluvieuse, les visiteurs étaient peu nombreux.
Pour la fin du séjour, c’est avec l’association Millésime qu’Efrei International s’est tourné, pour son Wine tasting.
Un voyage écourté mais inoubliable
Confinement oblige, les aurevoirs ont dû être écourtés. Officiellement, le 14 mars marqua la date de son début, toujours en vigueur aujourd’hui. C’est assez compréhensible : les japonais sont partis un peu plus tôt pour retrouver leurs familles.
Les japonais sont partis le mardi 17 mars. On n’a même pas pu leur dire « au revoir »
Yiman Lin, présidente du mandat 2020-2021 d’Efrei International
« La dernière semaine est consacrée aux activités les plus fun » , nous dit Céline. Certaines sorties comme des barathons ou fêtes entre amis ont été annulées. Une visite de Montmartre avec le Sacré Cœur a été supprimée.
La journée internationale, organisée par l’Efrei le 19 mars, a été aussi annulée. L’année dernière, tous les étudiants internationaux en France pour une longue durée (+ de 6 mois) ont participé à cette journée sur la défunte pelouse. On pouvait aussi y retrouver des étudiants d’Iweek et quelques-uns venus du Japon. Malheureusement, cette année ils ne pourront pas faire découvrir la culture de leurs pays.
Ça a dû être très dur pour Iweek, qui ont annulé l’ensemble de leurs activités. On les soutient à fond […] Avec eux et les asso internationales, on allait organiser l’IPOD à la fin de la journée internationale, qui a été annulé en plus de ça. On est assez déçus…
Céline Ye, présidente du mandat 2019-2020 d’Efrei International
C’est aussi un voyage en Belgique du 14 au 15 mars qui a été annulé. Du moins officiellement. L’Efrei et l’association leur ont conseillé de ne pas y aller, car le voyage n’allait plus être suivi par l’équipe. « Quelques étudiants internationaux y sont quand-même allés, majoritairement des L3 Chine, mais pas de japonais » selon Céline. Certains membres d’Efrei International y sont allés, mais pas au nom de l’association.
Mis à part ces quelques exceptions, la majorité des événements ont été maintenus et tout le monde a pu en profiter jusqu’au dernier jour. « On se fait beaucoup d’amis, et on garde des contacts qui durent longtemps » , nous dit Nicolas qui devrait partir au Japon cet été et retrouver ses amis.
Bien plus qu’un événement, une leçon de vie
La Spring School pousse à la rencontre. Bien que ces étudiants ne restent qu’un court mois, les activités sont tellement nombreuses que les relations sont parfois très fortes.
Céline nous cite l’exemple du président de l’association d’il y a 3 ans. Après avoir participé à de nombreuses Spring School, il a décidé de vivre à Tokyo. Elle ajoute qu’il y aura toujours des contacts dans les pays où vivent les personnes rencontrées, qu’ils soient sur WeChat ou sur Line.
Nicolas, lui, dit qu’il avait du mal avec les relations amicales à distance. Vivre la Spring School lui a permis de se faire des ami.e.s proches. « Je ne sais pas envoyer le premier message, mais je me force à le faire quelques fois par semaine désormais » , nous dit-il.
Il raconte avoir découvert une autre mentalité en faisant connaissance avec les japonais.
Ils sont très timides. Par exemple une amie n’avait pas fini son plateau au Crous. Je lui demande pourquoi, elle me répond qu’elle n’avait pas faim. Je lui demande si elle en est sûre, et elle m’avoue finalement qu’elle n’aimait pas ça. J’ai appris que les japonais préfèrent ne pas dire une vérité blessante contrairement à nous
Nicolas, vice-président du mandat 2020-2021 d’Efrei International
Que ce soient les tuteurs qui enseignent le français aux étudiants ou les membres qui organisent les événements comme la Spring School, tout le monde peut y trouver quelque-chose. « Le tout, c’est d’oser. Notre but est que tout le monde se sente inclus dans une grande famille » dit Nicolas.
Hormis sa passation qui a lieu ce samedi 25, la prochaine étape pour l’association est la Summer School de juin. Espérons que les étudiants de la Nanyang Technological University à Singapour pourront eux, à leur tour, profiter de l’énergie d’Efrei International et de la culture française.
Louis Petit, président de ReName et Léa Buendé, présidente de Les Plumes, se sont associés pour écrire un communiqué concernant le confinement, le bien-être et pour présenter un projet commun : Confin’Épreuves
Le 17 novembre 2019, le coronavirus, apparaît dans la région de Wuhan, en Chine. Malgré un nombre important de mesures, de rapatriements et un confinement rapide de la région, la Chine ne parvint pas à contenir son virus à l’intérieur de son territoire, et commença à contaminer d’autres pays dès le début de l’année 2020. Le premier pays à être touché après la Chine est la Thaïlande, puis ce fut le Japon. De contagions en contagions, tous les pays du monde commencèrent à être touchés. Le 24 janvier 2020, la France annonça ses premiers cas de contaminés. Et c’est 3 mois plus tard, le 16 mars 2020, ce qu’une minorité d’entre nous envisageait, arriva. Notre président de la République, Emmanuel Macron, s’exprima auprès des français, et annonça un début de confinement le lendemain le 17 mars à midi. Les Français ont donc disposé de moins de 24 heures pour se préparer au premier confinement de l’histoire de la nation française.
Malgré ces mesures radicales et inédites, certains d’entre nous avons pu nous préparer, choisir notre lieu de confinement, retourner auprès de nos proches. Malheureusement, cela n’a pas été le cas pour tout le monde. En effet, certains d’entre vous êtes restés bloqués loin de chez vous, seuls, sans possibilité de rejoindre vos familles et de prendre soin d’eux.
Nous pensons notamment à la situation critique à laquelle ont été soumis les étudiants de L3 NEW, en plein semestre à l’étranger pendant l’évolution de la maladie et des prises de mesures drastiques. Mais, qui, grâce à l’investissement des services internationaux de l’EFREI, ont tous pu rejoindre leurs proches s’ils le souhaitaient. Nous pensons également aux étudiants restés bloqués dans leurs résidences étudiantes, à Villejuif, dans des logements non conçus pour un confinement sur une durée indéterminée. Enfin, nous accordons notre attention aux L3 Afrique, qui sont restés bloqués en France, à des milliers de kilomètres de leurs familles. Nous, équipes de ReName et des Plumes, souhaitons vous encourager, vous soutenir dans cette période si difficile, inédite, et surtout, nous vous encourageons enfermés chez vous à ne pas craquer !
C’est pourquoi, Les Plumes et ReName souhaitons vous accompagner sur cette période, avec ce que nous pouvons vous offrir.
Pour cela, nous nous engageons à poster à partir de jeudi, tous les matins, sur nos stories Facebook et Instagram, un défi, que VOUS, étudiants, pourrez réaliser, et nous l’envoyer. Nous posterons les défis le plus réussis, les plus originaux, et qui respectent le plus les consignes !
Enfin, pour ceux qui ne souhaitent pas réaliser ces défis, nous avons ensemble réfléchi à une liste d’activités à faire chez vous, avec le moins d’équipement possible, pour vaincre l’ennui et l’isolement, mais également produire des choses dont vous pourrez être fiers par la suite ! Le confinement, n’est pas qu’une période sombre dont il faut se morfondre, le confinement c’est également une période durant laquelle vous avez le temps de réaliser, de créer, d’apprendre. Le confinement vous fait découvrir tout ce que vous repoussez à demain à cause du monde si actif en temps normal, le confinement vous fait découvrir tout ce dont vous êtes capables que ce soit intellectuellement ou mentalement.
S’essayer aux travaux manuels
Le confinement est le moment parfait pour se retrouver avec le papi ou mamie casanière en nous, et apprendre au passage une nouvelle activité à pratiquer avec ce qui se trouve déjà dans un coin de notre grenier. Alors aux aiguilles ! Le tricot, le crochet, la couture ou la broderie, ce n’est pas bien compliqué, et une fois qu’on s’y met, c’est difficile de s’arrêter (je vous l’assure). La plateforme la plus pratique pour apprendre est, bien évidemment, notre bien-aimée (surtout en ce moment)… YouTube ! Mais il n’y a pas que cela ! La peinture, le dessin, ou le modélisme peuvent être des activités très divertissantes également.
S’essayer à de nouveaux instruments de musique
Vous avez une guitare, un piano ou une flûte qui prend la poussière dans un coin de votre chambre ? Commencez à pratiquer cet instrument dès maintenant ! A raison d’une petite heure par jour, d’ici le 11 mai vous aurez de quoi rejoindre Le Live à la rentrée prochaine. Profitez-en pour vous améliorer !
Augmenter votre skill sur cs:go ! 😉
Quoi de mieux que le confinement pour devenir le pro du headshot sur les RPG, des retournés acrobatiques sur FIFA… ou PES (Oui, on ne privilégie aucun des deux, pas de favoritisme) ! Voire même devenir le pro du drift sur Forza. Oui ! Oui ! Nous vous conseillons également de jouer aux jeux vidéo, modérément ! Le jeu en ligne vous permettra de garder un lien social, ce qui fera toujours du bien au moral.
Rester en contact avec vos proches (apéro/cam par exemple)
Nos amis et notre famille nous manquent, à nous tous. Mais heureusement, il y a de nombreux moyens de rester en contact avec eux tous les jours, tout en s’occupant ensemble pour tuer l’ennui ! Il existe de nombreuses applications (Teams, Discord, Skype, Houseparty,…) qui vous permettent de rester en contact facilement avec tous vos proches. Mais c’est aussi l’occasion de découvrir tous les jeux en ligne dont on n’avait jamais vu l’intérêt avant, comme Scribble, ou les jeux sur la plateforme boardgamearena.com, par exemple, qui sont vraiment amusants à jouer entre potes !
Apprendre à coder (ou se perfectionner)
Il y a un langage que vous avez toujours voulu maîtriser ? Un projet dans vos brouillons qui n’a jamais abouti ? C’est le moment de s’y attaquer ! Le confinement est la période idéale pour élargir votre panel de compétences et fournir votre CV.
Les conseils de la rédac : Parcourez un peu toutes les offres comprises dans le GitHub Student Pack ! Vous serez surpris d’apprendre tout ce dont vous pouvez bénéficier 😉
Apprendre à cuisiner
Gâteaux, beignets, ravioli maison, il y a plein de recette de cuistots qui ne sont pas chères, avec un minimum de difficulté pour un maximum de plaisir.
C’est le moment de se lancer ! Marmiton est votre meilleur ami pour trouver des recettes originales à réaliser : mais videz votre frigo avant de sortir faire les courses !
Pratiquer du Yoga
En ces périodes de stress intense, il est primordial de pouvoir prendre du temps pour soi. Et le yoga est l’activité qui permet de prendre soin de soi, tout en se déstressant dans un environnement calme. Coupez la télé ! Éteignez la musique ! Couper Codeblocks ! Et fermez vos yeux pendant une petite heure pour vous recentrer sur vous-même.
Cependant, nous sommes conscients qu’une autre partie d’entre vous, malgré la préparation au confinement, et le confinement lui-même, avez vécu ou vivez une épreuve encore plus difficile que l’isolement chez soi. En effet, il se peut que certains d’entre vous êtes tombés malades, ou avez des proches, qui le sont. Si certains d’entre vous êtes tombés malades, et si vous êtes maintenant guéris, il se peut que certains d’entre vous soient toujours en convalescence, isolés chez eux. Et nous espérons que tout ira mieux pour vous, que vous pourrez vous soigner dans un environnement calme.
De plus, qui dit pandémie, dit drames… et c’est ce qui a pu arriver à certains d’entre vous. La perte d’un proche est l’une des choses les plus dures qu’un être vivant peut être amené à vivre. Et c’est pour cela que l’équipe de ReName et Des Plumes, et l’EFREI dans sa globalité, souhaitons vous exprimer nos plus sincères condoléances dans cette épreuve si difficile.
Le confinement est une période longue et rude, dont l’isolement, la solitude, la peur et la tristesse sont les sentiments les plus présents dans les esprits. Mais c’est aussi une période qui peut faire ressortir le meilleur à l’intérieur de nous. C’est le moment de montrer une solidarité entre étudiants comme jamais auparavant : veillons sur les uns sur les autres, faisons preuve de soutien auprès des personnes les plus touchées par la pandémie, et surtout, ne baissons pas les bras face aux semaines à venir.
Nous avons vécu ensemble, avec les WEI, campagnes BDE et événements sur le campus, des moments forts en émotions et inoubliables ensemble, et nous partageons entre étudiants de l’EFREI un lien qui ne cessera d’exister, peu importe le nombre de kilomètres qui nous sépare.
Alors, positivons ce confinement, vainquons ce virus, restons soudés, la tête haute, et patientons, chez nous, mais dans le cœur de nos proches. Quant à nous, ReName et Les Plumes, nous avons vraiment hâte de vous retrouver tous après ces événements historiques qui nous changeront à jamais.
#Efreitogether
Nous souhaitons remercier Timothé Chauvet, Loïc Tréhin, Waël Benabadji, Eva Chambaron, Owen Burgaud et Raphaël Ivernel pour leur aide et leur implication pour la rédaction de ce communiqué.
Ils sont partis au Sénégal du 13 au 22 février. Ils racontent même avoir pleuré à la fin de leurs convois humanitaires, marqués par une expérience humaine commune. Nous avons rencontré trois membres de EAH, Efrei Aides Humanitaires, pour qu’ils racontent leur expérience au Sénégal.
Nota bene : ces articles sur les convois de EAH ont été présentés dans les projets des numéros 117 et 118.
Camille Paoletti, Aïda Lucie Ndour et Nathan Pruvost sont partis au Sénégal. Le convoi humanitaire organisé par Efrei Aides Humanitaires (EAH) dans le pays longé par un fleuve s’est déroulé du 13 au 22 février. Leur objectif ? Apporter des ordinateurs fonctionnels à des collèges et des lycées, afin de réduire la fracture numérique.
Camille Paoletti
Vous êtes partis où au Sénégal ?
On est arrivés à Dakar en avion, puis le 1er village qu’on a fait était Falia, notre point de rapatriement. On est ensuite allés à Diogane. On est restés 9 jours au pays.
Quelle a été ta réaction quand on t’a annoncé que tu allais au Sénégal ?
J’étais super contente, vraiment. Avec la Sep on a beaucoup de boulot donc ça nous fait un bol d’air frais. J’ai toujours voulu faire ce convoi.
Pourquoi le Sénégal et pas le Cameroun ?
Je connaissais Inès qui était déjà partie au Sénégal. Vu que EAH est allé au Sénégal l’année dernière, j’ai pu avoir un retour d’expérience des membres. J’ai aussi une amie Sénégalaise qui m’a parlé de son pays. Mais lors de l’entretien, même si j’avais une préférence pour le pays, le Cameroun m’allait aussi.
On est allés dans les deux mêmes écoles que l’année dernière. On nous a emmené dans deux salles de cours différentes. À Falia, c’était une salle de primaires avec quelques ordinateurs sous Windows XP. La salle était dans un état critique : des feuilles partout, des murs abîmés…
Ils ont amené le courant dans la salle et on a pu installer les ordis. On a aussi demandé au peintre attitré du village qu’on puisse repeindre la salle. On a fait des petits dessins et on a pu mettre des traces de nos mains sur un mur. Le peintre a aussi remercié EAH en faisant une fresque.
T’as aidé à préparer le voyage ?
Inès (respo convois) et Damien (président) nous ont donné rendez-vous pour préparer les ordinateurs et vérifier leur état. Cette année, contrairement à l’année dernière, on a installé les OS en avance. On a aussi pu se rencontrer à ce moment. Je n’ai pas pu assister au départ de la palette, par contre.
Comment sont les gens là-bas ?
Ils sont adorables ! Très accueillants, c’est vraiment un esprit de famille. On avait l’impression d’être intégrés et valorisés. Le village entier est venu nous accueillir, très élégants, et en musique !
On a pu faire un discours, ainsi que la dame de l’asso de Villejuif qui nous a aidé à préparer les convois. Elle nous a accompagné dans nos chambres à Dakar et nous a présenté du monde à Falia, car c’est son village de naissance.
Et les enfants ?
En arrivant à Falia, on a pu jouer avec eux. J’ai l’impression qu’ils n’avaient jamais vu de blancs, ils essayaient de nous gratter la peau et nous faisaient des bisous ! Ils ont aussi beaucoup de recul sur la situation au Sénégal (conflits, l’intérêt de notre venue, ce que les adultes veulent changer…)
Vous êtes arrivés les clés en main, donc
Oui, on avait tout à disposition. Les planifications étaient déjà faites, on savait quoi faire. Vu qu’il n’y avait pas d’électricité sur place, l’asso de Nabou (la dame de Villejuif) s’est engagée à payer l’électricité sur un an.
Dans l’autre village, il y avait un panneau solaire qui alimentait 6 PC, les 6 autres étant à Falia. On a aussi donné 3 ordis à des profs.
Vous avez pu voyager ?
On a visité Dakar, des spots touristiques dont une statue offerte par le gouvernement chinois au Sénégal. D’ailleurs, ces cadeaux ont fait l’objet de détournement de fonds. On a aussi les parents d’Aïda Ndour, une M1, qui a étudié au Sénégal jusqu’au lycée, qui nous ont invités à dîner. On était 8 étudiants à venir, et on a encore vu cet état d’esprit de famille et d’accueil.
On voyageait en pirogue ou en charette. On a visité beaucoup de villages comme ça, dont les chefs de villages qui nous ont accueilli.
Et enfin, le dernier jour, on a pu faire de l’accro-baobab. Ils étaient pas très hauts, mais y’avait des parcours super compliqués. Ça nous a permis de relâcher toute l’émotion du voyage.
Hormis l’installation des PC, quelle était votre mission ?
On a pu donner des cours aux élèves qui ne savent pas forcément utiliser un clavier. On a aussi un plan, de se cotiser pour une fille handicapée dont le fauteuil roulant était cassé. On va lui en acheter un autre, à 120€, et la famille d’Aïda pourra lui apporter.
Tu recommandes ce voyage ?
Absolument. C’est une expérience humaine importante qui nous permet de nous ouvrir. Tous les enfants n’ont pas internet, de téléphone, accès à l’actualité et à une économie décente. Puis avec les aides, le voyage n’est pas trop cher.
Aider ces pays a un impact considérable à leur échelle. Je pense que c’est important de se rendre compte des petites choses de la vie, qui nous paraissent minimes mais qui sont importantes là-bas, comme utiliser une souris d’ordinateur ou l’accès à la santé.
Un exemple de leçon à apprendre des filles sénégalaises, est qu’elles utilisent des protections hygiéniques réutilisables et adaptées à leur contexte de vie. Cependant, l’école manque de toilettes pour laver ces protections.
Aïda Lucie Ndour et Nathan Pruvost racontent leur convoi au Sénégal
Vous êtes déjà partis au Sénégal ?
Nathan : Je ne suis jamais allé en Afrique. C’est un voyage que j’attendais beaucoup, je n’ai pas été déçu.
Aïda : Moi, je suis franco-sénégalaise donc je suis née et j’ai grandi là-bas.
Pourquoi vouloir aller au Sénégal ?
Aïda : J’adore l’humanitaire et j’ai jamais fait aucune action dans mon pays. Je connais la culture, je savais ce qui se passait dans les villages, mais je n’avais rien fait pour aider. Je viens de Dakar.
Nathan : Quand on m’a demandé, je n’avais pas de préférence, même si on retournait au Sénégal.
Vous avez réagi comment quand on a annoncé vos pays ?
Nathan : J’étais vraiment content ! J’avais vraiment envie d’être pris pour vivre cette expérience.
Aïda : Pareil, j’étais trop contente !
Vous avez aidé à préparer le voyage au Sénégal ?
Nathan : On a préparé les PC, installé les OS, et d’autres choses perso comme des logiciels sur des clés USB et imprimer des document.
Vous avez installé les logiciels sur place avec la clé USB ?
Nathan : Oui. Je leur ai donné cette clé pour qu’ils puissent les mettre sur leurs ordinateurs. Dans le 2e village où on est allés, ils ont des ordinateurs portables donc ils pourront installer ça dessus quand ils voudront. On leur a installé Windows 10, donc quand ils auront internet, ils pourront avoir les dernières mises à jour.
Aïda, vu que tu es sénégalaise, est-ce que la vie est pareille entre les villages et Dakar ?
Aïda : J’ai vraiment vu les inégalités avec Dakar. J’étais plutôt bien dans ma position, j’avais pas de problème avec l’informatique. En les écoutant, on apprend qu’ils n’ont pas accès à tout ça, et que c’est quelque-chose d’important pour eux.
J’avais conscience de ces inégalités, mais le fait de le voir de mes propres yeux permet de vraiment le constater. Par exemple, il n’y a pas de toilette dans les écoles. Ça m’a motivée de continuer à aider dans l’humanitaire, et ça nous a tous touchés. On a tous lâché une petite larme à un moment.
Nathan : Ça m’a motivé moi aussi, ça m’a remis en question et je me suis demandé comment aider. Ça nous a tous donné envie de retourner faire d’autres actions
Comment sont les gens au Sénégal ?
Nathan : On a été super bien reçus. Au niveau de l’accueil et du rapport aux autres, c’est vraiment quelque-chose d’incroyable. Faut aussi qu’on réussisse à garder le lien avec eux. Il y a une sorte d’euphorie quand on était avec eux, mais il ne faut pas qu’on relâche tout à la fin.
Aïda : Le Sénégal est un pays d’accueil. On est connus pour être très ouverts. Mais là, c’était accueil ++. Y’avait une cérémonie, tout le monde était super gentil avec nous. Tout le monde était vraiment super.
Vous avez fait des voyages ?
Aïda : On a fait un jour à Dakar, une visite à l’Île historique de Gorée. Vu qu’on travaillait sur deux villages, les voyages en charrette duraient plus ou moins une heure, et on pouvait voir des paysages. À part ça, pas grand chose.
Nathan : On n’était pas là pour les voyages, on était occupés tous les jours. Après, on a pu visiter l’île qui parlait d’esclavage et c’était assez marquant, d’autant plus dans un contexte de convoi humanitaire.
On y va pour donner de sa personne, pour apporter quelque chose. Le pays a été colonisé deux fois par la France, par les Pays-Bas, par l’Angleterre, par le Portugal… Avoir ce côté historique nous a donné conscience de l’histoire du pays.
Nathan, en tant que français parti au Sénégal, est-ce que tu avais des a priori, des peurs ?
Nathan : Pas vraiment. Leur situation sur place ne semble pas avoir de problème de sécurité, ou du moins je ne l’ai pas ressenti. Pas de résidu de tension, de relation malsaine. Les échanges ont évolué dans le bon sens. Mais c’est une expérience sur plein d’autres.
Aïda, toi qui est à moitié sénégalaise, est-ce que tu as senti une évolution ?
Aïda : Ça a toujours été comme ça, le Sénégal a gardé de bonnes relations avec la France. Y’a eu quelques tensions au niveau gouvernemental, mais c’est pas une question de population, on est tous ensemble et on fait avec.
Qu’est-ce que vous avez pu faire pendant le projet ?
Nathan : En arrivant à Falia, on a appris qu’il n’y avait pas d’électricité. On a dû mettre la pression sur le corps administratif pour leur faire comprendre que si on installait des PC, c’était pas pour 2 semaines.
Ils ont réagi derrière, et ils ont amené l’électricité dans une autre salle pour ordinateurs. En plus des installations et des formations.
Malgré la chaleur, la fatigue, vous recommandez le convoi au Sénégal ?
Nathan : On a tenu 10 jours et oui, je suis fatigué. Mais si tu m’avais dit dès le départ qu’on irait 2 mois, je les aurai tenus sans problème. Oui c’est épuisant et fatiguant, mais je recommande à fond le convoi.
Aïda : J’ai pu faire ma guide touristique, et ça m’a apporté beaucoup. Je me suis sentie utile. J’ai envie de continuer à aider même si c’est épuisant. Mais ça a payé depuis : le taux de réussite a énormément augmenté en un an.
Odyssée est la liste BDE ayant remporté la campagne de 2019-2020. L’équipe, portée par son président Yoann Roisneau que nous avons pu interviewer, vit aujourd’hui ses derniers jours. Il a accepté de s’entretenir avec nous pour raconter sa fin de mandat. Un mandat qui, il nous l’accorde, n’aura pas été facilité par les circonstances.
Enregistré trois jours avant le lancement de la campagne BDE 2020, notre interview avec Yoann Roisneau coulait de source après avoir écrit sur les 4 listes candidates de cette année. De son côté, l’équipe d’Odyssée organise la campagne (maintien des règles, gestion de l’équité, animation du débat) jusqu’à aujourd’hui encore, pour la passation.
Yoann, à la tête du BDE Odyssée, a mal choisi son année pour briller. L’année scolaire 2019-2020 était semée d’embûches pour une liste qui voulait simplement faire profiter les efreiens et efreiennes. Mouvements sociaux, grèves RATP, coronavirus, voyage à l’étranger, travaux, politique… Cette année n’a pas été la plus simple pour l’équipe, mais la volonté était là.
2019-2020, l’année maudite pour Odyssée ?
En 2019, Abel et Martin du BDE Overlord ont décidé de se raser le crâne. Leur objectif était de vendre un maximum de places du spectacle culturel. Cette année, ce même spectacle en est au point mort, en raison du confinement. L’imprévu, cette « carte toujours en jeu » selon Yoann, a eu raison d’une équipe pourtant motivée.
Si tout s’était bien passé, Jean (Vice-président) et moi devions nous raser le crâne pour vendre les places. On se serait prêtés au jeu, mais du coup… non. Personnellement, ça m’arrange, mais c’est beaucoup plus déprimant qu’on soit en confinement.
Yoann Roisneau, président du BDE Odyssée 2019-2020
Outre le spectacle culturel, soutenu par le BDE, l’équipe a dû annuler beaucoup d’autres projets. À commencer par 3 PODs qui devaient avoir lieu sur l’année. Le premier, celui du retour des L3, a été décalé pour laisser place à celui de la Semaine Des Assos. Il a ensuite été décalé à nouveau, jusqu’à ce qu’il soit annulé.
Les PODs de fin de mandat et de résultat de campagne ont eux aussi été annulés en raison du confinement. Pour la fin de mandat, c’est un petit-déjeuner « de luxe » qui a été supprimé, ainsi que de nombreuses autres activités. Au niveau associatif, c’est aussi le séminaire de rencontre des représentant.e.s d’assos qui a été décalé.
En contrepartie, ce sont quelques événements qui ont été maintenus. On peut citer la participation à l’organisation de la Journée des Droits des Femmes du BDE, pour qui ReName avait sorti un numéro spécial. Même chose pour la Journée Contre le Harcèlement Scolaire, qui sera renouvelée l’année prochaine aux alentours du 7 novembre.
Les difficultés du mandat d’Odyssée
Yoann a demandé à étudier en Israël, à une époque où il ne savait pas qu’il allait être élu. Il lui fallait 2 points de GPA pour partir, et contre ses attentes, il a réussi à avoir ce score. De ce fait, il a géré l’équipe pendant 3 mois à distance ; chose assez compliquée en étant président du BDE.
Tout le monde travaillait de son côté. Zoé a organisé la journée de Noël, Clémence la gestion interne du BDE… Ils ont très bien fait leur travail et j’en suis fier, mais mon absence a un peu plombé cette période
Yoann, à propos de son voyage en Israël
Outre le confinement, les grèves ont beaucoup impacté le mandat. Organiser des événements quand il n’y avait personne sur le campus était compliqué à gérer. C’est aussi ce même campus qui est en travaux depuis le début de l’année pour y faire le nouveau Fablab.
Les règles de l’administration ont été durcies. De ce fait, les PODs sont beaucoup plus surveillés. « Ce n’est pas une mauvaise chose, mais on est les premiers à subir ce durcissement du règlement » nous confesse-t-il.
En échange Odyssée a « laissé la trésorerie comme jamais auparavant » . Un moyen pour le prochain BDE de donner les bouchées doubles et organiser largement plus d’événements.
Et bien-sûr, il y a eu du bon pour ce mandat. « J’ai eu une équipe formidable avec qui on a eu de très beaux projets. Par exemple, la soirée d’intégration et le Forum Associatif » . Même si Yoann n’était pas présent tout au long de l’année, il a vu quelques événements comme celui-ci s’organiser de toutes pièces par son équipe. « Le pôle associatif a organisé ça de A à Z, et ils ont fait un travail monumental » s’exclame Yoann.
Une redynamisation de la vie associative promise par Odyssée
Pour ce qui est de la vie associative, Yoann qui avait promis une « redynamisation » s’en voit assez déçu. « C’était une des années les plus catastrophiques, il y a eu presque aucun événement associatif. Iweek malheureusement a annulé ses activités à cause du timing. Pas de voyage non plus pour le Bureau Des Sports (BDS) » .
Je pense sincèrement qu’on n’a pas réussi sur ce point-là, je suis assez déçu de moi-même et des circonstances… J’ai assez de mal à voir ce qu’on a fait de bien cette année, car beaucoup de facteurs sont venus plomber notre moral
Yoann, sur la vie associative durant son mandat
Il nous accorde que certaines associations ont fait bonne figure. « On a eu beaucoup de nouvelles associations, ReName a publié énormément d’exemplaires, le WEI a fait un superbe travail pendant 2 mois… » Cette année, nous avons aussi pu profiter de 2-3 PODs.
Mais le résultat n’est pas forcément là, les associations n’étant pas responsables de ça. « Hormis en début d’année avec le Forum Des Assos, nos événements n’ont pas été terribles, comme la Semaine des Assos qui a été un peu vide » , nous explique Yoann.
« Quand on a essayé de faire des événements associatifs, soit il y avait les grèves, soit il y avait le coronavirus » . Yoann se trouve critique vis-à-vis de son mandat car il n’a pas pu réaliser tout ce qu’il voulait.
Une soixantaine d’assos, trop pour une école ?
Cette année marque la création de nombreux clubs, pôles et associations. L’Efrei est unique en son genre car c’est l’une des rares écoles à proposer autant d’associations étudiantes. D’un côté, Yoann se dit ravi et fier de présenter ce point lors des missions campus. « On est dans une école très dynamique » , nous accorde Yoann.
Toutefois, il admet que sur le plan pragmatique, autant d’associations à gérer ne représente pas une bonne chose. Les subventions, la gestion administrative, et le rôle du BDE en sont impactés. La responsable associative, Roxane, « gère très bien les associations mais doit avoir un travail monstrueux en étant seule pour ça » .
Lors d’une émission de Ready’O, Yoann a répondu au problème posé par ce nombre d’associations. « Dans les autres écoles, le BDE s’occupe du WEI, du voyage, des soirées de beaucoup d’événements. Chez nous il doit pour la plupart du temps s’écarter afin de laisser la place aux autres associations. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, cependant ça impacte beaucoup l’utilité globale du BDE sur le plan associatif » .
À titre d’exemple, lors de son voyage en Israël, il a été accueilli par le BDE. C’est eux qui se chargent de l’accueil, du suivi et des échanges avec les étudiants internationaux. À contrario, Efrei International et Iweek s’occupent de ça chez nous et non le BDE.
L’organisation d’une campagne hors du commun
Ne nous voilons pas la face : organiser une campagne en ligne est beaucoup plus simple à faire que physiquement. En revanche, cette campagne n’était pas simple à mettre en place. Préparer depuis des mois une campagne physique pour qu’elle soit finalement complètement refaite reste assez déroutant, que ce soit pour les listes candidates ou pour le BDE.
Le problème de cette année, ce n’est pas tant l’organisation qui était compliquée, mais plutôt qu’on a été pris au dépourvu. Si toutes les années on avait une campagne numérique, on aurait un format à respecter chaque année, sans problème. Mais cette année, on a dû tout reprendre à partir de zéro et organiser ça en une semaine et demie.
Yoann
Ainsi, il est quasiment certain que la campagne a perdu en visibilité, en pourcentage de votes, en dynamisme. « L’interaction se fera au mieux en vocal, au pire en commentaires. C’est terrible, on n’a plus le facteur humain, on ne peut pas aller à la rencontre des étudiants dans une campagne numérique » , nous dit Yoann.
En effet, chaque année, toutes listes confondues allaient au contact des étudiant.e.s. Petit-déjeuner, barbecues, activités… Le contact est de ce fait primordial dans la campagne et il est difficile de le recréer derrière un écran d’ordinateur. « On leur parlait, les étudiants nous voyaient, inconsciemment ils prenaient conscience qu’on avait des bonnes têtes et qu’ils pouvaient venir nous voir tout au long de l’année »
Le futur d’Odyssée
Yoann ne s’est pas présenté dans une liste BDE cette année, mais il aidera cependant Atlantis à se développer. « Abel, président d’Overlord, m’a beaucoup aidé. Il était là quand j’en avais besoin et répondait tout le temps » .
S’il a accepté de recevoir de l’aide de l’ancien président, il sera là pour aider le prochain bureau si besoin. « Quoi qu’il arrive, l’ex-président connaît beaucoup de choses et pourra être très utile » . À commencer par ce conseil pour un BDE parfait.
Si vous voulez un BDE parfait, il faut une équipe qui puisse répondre à toutes les demandes des étudiants. Des grosses soirées à l’extérieur, des petit-déjeuners, des PODs en permanence… En gros, un BDE parfait ne peut pas exister, car il y aura toujours des critiques à faire.
Yoann, sur le « BDE parfait »
Pour conclure, Yoann accepte les critiques mais dit qu’il « n’a pas à rougir de [son] mandat » . Il avait tout avec lui : une bonne équipe, un entourage honnête, des sponsors. Même si Odyssée était formidable, la météo n’était pas en sa faveur. Il souhaite, à bon entendeur, « beaucoup de courage pour l’année à venir, mais aussi beaucoup de chance ! »
Le jeudi 13 février 2020, à partir de 18 heures, de nombreux joueurs de poker de l’Efrei se sont réunis afin de s’affronter lors d’un tournoi gratuit organisé par l’association « Efrei Poker ». Débutant, amateur, ou plus expérimenté, tout le monde pouvait participer et tenter de remporter l’un des lots mis en jeu.
Mais qu’est-ce que le poker ?
Le poker est un type de jeu de cartes alliant stratégie et gestion de ses jetons (monnaie de jeu permettant de miser). Le jeu se pratique à plusieurs joueurs avec un jeu de 52 cartes (absence de jokers). Il existe de nombreuses variantes de poker, mais la plus utilisée est le No Limit Texas Hold’em.
En jouant avec cette variante, le joueur possède 2 cartes en main qu’il doit absolument cacher, et 5 cartes disposées au centre de la table. Une partie ou un tournoi est divisé en « mains » dans laquelle, chaque joueur peut participer, ou abandonner et attendre la main suivante. Le joueur doit utiliser ses jetons afin de miser sur la force de sa « main ».
En alliant les 2 cartes cachées et les 5 cartes au centre de la table, de nombreuses combinaisons peuvent se former, de rareté et de force différentes (voir la fiche combinaison précédente. La combinaison la plus forte est en haut à gauche).
Sur ces 7 cartes, seules les 5 cartes qui arrangent le plus le joueur sont prises en compte. Le vainqueur de la « main » est celui qui possède la plus forte combinaison formée par ces 5 cartes, ou qui fait abandonner les autres joueurs. L’objectif est d’éliminer ses adversaires en prenant leurs jetons. Plus de jetons signifie l’élimination.
Le dernier joueur possédant ses jetons (tous les jetons de tous les joueurs) est le grand gagnant du tournoi. Enfin, après 6 heures de tournoi, de nombreux bluffs, quelques coups de coups de chance, et une envie de gagner permanente, cinq joueurs se sont démarqués.
5e place : Arthur LIN et son Google Chromecast
4e place : Thomas DEFFRADAS et son disque dur 1 To
3e place : Francis TRAN et son polaroïd instax mini 9
2e place : Wassim FADLI et sa montre Fitbit charge 3
Grand vainqueur : Julien QUACH et ses airpods modèle 2 !
Notre rencontre avec le vainqueur du tournoi de poker
Quand et comment as-tu découvert le poker ?
« J’ai découvert le poker avec Efrei Poker l’année dernière. »
Comment as-tu appris à jouer ?
« J’ai participé à quelques séances de l’association. »
Quelle a été ta stratégie pour remporter ce tournoi de poker?
« Ma stratégie a été de jouer agressivement avec toutes les mains intéressantes. »
Aurais-tu des conseils à donner aux joueurs qui débutent ?
« Je leur conseillerais de venir aux séance d’Efrei Poker, on apprend beaucoup de choses sur le poker en quelques séances. L’erreur à ne pas faire serait de jouer de l’argent alors qu’on vient de découvrir le poker. On peut perdre beaucoup et très vite, surtout online. »
Un dernier mot ?
« Ne jouez pas de manière impulsive, jouez intelligemment ! Le poker c’est fun, vive le Gamble :)) »
Commentaires récents