Le weekend du 3 octobre 2020, EFREI Para organisera un weekend d’initiation au parachutisme. Ces weekends ont lieu plusieurs fois par an et permettent à nombreux amateurs de s’initier au grand saut.
Un weekend d’initiation au parachutisme à la frontière franco-belge, ça vous tente ? C’est ce que propose EFREI Para aux étudiant.es voulant faire leur premier saut en parachute. Un weekend d’exception à Maubeuge, que vous n’êtes pas prêt.es d’oublier !
N’oubliez pas votre parachute !
L’expérience commence dès l’inscription, quand les sauteurs doivent s’enregistrer auprès de l’ASPU pour leur saut. L’ASPU, Association Sportive de Parachutisme Universitaire, s’ouvre principalement aux étudiant.es de région parisienne voulant découvrir le parachutisme. EFREI Para est partenaire avec l’association, et propose ainsi de nombreux weekends d’initiation dans l’année.
Pour l’inscription, préparez votre checklist : un certificat médical, 190€ (les prix peuvent changer), éventuellement une tente pour pousser l’expérience encore plus loin, et c’est tout.
Derrière ce prix se cachent le premier saut, la licence découverte, la formation, le logement ainsi que la nourriture.
La formation est bien encadrée, en disent celles et ceux qui ont participé à l’initiation. Les techniques de vol, le parachute de secours, des simulations de cas extrêmes, tout est passé au peigne fin, ce qui permet de rassurer un maximum les parachutistes.
Une fois sur place, place au grand vol. L’équipe embarque dans un avion et se prépare à sauter, du moins pour celles et ceux qui ne prennent pas peur avant la minute fatidique.
Ils n’ont pas eu froid aux yeux
Mélissa, trésorière d’EFREI Para et Simon, parachutiste occasionnel, nous racontent leurs baptêmes. Le weekend d’initiation de Mélissa remonte à mai 2019 et celui de Simon en juillet de la même année.
« Je n’avais jamais fait de parachutisme, pas même en tandem » nous avoue Mélissa. « Au début j’avais un peu peur car on saute quand-même d’un avion. Je n’avais pas spécialement d’a priori, je voulais juste essayer pour savoir si le parachutisme me plaisait. »
Elle reconnaît qu’elle a toujours voulu faire du parachutisme, et l’occasion s’est présentée à elle, bras grands ouverts. « Quand on est dans l’avion, c’est assez stressant. On était 6 dedans avec la monitrice, et quand elle m’a dit de sauter, je n’ai pas plus réfléchi et j’ai sauté. »
Même chose pour Simon, qui a trouvé en EFREI Para un moyen d’accéder facilement au parachutisme. « À 1200m du sol, c’est très déstabilisant. J’étais le 2e à sauter, les personnes les plus lourdes sautant en premier. »
« J’étais la dernière à sauter, et voir les autres tomber c’est inquiétant » nous dit Mélissa. De toutes façons, le parachute se déploie automatiquement, donc aucun risque de s’écraser. « Une fois que la voile était dépliée, une personne au sol nous parle par radio. »
Simon a lui un peu pris peur. « Je suis passé à quelques centaines de mètres d’une piste d’avion, mais grâce à la formation, j’ai su comment réagir. Même si le parachute sort tout seul, il faut quand-même régler 2-3 trucs, et ça on y était préparés ».
D’après eux, le vertige ne s’applique pas quand on est en vol. Aucune sensation de chute libre dans ce cas.
Aucun regret pour les deux. « On se sent vraiment libres, on est au calme et tout se passe vraiment très bien. Non, aucun regret pour ma part » nous affirme Mélissa. Quant à Simon, lui, voudrait recommencer. « J’aime beaucoup le parachute. Pour les gens qui hésitent encore, c’est un bon moyen de se lancer ! »
« Il faut que tout le monde puisse tester le parachutisme, mais celles et ceux qui ont vraiment peur de sauter ou de l’avion ne devraient pas se forcer » admet Mélissa. « Tant que ça peut apporter un bon souvenir, c’est le principal ».
Après l’effort, de nouveau l’effort
En 2018-2019, EFREI Para a enregistré 8 weekends d’initiation, ce nombre ayant été largement réduit en raison du confinement. Cependant, l’équipe espère faire voler un maximum d’étudiant.es cette année.
Attention, un vol en parachute peut en cacher d’autres ! Presque tous les weekends, de mars à octobre, il est possible pour les étudiant.es de voler à nouveau. Une fois cette initiation faite, vous pouvez prendre des stages d’un weekend, de 4 jours voire d’une semaine. De quoi lancer des vocations !
EFREI Para est un excellent moyen pour découvrir le parachutisme, que ce soit en saut d’avion via notre partenaire l’ASPU ou en intérieur à la soufflerie d’Argenteuil, Aérokart. De plus, afin de rendre ce sport accessible au plus grand nombre, le club sponsorise une dizaine de licences fédérales par an (en 2019, 10 étudiants ont pu profiter de cette aide).
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. Si tu as un abonnement Spotify, SoundCloud, Apple Music ou autre service de streaming, tu peux potentiellement diviser par 2 tes frais.
Ta carte étudiante renferme bien plus de promos que tu puisses imaginer. Parmi ces réductions, tu as droit à pas mal d’abonnements de streaming à prix réduit. Nous les avons recensé pour que tu puisses profiter de ta musique à prix étudiant.
Streaming avec Spotify
Le géant suédois, né en 2008, a su détrôner le marché du piratage. Android, iOS, Windows, Mac, Debian, web, Xbox, Google Home, Last.fm, Dice ou même certaines voitures… Par son expérience, Spotify s’intègre partout. Il est un allié de choix pour tes soirées intensives quand YouTube ne suffit plus.
Si tu préfères le mode clair et le Made in France, tu peux opter pour Deezer. Pareil que pour Spotify, le service est disponible à 5€ par mois. Le formulaire d’inscription est disponible à ce lien.
Les autres services (mais pas des moindres)
Ni Spotify ni Deezer te plaît ? Pas de souci, il existe de nombreux autres services de streaming à prix étudiant !
Pour les fans de la pomme, Apple Music est aussi disponible à 5€. En revanche, il te faut faire un compte Unidays avec ta carte étudiante, qui donne droit à de nombreuses autres promotions
Jeff Bezos a aussi son service de streaming, Amazon Music. En plus d’avoir la musique, tu as droit à l’ensemble d’Amazon Prime (livraisons raccourcies, Twitch premium, Amazon Prime Video…) pour 25€ par an au lieu de 50€ (-50%), soit ~2€ par mois. Le formulaire d’inscription est disponible à ce lien.
Google a, avec son service Youtube Premium, aussi une application de streaming. Tu peux opter pour avoir la version light Youtube Music à 5€. Si tu en as marre des publicités entre chaque vidéo, tu peux opter pour Youtube Premium à 7€ par mois.
SoundCloud Go+, pour celles et ceux qui aiment les artistes émergents, est disponible à 5€ par mois.
Toujours pas trouvé ton bonheur ? Il existe plein d’autres services proposant des offres étudiantes, une simple recherche Google t’éclairera davantage.
Autrement, si tu as un VPN, tu peux contourner le système et essayer des forfaits premium internationaux pour un coût moindre. Par exemple, Youtube Premium en Inde est disponible à 1,5€ par mois ! Et en prime, tu peux le faire avec ta carte bancaire française.
En tant qu’étudiant.e à Efrei Paris, tu as droit à de nombreux services à prix réduits ou même gratuits. Nous avons voulu te présenter un éventail de ce à quoi tu peux avoir accès, tout au long d’une série d’articles. Cet article est dédié à Coursera, un site internet proposant des formations gratuitement aux étudiant.es.
Basée à Mountain View aux côtés de Google, Mozilla et LinkedIn, Coursera est une entreprise spécialisée dans les formations à destination de particuliers. En tant qu’étudiant.e d’Efrei Paris, tu as droit d’accéder à leurs formations sans frais supplémentaire.
Le site est lancé en 2012 et est disponible en tant qu’application mobile. Avec plus de 400 spécialisations et 3800 cours, tu es sûr.e de trouver ton bonheur et occuper ton temps libre avec des cours proposés par plus de 200 grandes universités et entreprises.
S’inscrire à Coursera, plus qu’un investissement de temps
Que ce soit en Data science, en Machine learning, en Blockchain, en économie, en marketing, en législation et j’en passe, Coursera propose énormément de cours en lien avec nos études. Et ça peut être un point décisif dans ta carrière, car plus de 87% de leurs étudiant.es annoncent avoir eu des avantages professionnels après avoir suivi ces cours.
Leurs formations sont similaires à celles proposées par le (très) local OpenClassrooms, à l’exception près que les certificats ne sont pas payants. Tu pourras ainsi te vanter d’avoir suivi un cours de culture chinoise ou sur la philosophie relativiste sur ton LinkedIn !
Une invitation en interne pour s’inscrire au programme donnait une deadline jusqu’au 29 avril 2020 pour s’inscrire. Si tu n’as pas pu t’inscrire à temps ou que tu hésitais, tu as décidément de la chance ! En effet, jusqu’au 31 juillet, les étudiant.es peuvent s’inscrire au programme spécial confinement et prendre des formations gratuitement. C’est la même chose que ce que proposait l’école, mais sans passer par l’école.
Ce mercredi 10 juin, 14 équipes ont été sélectionnées pour pitcher, en 5 minutes, leurs projets transverses. Une présentation d’un nouveau monde, qui, due aux circonstances, s’est déroulée sur la plateforme Zoom.
14 équipes – ce sont deux de plus qu’en 2019 – de projets transverses ont pitché leur travail ce mercredi. Rana FARHA a invité les efreien.nes à assister au Techday 2020 sur Zoom, pour une présentation d’un nouveau genre.
7 équipes de projets transverses de L2 et 7 équipes en L3 ont eu moins d’une semaine pour préparer leur pitch et les présenter aux participants pour le 2e Techday de l’Efrei. En collaboration avec Jean SOMA du département communication, les équipes ont toutes élaboré un nouveau pitch.
Cette année, les entreprises n’ont pas répondu à l’appel pour participer au jury. En effet, celui-ci était composé de :
Frédéric MEUNIER, Directeur général d’Efrei Paris
Philippe VOLLE, Directeur de l’innovation et de la recherche
Nicolas SICARD, Directeur des études
Rana FARHA, Directrice des études du cycle L
Murielle AGBO, Responsable de l’Incubateur
Faten CHAKCHOUK, Responsable du département informatique
Jacques AUGUSTIN, Responsable de la majeure Software Engineering
Etienne LAMBERT, Ingénieur Techno-pédagogique
Jean SOMA, Responsable du département Sciences humaines & communication
Les équipes gagnantes du Techday 2020
Deux heures après les présentations, l’équipe du jury a délibéré. Un jury qui s’est dit « enthousiaste » par tous les projets. Pendant la délibération, les étudiants ont pu voter pour le projet coup de cœur sur menti.com.
Ainsi, les projets qui se sont démarqués sont :
En première position : Durdur.education, qui remportent des passages pour certifications (Java, BDD, C, Python)
À la seconde place : Alappel.fr, qui remportent un abonnement d’1 an à Science & Vie
Au bas du podium : No Hand Gamer, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
En coup de cœur des étudiants : Meet & Study, qui remportent un abonnement de 6 mois au Bimensuel du Net
Mentions spéciales : SmartFlux et Travélélé
Chaque équipe observera un bonus de 2 points sur sa note
NO HAND GAMER (L2)
No Hand Gamer est une manette du nouveau genre permettant aux personnes n’ayant pas la mobilité de leurs bras de jouer à leurs jeux vidéos préférés, tout cela en utilisant leurs pieds.
BLINDSPOT (L3)
BlindSpot est un système d’audio-guidage pour malvoyants. La technologie utilise l’intelligence artificielle afin de reconnaître des éléments dans l’environnement de la personne, dont les feux de piétons.
MEMORY (L2)
Memory est une application qui a pour but de prévenir la maladie d’Alzheimer. Quatre options de l’application permettent aux personnes âgées d’améliorer leur mémoire : jeux, calendrier, découverte et informations.
HELP DAY (L2)
Help Day est une application permettant de faciliter la mise en relation entre bénévoles et personnes ayant besoin d’aide (personnes âgées ou handicapées). Les « Helpers » peuvent ainsi servir ces personnes.
COVOIT-COURSES (L2)
Covoit-Courses est un site internet permettant aux personnes à mobilité réduite de se faire aider pour leurs courses. Des volontaires pourront ainsi les aider en récupérant leurs courses à leur place.
SYNERGO-VATAR (L3)
Synergo-Vatar est un site web permettant de visualiser les micro-gestes inconscients de la synergologie. Cette discipline, récente, associe ces gestes à des émotions inconscientes.
LOCKNEST (L3)
Locknest est une application permettant de ne plus perdre les preuves depuis son smartphone lors d’une agression. Ainsi, audio et vidéo sont automatiquement envoyés vers un serveur pour les sauvegarder.
GESTIONNAIRE DE DONS CERTIFIES (GDC) (L3)
Gestionnaire de Dons Certifiés est un outil permettant de fiabiliser l’envoi de dons afin d’éviter les détournements d’argent. Les ONG seront ainsi certifiées et validées par l’équipe.
B.GREEN (L2)
B.Green est un sondage en ligne permettant d’analyser l’empreinte écologique des personnes qui y répondent. L’outil utilise les technologies du machine learning afin de fournir des réponses optimales.
SMARTFLUX (L2)
SmartFlux est une technologie permettant d’ajuster la production et la consommation énergétique afin d’amoindrir le gaspillage. L’outil utilise le machine learning afin de prédire la consommation des foyers.
MEET & STUDY (L2)
Meet & Study est une application permettant aux personnes d’une même résidence de s’entre-aider et de communiquer entre eux.
ALAPPEL (L3)
Alappel est un outil permettant d’automatiser l’émargement des étudiants en cours. L’intérêt est simple : faciliter l’appel, réduire le gaspillage de papier et automatiser cette tâche. Leur site est déjà en ligne via https://alappel.fr
DURDUR.EDUCATION (L3)
Durdur.education est un outil en ligne voulant faciliter le partage de ressources entre étudiants. Contrairement à Efreidoc, Durdur.education permet à n’importe-qui de partager du contenu, tout en assurant la qualité des ressources.
TRAVÉLÉLÉ (L3)
Travélélé est un ukulélé électrique imprimé en 3D. En un sens, il permet aux personnes voulant apprendre cet instrument de faire sortir le son de leur production soit vers des écouteurs, soit vers un haut-parleur local.
Cette tribune a été publiée par Timothé Chauvet. L’association ReName ne s’engage pas dans ces propos.
Vous n’êtes pas sans savoir que le mouvement de droits civiques Black Lives Matter a repris un fort élan avec l’assassinat injustifié de George Floyd par des policiers blancs américains. J’aimerais porter mon attention sur la responsabilité éthique que doivent respecter les associations envers Black Lives Matter.
La cause des noirs américains a pris le monde d’assaut le 25 mai 2020, jour où le policier Derek Chauvin a étouffé George Floyd, un afro-américain de Minneapolis aux États-Unis. Le mouvement Black Lives Matter a immédiatement réagi en portant au monde un message de tolérance entre communautés.
En quelques jours, le monde occidental a été forcé de constater qu’encore beaucoup de progrès reste à être fait pour la désinstitutionnalisation du racisme, notamment au sein de la police, préférant trop souvent la solution de facilité à la diplomatie.
En France aussi, le mouvement s’est développé. L’affaire d’Adama Traoré, tué le 19 juillet 2016 dans des conditions similaires, a rassemblé plus de 20.000 manifestant.es ce mardi, en écho au mouvement Black Lives Matter.
Le mouvement Black Lives Matter a non seulement reçu un soutien considérable en France, mais aussi de la part d’innombrables personnalités, entreprises, universités, associations et autres entités. Efrei Paris a aussi pris la décision d’afficher son soutien à la cause, tout comme d’autres associations telles que les Barners ou les Sons of Efrei. À notre tour de porter ce message.
Il est obligé d’admettre le fait que le mouvement des droits civiques des personnes noires est un mouvement d’actualité, et en ce sens il ne faut pas ignorer ces revendications. L’aliénation des droits fondamentaux des êtres humains dont fait preuve la police américaine ne peut pas être toléré.
Le silence, pire que la honte
Il est tout naturel de ne pas se sentir légitime de soutenir cette cause. Beaucoup de gérant.es d’associationsse disent que la cause des personnes noires ne figure pas explicitement dans l’objet de ses statuts, et ils n’ont légitimement pas l’obligation de manifester leur soutien pour cette cause au nom de leur association.
Mais le silence tue.
L’un des moyens d’aider le mouvement est d’en parler, parmi tant d’autres. Faire le plus de bruit possible. Chaque individu a une voix, et chaque individu a le pouvoir de l’exprimer pour faire changer les choses.
Une grande évolution a déjà eu lieu depuis l’époque où la ségrégation faisait foi ; mais, comme l’a prouvé symboliquement l’assassinat de Martin Luther King Jr. en 1968, et la répétition de meurtres et d’attaques liées à un inconscient raciste, le système n’a pas assez profondément changé. Les personnes noires vivent dans un climat où le système attente à leurs vies. L’ancienneté de la cause ne doit pas être une raison pour ne pas réagir.
Le regain en importance de Black Lives Matter est une nouvelle chance pour les personnes noires de faire changer les choses, et de profiter de l’actualité pour que la voix la plus entendue soit celle des protestations est primordial. S’engager ne devrait pas être une honte, surtout quand il s’agit de droits humains fondamentaux.
Que nous en fassions partie ou non, il est important de manifester son soutien à la communauté noire dans un message de solidarité, pas nécessairement localisé (USA/France). Montrer que nous avons reçu le message, une mention « Vu », un accusé de réception. Il faut montrer que le monde a conscience de ces revendications, pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.
Chaque individu a le droit de refuser de s’exprimer sur le sujet, mais ne fera pas avancer la cause pour autant. C’est tout à fait respectable, mais dans les communautés d’individus différents comme sont les associations, il faut que la discussion soit engagée.
La voix des associations est aussi importante
Selon le règlement des associations de l’école, il est proscrit aux associations de s’engager politiquement. Cependant, après avoir contacté l’administration en charge des associations, Efrei Paris a indiqué ne pas proscrire leur soutien dans ce mouvement, même si le service juridique préfère toutefois les actions individuelles à celles groupées. D’autant plus que l’école a elle-même soutenue le mouvement, et quelques personnes et associations ont déjà commencé à s’exprimer sur le sujet.
Black Lives Matter n’est pas un parti politique, c’est un mouvement spontané d’une population choquée par une société hypocrite, que même la politique ne pourrait résoudre. Soutenir ce mouvement c’est soutenir le droit des personnes noires de se sentir en sécurité, c’est exprimer son empathie pour des personnes forcées de vivre dans la peur simplement parce qu’elles sont nées avec plus de mélanine. Et exprimer son empathie, ce n’est pas engager politiquement son association dans une idéologie politisée. En tant que représentantes des efreien.nes, j’estime que les associations doivent faire en sorte que chaque étudiant.e se sente compris.e, accepté.e et respecté.e.
Les voix des associations sont tout autant importantes que nos voix individuelles. Il est évident que le racisme est une mauvaise chose qu’il faut combattre, mais il faut permettre à sa communauté de l’exprimer publiquement. Les associations ont donc la légitimité d’avoir leur mot à dire, elles aussi, sur cette situation majeure qu’il est impossible d’ignorer.
Une association est une communauté, un groupe de personnes. Bien qu’un.e président.e en soit à la tête, j’estime qu’il ou elle se doit au moins de consulter ses membres afin de mener une action nécessaire comme celle-ci.
Nous sommes (en grande majorité) de futur.es ingénieur.es et nous devons rester consciencieux des nouvelles technologies, mais aussi des enjeux sociaux. En ce sens, nous avons conscience du problème et nous avons un devoir d’au moins essayer d’apporter une solution, ne serait-elle qu’en affichant notre soutien aux personnes concernées par l’injustice.
Certes, les associations ont de faibles ressources et ne pourront jamais égaler les actions prises par de grandes entités pour Black Lives Matter, d’autant plus que leur légitimité n’égalera jamais celle des personnes noires elles-mêmes. En revanche, les associations peuvent porter au minimum leur soutien et apporter leur pierre à l’édifice.
Ce message de soutien se doit d’être clair : énoncer les valeurs de l’association sur le sujet, et afficher un soutien pour les personnes noires est nécessaire. Il n’y a rien de politique dans le fait que son association ait des valeurs, et il n’y a rien de surprenant dans le fait qu’une association dévie un instant de l’étroitesse de son objet.
L’important – et les représentant.es du mouvement nous l’affirment – c’est que personne ne reste indifférent.e face à cette crise mondiale. Porter la voix et les combats des personnes noires au sein des associations est possible, et cela commence par une ouverture au sein de sa propre communauté.
J’invite tou.tes les représentant.es associatifs à discuter avec leur bureau et/ou leurs membres sur le mouvement Black Lives Matter. C’est tous ensemble que les choses pourront changer.
ReName est une plateforme sur laquelle chaque étudiant d’Efrei Paris peut s’exprimer. N’hésitez pas à nous proposer votre article par mail à [email protected]
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