En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. Cet article est dédié à JetBrains, une suite de logiciels de développement pour faciliter le codage.
Société de développement basée en République Tchèque, JetBrains est connue pour ses célèbres IDE (Integrated Development Environment, ou Environnement de Développement/EDI en français). Peut-être as-tu déjà touché au développement sur Android, donc à Android Studio. Ou alors PyCharm ou IntelliJ IDEA, des EDI pour Python et Java. Eh bien, ces logiciels sont développés par JetBrains, et tu peux y avoir accès gratuitement en étant étudiant.e.
Un EDI permet de faciliter le développement d’un logiciel ou d’une application. La suite JetBrains offre toute une variété d’environnements de développement pour faciliter ton codage. Java, C, C++, Python, Ruby, Javascript… tout y passe.
Adieu CodeBlocks, bonjour JetBrains
JetBrains ne fonctionne pas comme Visual Studio Code qui est extensible et permet donc de coder avec de nombreux langages en une seule app. Leurs EDI s’apparentent davantage à CodeBlocks ou NetBeans (mais en largement mieux). Chaque logiciel est donc spécialisé dans un langage.
Ainsi, tu pourras intégrer une base de données SQL à ton application Java, utiliser un framework de développement web en Python, développer en multi-platforme avec Kotlin, générer les constructeur, getters et setters et facilement formater ton code. Ils envoient même des stickers aux personnes qui en font la demande !
La licence inclus les produits suivants :
Android Studio, pour développer sur Android
PyCharm pro, pour développer en Python
IntelliJ IDEA, pour développer en Java
CLion, pour développer en C et C++
PhpStorm, pour développer en PHP
WebStorm, pour développer en Javascript
DataGrip, pour gérer ses bases de données
Rider, pour développer avec la technologie .NET
ReSharper, dotPeek, dotMemory, dotTrace, des outils en .NET
GoLand, pour développer en Go
MPS, pour développer son propre langage spécifique
RubyMine, pour développer en Ruby
Grâce à ta carte étudiante ISIC (la carte verte dans ton portefeuille qui n’est pas ta carte vitale), tu peux postuler pour bénéficier de la licence et accéder à leurs logiciels. Il suffit de remplir un formulaire pour y avoir accès, rien de bien compliqué.
Ils sont partis au Cameroun du 13 au 22 février. Ils racontent même avoir pleuré à la fin de leurs convois humanitaires, marqués par une expérience humaine commune. Nous avons rencontré trois membres de EAH, Efrei Aides Humanitaires, pour qu’ils racontent leur expérience au Sénégal.
Nota bene : ces articles sur les convois de EAH ont été présentés dans les projets des numéros 117 et 118.
Vincent Dairien et Emna Touihri sont partis au Cameroun. Le convoi humanitaire organisé par Efrei Aides Humanitaires (EAH) dans le pays longé par un fleuve s’est déroulé du 13 au 22 février. Leur objectif ? Apporter des ordinateurs fonctionnels à des collèges et des lycées, afin de réduire la fracture numérique.
Emna Touihri
Vous êtes partis où au Cameroun ?
On est allés dans un village du nom de Bayangam, dans l’ouest.
Quelle a été ta réaction quand on t’a annoncé que tu allais au Cameroun ?
J’étais très contente, c’est une nouvelle que j’attendais depuis longtemps !
C’est une expérience que je voulais vivre depuis des années, pas forcément avec EAH. En 2016 j’ai commencé mes recherches, mais en 2017 quand j’ai été prise, je n’ai pas pu y aller à cause de problèmes personnels. Quand j’ai été prise avec EAH, c’était comme un rêve qui s’est concrétisé.
Pourquoi le Cameroun et pas le Sénégal ?
J’ai pas forcément choisi le Cameroun, c’est plus le bureau qui a choisi pour moi. Mais pour moi, peu importe le pays dans le monde, c’est la même raison pour laquelle je candidate, de visiter un pays dont on ne parle pas et rendre un service qui représente beaucoup.
J’ai aidé à mettre en place les palettes, l’installation des OS. Par contre, pour l’envoi des palettes, je n’ai pas pu venir car je devais renouveler mon passeport. Mais j’ai été mise au courant de tout. Au total, on a pu ramener 26 ordinateurs, dont un qui ne marchait pas.
Vous les avez installés où ?
Dans un lycée technique, qui a des filières préparant les élèves directement au monde du travail. Il a presque 1000 élèves et une petite salle informatique d’ordinateurs sous Windows XP. Ils avaient 8Go de RAM et Windows 10. Ils étaient très, très contents et reconnaissants.
Comment sont les gens là-bas ?
Ils sont très chaleureux, bienveillants, et savent très bien s’exprimer.
Vous avez été accueillis ?
On était très bien accueillis et accompagnés. On a eu la chance de devenir amis avec le directeur de l’hôtel dans lequel on était. Emmanuel, un lycéen qui nous accompagnait, le connaissait. On a eu la chance de côtoyer et apprendre des gens locaux.
Vous avez pu voyager ?
On a travaillé du lundi au vendredi. Le weekend, le lycée est fermé donc on a pu visiter les alentours. Notre chauffeur et Emmanuel nous ont accompagnés. On a pu échanger et comprendre des choses sur la vie au Cameroun.
On a donc visité les grottes de Fovu, qui sont sacrées. On a visité une ville, Bafoussam, avec la chefferie du village. Chaque village a son chef, et on a pu le voir avec une de ses femmes. On a enfin vu les chutes de la Métché, liées au colonialisme français.
C’est pour ça qu’ils parlent français ?
Oui. Ils ont une culture francophone. Même leurs prénoms sonnent français, comme Damien, Emmanuel, Théo, Nestor, Apollinaire…
Vous avez donné des formations ?
C’était pas prévu, mais on est arrivés en période d’examens. Du coup, on a pu faire des formations pendant 2-3 jours, puis on a visité la maternelle, la primaire et un orphelinat. Même les directeurs n’ont pas d’ordinateurs. Ils font tout sur papier. On a amené des livres à la bibliothèque du lycée, des chouettes Efrei et des stylos aux élèves. Pour eux, c’est énorme.
On a fait des formations aux lycéens, pour le personnel sur le nouveau matériel, des activités avec les écoles et fait des dons pour un centre de soin. On a aussi donné des ballons de foot pour des équipes car là-bas, c’est toute une culture. Même les filles ont leur équipe !
Tu penses quoi de leur équipe féminine en comparaison avec la France qui a du mal avec le football féminin ?
Pour eux, le foot c’est sacré. C’est leur activité pendant la récréation, elles n’ont pas d’autre moyen pour jouer entre elles. Elles n’ont pas de téléphone ni internet pour se distraire.
Comment fonctionneront les PC alors ?
Le réseau fonctionne sous la 4G d’Orange, donc c’est impossible pour un lycée de payer ça. Ils ont 2300€ de budget par an, ce qui reste extrêmement faible pour 1000 étudiants. Leurs ateliers d’électronique et de menuiserie n’ont rien, si ce n’est un toit et 4 murs.
Tu penses que le Cameroun se développe à ce niveau ?
On ne peut pas juger car on était dans un village. Ils n’ont pas le concept des majuscules et minuscules sur un clavier, tandis que le monde avance avec l’intelligence artificielle. Il y a beaucoup d’écart, mais ils sont très motivés pour avancer.
Tu recommandes ce convoi ?
Oui. Ça nous permet de nous remettre en question, de découvrir l’autre, d’échanger et de se sentir utile. Ça permet de réduire l’écart entre nos deux mondes. C’est une expérience à faire au moins une fois dans la vie !
Vincent Dairien
C’était pas trop dur le retour ?
On est rentré ce lundi 24 (L’interview a été réalisé le 27 février 2020, ndlr.). Le voyage retour était un peu long, on a fait 6h de bus ce dimanche matin, on a pris l’avion à 23h, on est arrivé à 6h, on a repris l’avion à 14h pour arriver ici vers 18h.
C’était aussi épuisant votre semaine ?
Non. Le convoi était bien organisé, on avait juste le planning en tête. On avait des contacts sur place pour les logements et les transports. On a eu zéro souci, aucun sentiment d’insécurité.
Quelle était votre mission ?
On a ramené 26 PC dont un qui ne marchait pas (avec un écran), on en a donné un à notre contact sur place pour le remercier. Les 24 derniers on les a installés dans la salle qu’ils avaient préparés. Ils ont fait les tables et les multiprises eux-mêmes même si c’est pas très safe.
Pourquoi le Cameroun ?
Le pays m’intéressait, donc j’ai directement eu envie d’y aller. Le pays est très beau même si c’était la saison sèche et qu’il y avait un brouillard de sable constant. Mais le paysage, la nourriture, les gens, tout ça est super.
Vu qu’on était dans des terres reculées, on était plus en sécurité par rapport à Douala. Je suis parti avec Damien, le président d’EAH et Lou Gendron, qui sont dans ma promo.
Tu as aidé à préparer le voyage ?
Je me suis chargé de la préparation des PC, on s’y est pris bien en avance. La majorité d’entre eux viennent de l’Efrei, ce qui est assez rare car d’habitude on fait appel à des entreprises. On les a tous testés, la casse, l’humidité, des HDD sur lesquels on pouvait installer un OS (par exemple, certains PC avaient Mac installé dessus).
Comment sont les gens ?
Super accueillants, vraiment ravis de nous voir. Les enfants nous appelaient “les blancs”. C’était pas au point de nous gratter la peau comme au Sénégal, ils étaient un peu plus timides, mais restaient super chaleureux. La femme du chef, la directrice de l’orphelinat, le directeur du lycée, le gérant de l’hôtel, les enfants… Tout le monde était super accueillant ! Vu qu’on a apporté 4x leur budget annuel en PC, tout le monde venait nous aider, à démêler les fils, à apporter les tours…
Comment se sont passé les formations ?
Vu qu’on avait 13 claviers pour 24 ordis, il y avait 2, 3 voire 4 personnes par PC. Ils étaient tous très attentifs. Ils avaient aussi quelques vieilles machines avec les ports clavier et souris d’avant 2005.
Il y en avait donc certains qui avaient des notions, d’autres ne savaient pas utiliser une souris. On leur apprenait des raccourcis, comment écrire, les plus jeunes voulaient jouer sur Paint… Pour eux c’est important.
Pour toi, c’est un “convoi” ou un “voyage” humanitaire ?
La limite est assez floue dans notre cas. On fait un convoi humanitaire mais on a pu découvrir le pays et la culture. C’est aussi politique car pour eux, des étudiants français venus apporter leur aide, ils veulent que ça se renouvelle. Ce sera le cas.
Du coup, on a été invités chez le maire, on a eu des discours à faire, pour qu’on ait envie de revenir. D’autant plus qu’on est arrivés pendant la semaine des examens, on n’avait que le mardi pour faire les formations, sachant qu’on devait installer les PC lundi.
Que t’a apporté ce voyage ?
C’était très instructif, une très bonne expérience. On découvre le climat, l’environnement, la vie sur place. C’est un peu cliché de dire qu’ils ont rien et nous on donne tout, mais c’était un peu vrai. On prévoit déjà de revenir, car y aller une fois pour ne pas développer le reste, ça sert à rien.
C’est un de mes meilleurs voyages, une des meilleures expériences, et je sais que ça a eu un impact. Je suis en M2, je vais faire mon stage, et je compte faire un mois de mission solidaire à la fin.
On a un projet avec EAH, Planète Urgence, qui pourrait organiser une mission de un mois pour la SWIM. Pourquoi pas faire une mission en Asie Centrale ou en Amérique du Sud.
Est-ce que tu recommandes ce voyage malgré le fait qu’il t’ait énormément épuisé ?
C’est beaucoup d’organisation notamment car je suis du bureau et que je me suis occupé de la préparation, surtout en M2. Le voyage est fatiguant, mais on kiffe tellement qu’on s’en fiche.
Je le recommande fortement car ça fait ouvrir les yeux, on crée des liens. On était 5 au lieu de 8 car on a eu des soucis, mais au moins on était plus soudés. On a pu dîner avec la personne de Villejuif qui nous a aidé avec ce convoi.
Les conditions d’hygiène et de santé ne sont pas pareilles qu’en France. On doit faire des vaccins comme la méningite, la fièvre jaune, l’hépatite A et B, qui coûtent assez cher. Mais malgré tout, il faut le faire, c’est une expérience unique qu’on ne peut pas vivre en France.
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. GitHub est devenu une, si ce n’est l’unique plateforme majeure pour les développeurs. C’est pourquoi être étudiant.e te permet d’avoir certains avantages.
107 offres. C’est ce que propose le pack GitHub Student Developer à tout étudiant demandant à en bénéficier. Une ribambelle d’offres qui méritent le détour.
À commencer par GitHub Pro, disponible tout au long de ta scolarité. L’offre, en plus d’insérer un tag « Pro » sur ton profil, permet d’augmenter la taille des packages et d’avoir plusieurs options en plus pour le développement. Bien que GitHub Free permet la majorité des cas d’usages, la version pro offerte n’est pas de refus.
De nombreux autres services sont aussi inclus dans le pack, comme Amazon Web Services Educate, qui propose 100$ de services cloud, de formations et de ressources. Les services cloud de Microsoft Azure sont également disponibles, pour une offre équivalente.
L’offre de JetBrainsest aussi accessible à partir de ce pack. Une autre manière de bénéficier de leurs superbes outils de développement.
Pour les plus créatifs.ves, 1 an d’abonnement à Canva Pro est inclus avec GitHub. Très pratique pour concevoir de belles publications, stories ou documents sur n’importe-quel appareil.
Les intéressé.es du développement web ne seront pas en reste, car les hébergeurs NameCheap, DigitalOcean et Name.com ont des offres avec le pack. Plus aucune excuse pour ne pas utiliser HTTPS sur son site !
Celles et ceux ayant du mal avec les git clone, git add -A ou git commit -m seront ravis, car GitKraken et GitHub Desktop sont disponibles pendant toute ta scolarité.
Les développeurs les plus hardcore pourront aussi essayer les services de MongoDB, Bootstrap Studio, Unity Pro, Kodika, Arduino, Dashlane, Algolia et bien d’autres. Pour découvrir tous les services que couvrent le Student Developer Pack de GitHub, et comment bénéficier de ces offres, rendez-vous sur la page dédiée !
Le weekend du 3 octobre 2020, EFREI Para organisera un weekend d’initiation au parachutisme. Ces weekends ont lieu plusieurs fois par an et permettent à nombreux amateurs de s’initier au grand saut.
Un weekend d’initiation au parachutisme à la frontière franco-belge, ça vous tente ? C’est ce que propose EFREI Para aux étudiant.es voulant faire leur premier saut en parachute. Un weekend d’exception à Maubeuge, que vous n’êtes pas prêt.es d’oublier !
N’oubliez pas votre parachute !
L’expérience commence dès l’inscription, quand les sauteurs doivent s’enregistrer auprès de l’ASPU pour leur saut. L’ASPU, Association Sportive de Parachutisme Universitaire, s’ouvre principalement aux étudiant.es de région parisienne voulant découvrir le parachutisme. EFREI Para est partenaire avec l’association, et propose ainsi de nombreux weekends d’initiation dans l’année.
Pour l’inscription, préparez votre checklist : un certificat médical, 190€ (les prix peuvent changer), éventuellement une tente pour pousser l’expérience encore plus loin, et c’est tout.
Derrière ce prix se cachent le premier saut, la licence découverte, la formation, le logement ainsi que la nourriture.
La formation est bien encadrée, en disent celles et ceux qui ont participé à l’initiation. Les techniques de vol, le parachute de secours, des simulations de cas extrêmes, tout est passé au peigne fin, ce qui permet de rassurer un maximum les parachutistes.
Une fois sur place, place au grand vol. L’équipe embarque dans un avion et se prépare à sauter, du moins pour celles et ceux qui ne prennent pas peur avant la minute fatidique.
Ils n’ont pas eu froid aux yeux
Mélissa, trésorière d’EFREI Para et Simon, parachutiste occasionnel, nous racontent leurs baptêmes. Le weekend d’initiation de Mélissa remonte à mai 2019 et celui de Simon en juillet de la même année.
« Je n’avais jamais fait de parachutisme, pas même en tandem » nous avoue Mélissa. « Au début j’avais un peu peur car on saute quand-même d’un avion. Je n’avais pas spécialement d’a priori, je voulais juste essayer pour savoir si le parachutisme me plaisait. »
Elle reconnaît qu’elle a toujours voulu faire du parachutisme, et l’occasion s’est présentée à elle, bras grands ouverts. « Quand on est dans l’avion, c’est assez stressant. On était 6 dedans avec la monitrice, et quand elle m’a dit de sauter, je n’ai pas plus réfléchi et j’ai sauté. »
Même chose pour Simon, qui a trouvé en EFREI Para un moyen d’accéder facilement au parachutisme. « À 1200m du sol, c’est très déstabilisant. J’étais le 2e à sauter, les personnes les plus lourdes sautant en premier. »
« J’étais la dernière à sauter, et voir les autres tomber c’est inquiétant » nous dit Mélissa. De toutes façons, le parachute se déploie automatiquement, donc aucun risque de s’écraser. « Une fois que la voile était dépliée, une personne au sol nous parle par radio. »
Simon a lui un peu pris peur. « Je suis passé à quelques centaines de mètres d’une piste d’avion, mais grâce à la formation, j’ai su comment réagir. Même si le parachute sort tout seul, il faut quand-même régler 2-3 trucs, et ça on y était préparés ».
D’après eux, le vertige ne s’applique pas quand on est en vol. Aucune sensation de chute libre dans ce cas.
Aucun regret pour les deux. « On se sent vraiment libres, on est au calme et tout se passe vraiment très bien. Non, aucun regret pour ma part » nous affirme Mélissa. Quant à Simon, lui, voudrait recommencer. « J’aime beaucoup le parachute. Pour les gens qui hésitent encore, c’est un bon moyen de se lancer ! »
« Il faut que tout le monde puisse tester le parachutisme, mais celles et ceux qui ont vraiment peur de sauter ou de l’avion ne devraient pas se forcer » admet Mélissa. « Tant que ça peut apporter un bon souvenir, c’est le principal ».
Après l’effort, de nouveau l’effort
En 2018-2019, EFREI Para a enregistré 8 weekends d’initiation, ce nombre ayant été largement réduit en raison du confinement. Cependant, l’équipe espère faire voler un maximum d’étudiant.es cette année.
Attention, un vol en parachute peut en cacher d’autres ! Presque tous les weekends, de mars à octobre, il est possible pour les étudiant.es de voler à nouveau. Une fois cette initiation faite, vous pouvez prendre des stages d’un weekend, de 4 jours voire d’une semaine. De quoi lancer des vocations !
EFREI Para est un excellent moyen pour découvrir le parachutisme, que ce soit en saut d’avion via notre partenaire l’ASPU ou en intérieur à la soufflerie d’Argenteuil, Aérokart. De plus, afin de rendre ce sport accessible au plus grand nombre, le club sponsorise une dizaine de licences fédérales par an (en 2019, 10 étudiants ont pu profiter de cette aide).
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. Si tu as un abonnement Spotify, SoundCloud, Apple Music ou autre service de streaming, tu peux potentiellement diviser par 2 tes frais.
Ta carte étudiante renferme bien plus de promos que tu puisses imaginer. Parmi ces réductions, tu as droit à pas mal d’abonnements de streaming à prix réduit. Nous les avons recensé pour que tu puisses profiter de ta musique à prix étudiant.
Streaming avec Spotify
Le géant suédois, né en 2008, a su détrôner le marché du piratage. Android, iOS, Windows, Mac, Debian, web, Xbox, Google Home, Last.fm, Dice ou même certaines voitures… Par son expérience, Spotify s’intègre partout. Il est un allié de choix pour tes soirées intensives quand YouTube ne suffit plus.
Si tu préfères le mode clair et le Made in France, tu peux opter pour Deezer. Pareil que pour Spotify, le service est disponible à 5€ par mois. Le formulaire d’inscription est disponible à ce lien.
Les autres services (mais pas des moindres)
Ni Spotify ni Deezer te plaît ? Pas de souci, il existe de nombreux autres services de streaming à prix étudiant !
Pour les fans de la pomme, Apple Music est aussi disponible à 5€. En revanche, il te faut faire un compte Unidays avec ta carte étudiante, qui donne droit à de nombreuses autres promotions
Jeff Bezos a aussi son service de streaming, Amazon Music. En plus d’avoir la musique, tu as droit à l’ensemble d’Amazon Prime (livraisons raccourcies, Twitch premium, Amazon Prime Video…) pour 25€ par an au lieu de 50€ (-50%), soit ~2€ par mois. Le formulaire d’inscription est disponible à ce lien.
Google a, avec son service Youtube Premium, aussi une application de streaming. Tu peux opter pour avoir la version light Youtube Music à 5€. Si tu en as marre des publicités entre chaque vidéo, tu peux opter pour Youtube Premium à 7€ par mois.
SoundCloud Go+, pour celles et ceux qui aiment les artistes émergents, est disponible à 5€ par mois.
Toujours pas trouvé ton bonheur ? Il existe plein d’autres services proposant des offres étudiantes, une simple recherche Google t’éclairera davantage.
Autrement, si tu as un VPN, tu peux contourner le système et essayer des forfaits premium internationaux pour un coût moindre. Par exemple, Youtube Premium en Inde est disponible à 1,5€ par mois ! Et en prime, tu peux le faire avec ta carte bancaire française.
Ce n’est pas LA technique ultime pour hacker un compte, mais je vous présente comment JE m’y prendrais pour prendre le contrôle d’un compte. Dans ce tuto, je prendrais comme exemple un compte Twitter.
Cette technique nous est présentée par Nicolas Montero-Fraysse, promo 2024. Le but de ce tutoriel n’est bien entendu pas de vous apprendre à hacker un compte, mais bien de vous en PROTÉGER. Cette technique marche pour tous les comptes de réseaux sociaux, allant de Twitter à Instagram. Assez blablaté, on passe au tuto !
Mot de passe oublié ? Mot de passe hacké !
Premièrement, nous allons récupérer une adresse mail partielle avec l’aide d’une technique toute simple que j’ai nommée « Mot de Passe oublié« . Rendez-vous sur la page de connexion de Twitter (https://twitter.com/login) et appuyez sur « Forgot password ? »
Vous allez vous retrouver sur une page vous demandant d’entrer un email, téléphone ou nom d’utilisateur. Entrez le nom d’utilisateur du compte, et je vous laisse regarder les photos ci-jointes. (Les infos du mail/tel sont fausses, ne cherchez pas à les réutiliser)
Donc là, nous avons réussi à récupérer une adresse mail partielle et il faut maintenant deviner ce qu’il y a derrière les ‘*’ Au lieu de jouer au mentaliste, nous allons chercher l’info sur le net. En effet, il existe sur internet des fichiers texte appelés « combolists« .
Retrouver un mot de passe facilement sur Google
Ces fichiers contiennent du texte sous la forme mail:password. Cette combinaison est récupérée sur des sites non sécurisés qui se sont faits hacker. Voyez-vous où je veux en venir ?
Il existe des millions de « combolists« , mais imaginons que nous en téléchargeons une contenant le mail que nous cherchons (mo******@h******.***). Il suffirait de rechercher le mail partiel pour avoir le mail en entier, et même un mot de passe !
Mais ces fichiers peuvent contenir des millions de combinaisons, les chercher à la main serait bien trop difficile. C’est pour ça que j’ai écrit un mini script (en python, oui j’aime python chut) qui va nous permettre de rechercher une adresse mail à l’aide d’une information partielle, grâce aux expressions régulières.
Ici, nous avons deux possibilités. Après une recherche rapide, nous trouvons que « hanmail » est coréen. Hors, le compte que j’essaie de hacker est français. Donc le premier match est le plus probable. mo******@h******.*** devient [email protected]
Nous avons même un mot de passe ! Je n’ai plus qu’à espérer que cette personne utilise le même mot de passe partout. Je teste donc ce mot de passe sur Twitter et… bingo ! I’m in.
Mais si le mot de passe ne marche pas, qu’est-ce que je peux faire ?
1. Chercher dans d’autre combolists (avec l’option recherche « ctrl+f ») 2. Chercher sur des sites du style https://haveibeenpwned.com (et payer pour avoir le mot de passe)
La prévention pour éviter le pire
Comme vous avez pu le voir, cette technique ne marche pas avec tous les comptes pour deux raisons :
1. Si la personne n’a pas lié son adresse mail à son compte. 2. Si la personne n’utilise pas le même mot de passe partout.
Morale de cette histoire : n’utilisez JAMAIS le même mot de passe pour tous vos sites. Vous avez pu voir qu’il est très facile pour n’importe-qui de trouver vos mots de passe (même gratuitement).
Je le répète, la technique vue ici est UNE technique parmi tant d’autres. Il est important de prendre conscience que vos mots de passe sont plus en sécurité s’ils sont différents en fonction des sites. Pour cela, il existe d’innombrables outils, à commencer par KeePass.
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