EFREI Para organise régulièrement des weekends d’initiation au parachutisme. Florian Marques, loin d’avoir eu la meilleure expérience avec les hauteurs, a décidé de faire du parachutisme… Mais pas sans une initiation digne de ce nom.
Post-scriptum : Florian a depuis réalisé son premier saut en parachute
Le weekend du 3-4 octobre 2020 était, pour une dizaine d’efreiens, dédié au parachutisme. Efrei Para, grâce à son partenariat avec l’ASPU (Association Sportive de Parachutisme Universitaire), a réussi à préparer un weekend d’initiation au parachutisme entre deux confinements.
Florian Marques a connu EFREI Para lors du forum des associations, l’année dernière. Un étudiant pliait son parachute, et a attisé la curiosité de Florian. Celui-ci avait jusque-là seulement fait du saut à l’élastique.
N’ayant jamais pris l’avion (il est en alternance, il n’a donc pas fait l’immersion de L3), Florian avait quelques appréhensions du vide. Son saut à l’élastique qu’il avait fait deux ans auparavant, de son côté, était un peu effrayant. Le système était rafistolé au scotch : pas de quoi être vraiment rassuré. Heureusement, il n’a rien eu ; mais c’est grâce à cette expérience qu’il a su à quel point le saut en parachute était beaucoup + encadré que le saut à l’élastique.
Une grue m’avait tracté dans les hauteurs de Paris. J’avais vraiment très peur, donc une fois en haut j’avais fermé les yeux. Je me suis donc dit que je devais refaire une expérience similaire, et cette fois, avoir la chance de regarder le paysage qui m’entoure.
Florian Marques
Deux jours pour se préparer à toutes les éventualités
Le soir du vendredi 2 octobre, ces courageuses personnes se sont rejoints Porte de Pantin, au nord de Paris, pour partir à Maubeuge. Une fois arrivés à destination, c’était repos. Le samedi dans la matinée, il fallait être au taquet.
De 8h à 17h, les efreiens ont découvert les mécanismes du parachutisme, les choses à éviter, les procédures de secours et les joies de s’entraîner au grand saut dans un hangar.
On a simulé la sortie de l’avion et un déploiement de parachute. Si la voile n’était pas bien en place, on nous a appris à se sortir de cette situation et les procédures de secours si cet incident devait arriver.
Florian Marques
Pour son premier saut, Florian aura droit à un déploiement automatique de la voile grâce à une sangle attachée à l’avion. Aucun risque, donc, d’oublier de l’ouvrir (si jamais ça devait arriver !)
Le président de l’ASPU l’a bien mis à l’aise. Ses explications étaient claires, sa formation l’a bien préparé, et son équipe avait toujours les réponses à ses questions.
Le cours et les simulations ont été très rassurants. L’équipe est vraiment cool, et ça m’a permis de ne pas paniquer.
Florian Marques
Jamais deux annulations sans trois
Florian avait déjà prévu de sauter, en avril dernier. Malheureusement, le confinement est tombé. « Ça m’avait bien soûlé, je voulais vraiment y retourner » nous dit-il.
Après le weekend d’initiation, le weekend du 24-25 octobre devait marquer (enfin) son premier saut en parachute. Manque de chance, les conditions météorologiques n’assuraient pas la sécurité des sauteurs. Malheureusement, le confinement a fait son grand retour entre temps, et son saut devra de nouveau être repoussé.
Malgré tout, celui-ci se dit prêt à sauter, et n’a pas peur que la date fatidique soit repoussée. Il rassure : « Il ne faut pas avoir peur de sauter, car les problèmes arrivent généralement quand quelqu’un a un excès de confiance et fait n’importe-quoi. » Avis aux amateurs !
Vous les avez vus dans les rues de Paris, sur les murs des allées et des tunnels, sur les façades des bâtiments haussmanniens ou sur celles d’HLM croulants. “On te croit”, des mots forts adressés aux femmes victimes de violences sexuelles, physiques et morales, collés avec de simples lettres tracées en noir sur des feuilles A4. Des mots simples qui ont fait le tour du monde : sur Instagram, dans les médias, le mouvement des colleuses se répand partout, à travers la France et le monde.
Nous avons eu l’occasion de rencontrer l’une d’entre elles, que nous appellerons Elisa, afin de mieux comprendre l’origine du mouvement, le déroulement de ces actions, et la vie du mouvement au cours des dernières années.
Les colleuses, qui sont-elles ? En quoi consiste le mouvement et surtout, à quoi ces messages servent?
Alors le groupe de colleuses a il me semble été commencé à la base dans une salle de classe d’une fac parisienne. C’était il y a bientôt un an et demi, le mouvement #metoo était encore en plein essor et surtout, les filles de Nous Toutes avaient fait beaucoup de bruit en publiant au fur et à mesure de l’année le nombre de femmes ayant subi un féminicide au cours de l’année. C’étaient des chiffres je pense choquants pour tous, et ça a vraiment mis de la lumière sur le sujet. Du coup, un groupe de copines étudiantes a commencé à témoigner sur les murs, et depuis bah… on en est là, avec des colleuses partout dans le monde.
Quand et pourquoi as-tu commencé à coller ?
J’ai commencé il y a exactement un an. J’avais d’abord découvert le travail des colleuses comme tout le monde, dans la rue. Puis, prise de curiosité, je les ai retrouvées sur Instagram. À l’époque, seul le compte de Paris était vraiment actif. Je leur ai envoyé un message, et de là le processus s’est mis en place et je me suis retrouvée en contact avec d’autres colleuses de mon secteur. En parallèle, je me rappelle de ces mois comme d’une période étrange : à chaque soirée que je faisais, je rencontrais une nana qui collait déjà, ou que ce sujet intéressait. Je pense qu’on se rendait toutes un peu compte que nous étions tous affectés par les violences faites aux femmes, que ce soit directement et indirectement, et la parole s’est un peu déliée dans nos groupes d’amis. Puis, un peu rassurée et encouragée par mon cercle, j’ai commencé à coller parce que j’avais ma propre histoire à raconter, d’abord, puis parce que je me suis rendue compte que nous vivions toutes dans le silence et que ce n’était plus acceptable.
Comment se passe une séance de collage ?
Tout d’abord, l’étape la plus chiante : la préparation. Après avoir choisi les slogans à coller, on peint sur des feuilles A4 chaque lettre du slogan, et là vient la partie fun : arriver à toutes les faire sécher dans nos petits appart ! Alors là nos chambres d’étudiants se transforment en véritables labos, et on trouve toutes des solutions : il y a un grand esprit de solidarité et de sororité entre les collègues, du coup on se retrouve parfois chez l’une d’entre nous qui a un jardin ou une maison pour accrocher tout ça. Ensuite on se retrouve à la tombée de la nuit, par groupe de 2 ou 3 par souci de sécurité et de discrétion, on mixe la colle de papier peint dans les arrivées d’eau du métro, et on est parti. On essaye d’aller vite surtout, et de faire attention à notre sécurité avant tout.
Quels ont été des moments mémorables que tu as vécus en collant ?
Les moments forts sont toujours quand des personnes viennent nous voir pour nous souhaiter du courage ou nous soutenir dans ce qu’on fait. Sortir coller c’est assez éprouvant, on prend beaucoup de risques car il s’agit d’une action foncièrement illégale, en plus de ça on parle de sujets qui nous touchent beaucoup, donc voir que ce qu’on fait est utile réchauffe toujours le cœur.
Il m’est arrivé plus d’une fois que des femmes passantes s’effondrent en larmes dans nos bras. C’est toujours un moment touchant, et encourageant surtout.
La désobéissance civile reste une activité illégale, et ainsi j’imagine que vous avez dû avoir des rencontres négatives par moments. Peux-tu nous en parler un peu ?
En ce qui concerne mes expériences uniquement, il arrive souvent que nous nous fassions contrôler ou rappeler à l’ordre par la police, mais en général il y a une tolérance certaine pour notre taff et ils nous demandent juste poliment d’arrêter par souci de procédure.
Par contre, il arrive presque à chaque fois qu’on se fasse agresser ou harceler dans la rue par des passants.
Un événement qui m’avait beaucoup marqué a eu lieu une nuit de février, où nous collions en hommage à une victime de féminicide, assassinée par son mari l’année précédente, suite à la demande de son fils. Nous y passions beaucoup de temps, plus que d’habitude, et du coup au bout d’une dizaine de minutes, un groupe d’hommes est arrivé en voiture en nous lançant des pierres dessus. Nous avons fui, mais ils nous ont suivi en nous hurlant après avec des insultes sexistes, sur plusieurs centaines mètres.
Ça énerve beaucoup ce qu’on fait, mais j’aime penser que c’est bien pour ça que notre travail est utile. Les agresseurs du quotidien se trouvent confrontés à leur propre comportement, dénoncés dans la rue, et nos collages les forcent tous les jours à se remettre en question. Forcément que la sensation de culpabilité énerve.
Aujourd’hui, as-tu toujours autant la motivation pour coller ?
Toujours ! Surtout pendant le confinement, les violences sur les femmes se multiplient. Elles se retrouvent confinées avec leur conjoint ou membre de famille violent, et c’est d’autant plus difficile d’échapper à la situation. C’est plus que jamais le moment d’en parler un maximum.
Avec le confinement, que devient le mouvement des colleuses ? Vous êtes toujours actives ?
Oui, évidemment on ne peut plus coller dans la rue, mais on continue d’être actives sur les réseaux. Un groupe de colleuses a aussi lancé la plateforme https://collages-feminicides-inter.net/ , qui permet de continuer notre activité en ligne malgré tout. Puis dès qu’on peut ressortir en sécurité, on reprend en respectant les normes en vigueur !
Aujourd’hui, après un an de collage, pensez-vous que votre travail est utile ?
Notre travail est utile, et on continuera tant que nécessaire. On est un peu la grande sœur de toutes ces femmes, on leur répète qu’on les croit, qu’on les soutient, qu’on est là pour les aider à se reconstruire ou à fuir des situations dangereuses. Mais on est aussi la mère en colère, qui prévient et dénonce les hommes qui font du mal à nos filles en toute impunité, et nous espérons surtout que nous contribuons en continu à la libération de la parole à ce sujet.
En cette fin de rencontre, Élisa a quand même tenu à préciser que l’activité des colleuses reste illégale et que de telles actions ne peuvent être menées sans en avoir conscience et sans savoir les risques pénaux comme physiques encourues avec cette activité. Nous, Kanon, louons les colleuses pour leur courage et engagement, et espérons à notre échelle, chers lecteurs, que leur message fera écho également auprès de vous et de vos proches.
Aujourd’hui, 74 féminicides ont eu lieu depuis le début de l’année 2020. Nous honorons la mémoire de chacune d’entre elles.
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. ScholarVox est une plateforme de lecture en ligne, offrant 40.000 ouvrages.
Lire, c’est bien, mais lire et apprendre en même temps, c’est pas mal non plus. C’est ce que propose ScholarVox, une librairie en ligne donnant accès à 40.000 ouvrages aux étudiant.es, enseignant.es et permanent.es du campus.
Trois collections thématiques sont disponibles en libre accès pour une lecture en ligne. Ces catégories sont les ouvrages de Sciences de l’Ingénieur, ceux de Sciences Eco Gestion et ceux sur l’Emploi, les métiers et la formation. En anglais ou en français, l’Efrei te permet d’accéder à une large base de données de connaissances, accessibles simplement depuis ton navigateur.
Tu peux, à titre d’exemple, développer tes connaissances en C++ grâce au livre de Gabor Szauer sur l’animation dans les jeux. Tu peux aussi apprendre à programmer une intelligence artificielle grâce à Artificial Intelligence with Python d’Alberto Artasanchez. Ou encore, développer tes compétences oratoires grâce au livre Accrochez votre auditoire de Martine Compagnon.
L’accès est disponible uniquement sur web, ce qui te permet de lire sa propre sélection sur téléphone. Il est aussi possible de faire lire le texte à voix haute grâce à un navigateur compatible, comme Edge, ou avec une extension.
L’offre a été partagée par l’Efrei dans une newsletter datant de novembre 2018, où une petite case a été allouée à ScholarVox. Il est temps de donner du crédit à ce que peut offrir ce site en l’essayant par soi-même !
Pour y accéder, il te suffit simplement de te connecter à tes identifiants MyEfrei en accédant au lien suivant : http://trk-3.net/l2/74K1b15lV8/67623/1905229530.html (promis, pas de carabistouille, le lien vient d’une newsletter de l’Efrei).
Vous rappelez-vous de ce mur au sein du campus principal d’Efrei Paris, sur lequel figuraient des mots stylisés ? Cette œuvre de street art n’est désormais plus, et jusque-là nous ne savions pas nécessairement ce que voulaient dire ces mots. Anne Edvire, Chief Happiness Officer (CHO) de l’Efrei, accompagnée de son équipe Bien Vivre Ensemble, ont voulu lui redonner sens.
Saviez-vous que les valeurs de l’Efrei ont été peintes, il y a 10 ans, sur un mur où figure désormais le tout nouveau Innovation Lab ? Ces valeurs, au nombre de 6, ont été inscrites au graffiti afin de représenter graphiquement la philosophie efreienne. Ces valeurs sont « Exigence, Audace, Agilité, Créativité, Solidarité, Proximité » .
Au-delà de l’aspect purement visuel qui leur ont été attribuées, ces valeurs ont souvent été oubliées, et la démolition de ce mur était plus que symbolique. Il était donc question de redonner sens à ces 6 valeurs.
L’équipe Bien Vivre Ensemble, chargée de promouvoir et faire vivre ces valeurs
Anne Edvire, CHO de l’équipe administrative de l’Efrei, a fait appel à des personnes de tous horizons. Équipe enseignante, membres de l’administration, intervenants et élèves ont travaillé conjointement pour redonner un sens au « mur des valeurs » , parti en même temps que l’ancienne pelouse.
Présentée lors des amphis d’information des promotions, cette charte de valeurs a été travaillée par l’équipe Bien Vivre Ensemble. Elle a pour ambition de ne pas concerner seulement les étudiant·es, mais aussi toute personne présente sur le campus. Ce projet lancé discrètement en février 2020 en est aujourd’hui à son aboutissement, grâce à son illustration par Cécile Magot. Elle se nomme fièrement « Affirmons le droit à la différence » , une manière de solidariser toutes les personnes présentes sur le campus.
Voici comment l’auteur de ces lignes se représente les valeurs de l’école, à vous de réagir et proposer votre propre interprétation :
Solidarité
Dans un campus où chaque personne est différent·e, la solidarité est de mise. Nos rapports, de plus en plus interdépendants, impliquent qu’il faut savoir se montrer solidaire envers son prochain pour soi-même s’élever. Cette solidarité se manifeste en proposant son aide aux personnes en difficulté quand cette aide ne nous met pas soi-même en difficulté. C’est aussi en intégrant que chaque personne vivant sur ce campus en est un représentant, qu’il apparaît important de respecter l’image de son école à tout moment, afin d’être solidaire envers ses (futurs) camarades/collègues.
Exigence
L’exigence passe notamment par le respect d’autrui, en étant assidu·e, et ponctuel·le aux cours/réunions, mais aussi en ne jetant pas des déchets par terre, en évitant de faire du bruit… En un sens, favoriser la collaboration et l’apprentissage.
Proximité
Tout comme nos relations, ces valeurs sont interdépendantes. La proximité passe par la solidarité et l’exigence. Ainsi, il faut savoir se rapprocher de son entourage en se rendant disponible, en leur offrant son écoute, en apportant des solutions au plus proche des besoins, et en s’adaptant à toute situation, afin de favoriser nos rapports.
Créativité
Pour être professionnel·le tout terrain, il faut savoir faire preuve de proximité et de créativité. Les obstacles ne sont que des défis, et de nouvelles solutions peuvent être apportées à chaque problème. Il faut aussi savoir créer par soi-même en évitant le plagiat, tout en restant à proximité du terrain et en s’adaptant au travail déjà accompli.
Agilité
Être créatif·ve c’est aussi savoir faire preuve d’agilité. Il est normal et acceptable de faire des erreurs, car c’est ce qui nous permet d’aller plus loin. Il faut aussi en tirer les enseignements afin de progresser mutuellement ; que ce soit une erreur de notre part ou celle de quelqu’un d’autre.
Audace
Vient la dernière valeur qui n’est pas des moindres : l’audace. Il est nécessaire, afin de permettre à soi-même et à autrui de progresser, de prendre des initiatives pour le bien commun. Mais ces initiatives se manifestent aussi en aidant les personnes vulnérables face à un danger, afin de refuser la violence d’autrui. C’est aussi avoir l’audace de ne pas rejeter la faute sur les autres pour le bien commun.
Avoir des valeurs est primordial quand on veut être proactif·ve dans la vie. Les 6 valeurs de l’équipe Bien Vivre Ensemble ont le mérite de proposer des valeurs travaillées avec des personnes de tous les horizons du campus.
Ainsi, vous pouvez partager votre adhésion à ces valeurs en les partageant sur vos réseaux sociaux (notamment LinkedIn) et vous engager à les respecter dans vos décisions professionnelles. C’est en acceptant les différences entre chaque personne d’Efrei Paris que nous pourrons aller plus loin.
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. OneDrive, le cloud à la sauce Microsoft, offre 1To de stockage aux membres d’une école, et breaking news : c’est notre cas !
Oui, oui, tu as bien lu ! En plus d’avoir une adresse mail finissant par @efrei.net, tu bénéficies d’un téra-octet de stockage en ligne, le fameux cloud, grâce à OneDrive. 1000Go, c’est plus que 100 clés USB réunies !
L’offre Office 365, maintenant Microsoft 365, permet aux écoles de faire bénéficier de ce stockage en ligne au travers de son offre OneDrive. Ainsi, tu peux utiliser ce stockage pour sauvegarder tes cours et tes notes et y accéder depuis n’importe-quel appareil. Très pratique pour celles et ceux qui révisent jusqu’à la dernière minute sur leurs téléphones !
En plus de fournir un accès à tes fichiers depuis partout, l’application OneDrive permet de facilement et qualitativement scanner des documents en utilisant la caméra. Plus simple quand une imprimante n’est pas à disposition.
L’intégration avec les applications Office permettent de facilement collaborer sur un document, à condition que celui-ci soit placé dans le stockage OneDrive. Pas de question à se poser, sachant que l’application de bureau permet d’accéder à tous ses fichiers sur son PC. Cet outil est préinstallé sur Windows 10, disponible sur Mac mais pas disponible sur Linux malheureusement.
Enfin, avec un stockage aussi large, il devient plus facile d’uploader des séries acquéries (presque) légalement sur son ordinateur, et les regarder hors ligne sur son téléphone dans la ligne 7.
En bref, OneDrive permet de réaliser beaucoup plus dans la mobilité des appareils. Attention quand-même aux GAFAM qui ont une fâcheuse tendance à drainer nos données. L’utile est de garder ce stockage pour les fichiers peu sensibles comme ses cours, ses notes et des séries.
Une cinquantaine, c’est le nombre d’associations qui existent au sein d’EFREI Paris !
Ces associations permettent aux étudiants de s’investir dans des domaines très variés : sports, culture, loisirs, médias, événementiel, professionnel, humanitaire…
Parmi la myriade d’associations qui existent au sein du campus, certaines attirent l’œil par leur originalité ou leur principe. Celle dont nous allons vous parler aujourd’hui fait partie de ces associations car elle possède un statut unique au sein de l’EFREI. Je veux bien entendu parler de SEPEFREI.
SEPEFREI ? Jamais entendu parler ?
Et pourtant ! SEPEFREI possède un statut très important au sein des différentes associations. En effet, il s’agit de LA Junior-Entreprise de l’EFREI !
Une Junior-Entreprise ? Qu’est-ce que c’est ?
Si l’on peut résumer ce qu’est une Junior-Entreprise en quelques mots, il s’agit d’une association à but non-lucratif à vocation pédagogique et économique.
Derrière cette définition qui peut nous sembler abstraite, il s’agit en réalité d’une sorte d’entreprise dans un cadre de vie étudiant.
En effet, les étudiants peuvent faire un premier pas dans la vie professionnelle tout en restant dans une ambiance étudiante.
Ainsi, SEPEFREI propose une rémunération pour chaque intervenant au sein de la Junior-Entreprise.
Dans quels domaines se développe SEPEFREI ?
Ecole d’ingénieurs en informatique oblige, SEPEFREI se spécialise dans les technologies du numérique, elle propose notamment des prestations aux entreprises en s’appuyant sur le savoir-faire des étudiants de l’école.
Elle a donc des compétences dans plusieurs domaines :
Technologies du web (Site web, e-commerce, applications web)
Développement logiciel (C, C++, Java, C#, VBA, Python, JavaScript)
Applications mobiles (iOS et Android)
Design (identité visuelle, Ergonomie, Design web)
Audit et Conseil
Etude de marché
Finance
Communication numérique
Formations
Stratégie
Et beaucoup d’autres choses !
Vous l’aurez compris, la Junior-Entreprise SEPEFREI est très diversifiée dans ses activités et possède une longue histoire.
L’histoire de SEPEFREI :
C’est en 1985 que SEPEFREI voit le jour, la Junior-Entreprise a donc 35 ans, ce qui en fait une des associations les plus anciennes de l’EFREI !
Elle rejoint ainsi la Confédération Nationale des Junior-Entreprises de France qui récompensent certaines Junior-Entreprises en remettant plusieurs prix annuels.
C’est à partir de 1997 que la récente Junior-Entreprise commence à faire ses preuves parmi ses autres concurrentes, en effet, elle obtient le prix du Label informatique cette année-là.
En 2002 et 2004, elle obtient ainsi le Label Ingénieur confirmant son efficacité.
Puis en 2008, elle obtient le Label Communication.
Et en 2017 elle obtient le Prix Partenariat.
Afin de proposer des prestations complètes et de plus grande ampleur, SEPEFREI a été précurseur de la stratégie d’alliances entre JE et a signé ainsi plusieurs partenariats :
En 2002 avec Celsa (école des hautes études en sciences de l’information et de la communication) pour prendre en charge la charte graphique et le design d’un projet.
En 2003 avec la Junior-Entreprise de l’école de commerce de l’Hedec pour les aspects management, commerce et communication.
En 2016 avec Dauphine Junior Conseil (JE commerciale) afin de développer une activité commerciale
SEPEFREI organise aussi plusieurs partenariats internationaux :
En 2018, avec l’Université de Concordia au Canada (Montréal), avec Inceptum, une J.E. tunisienne, avec des JE brésiliennes, afin d’apporter une dimension internationale et lui ouvrir de nouvelles perspectives de marché.
En 2019, elle est intervenue sur 20 projets pour 96% de satisfaction client.
Elle a aussi réalisé plusieurs centaines de missions auprès de toute sorte de clients : Sociétés du CAC 40, PME, start-up, associations.
Au total SEPEFREI a généré plus de 2.000.000 € de chiffre d’affaire !
Elle compte aussi plus de 800 anciens ayant travaillés dedans !
Comme projet actuel, SEPEFREI a récemment été mis en relation pour analyser le business model et aider le conseil en stratégie d’une application mobile pédagogique pour aider les jeunes collégiens à mieux comprendre la retraite : Caatstellar.
Cette application, téléchargeable sur Android est le fruit d’une collaboration entre SEPEFREI Junior-Entreprise et l’Agirc-Arrco, régime de retraite complémentaire.
Associant énigmes et jeu d’adresse, CaatStellar permet de gagner des crédits tout en apprenant les principes de base de la protection sociale et une suite est en cours !
De nombreux évènements auxquels participent SEPEFREI
SEPEFREI organise aussi toutes sortes d’activités internes à l’association qui sont liés au monde du travail, comme des afterworks par exemple.
Mais SEPEFREI participe aussi à plusieurs évènements qui regroupent jusqu’à 25000 d’étudiants en France
2 congrès nationaux qui durent chacun 2 à 3 jours en été et en hiver.
2 congrès régionaux qui durent chacun 1 jour en automne et au printemps.
Au cours de ces évènements sont organisés des formations par 4 entreprises partenaires qui les soutiennent via la taxe d’apprentissage :
BNP-Paribas (groupe bancaire)
Alten (société de service informatique)
EY (Ernst & Young Global Limited)
Engie (énergie)
La signification du chapeau de SEPEFREI
Le chapeau de SEPEFREI est l’emblème de la Junior-Entreprise !
En 2008, SEPEFREI adopte ce chapeau de Robin des bois et est devenu un symbole de ralliement au sein du mouvement !
On peut d’ailleurs effectuer un parallèle avec la célèbre légende de Robin des bois.
C’est un symbole qui représente le partage des savoirs et des connaissances venants des entreprises pour les redistribuer aux étudiants grâce à la Junior-Entreprise.
Cette année-là, SEPEFREI signait alors un projet avec Samsung permettant à de nombreux étudiants de développer 72 applications pour le lancement de leur App Store (applications qui ont été téléchargées près de 10 millions de fois plaçant SEPEFREI en tête du classement des développeurs les plus téléchargés pendant plus de 6 mois).
De ce fait, il est facile de reconnaître les membres de la Junior-Entreprise lors des différents meetings ou évènements auxquels ils participent.
D’ailleurs, plus de 900 chapeaux ont été perdus au total.
La légende raconte d’ailleurs que c’est ce chapeau qui leur a permis de gagner le label communication en 2008.
SEPEFREI est donc une expérience associative très enrichissante, elle permet de se faire les armes dans la vie professionnelle tout en étant étudiant avec une ambiance conviviale !
On espère les voir au top cette année au sein de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises de France.
Si vous avez le sens de l’innovation et du dynamisme vous pouvez postuler pour rejoindre SEPEFREI !
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