La pratique d’une activité sportive pour un adulte et encore plus pour un étudiant est essentielle à un style de vie équilibré tant bien au point de vue physique que mental.Nous allons ainsi évoquer quelques bienfaits d’une activité physique chez l’étudiant.
Le sport comme loisir mais également comme maintien d’une bonne hygiène de vie
Le passage du lycée à la vie étudiante peut être compliqué à gérer pour bon nombre d’étudiants tant le nombre de changements dans les responsabilités grandit de plus en plus.
Le sport étudiant pratiqué comme un loisir pour certains d’entre eux ou en compétition pour d’autres, reste pour la plupart un moyen de s’amuser et ainsi de s’échapper pendant quelque temps de la réalité. L’activité physique permet de lutter contre le stress et l’anxiété que les étudiants subissent au quotidien avec leurs études mais aussi contre les maladies notamment cardiovasculaires.
La mise en place d’associations sportives étudiantes comme le Bureau des Sports (BDS) à l’EFREI, Hock’Efrei mais encore Efrei Sport Climbing et bien d’autres permet à ces étudiants de découvrir de nouveaux sports et activités de façon plus accessible et partager des moments forts avec ses camarades étudiants également.
Illustration : Hock’efrei
Il est également bon pour l’étudiant de faire du sport dans la mesure où le dépassement de soi et l’intégration sociale, quel que soit le type de sport pratiqué, sont des valeurs qui seront importantes dans sa future vie professionnelle.
Avoir une activité physique lutte contre la sédentarité et bienfaits sur l’appareil cardiovasculaire
Les médecins de par les différentes études réalisées sur la dépense énergétique conseillent une activité physique régulière de 30 minutes minimum de marche par jour au moins 5 fois par semaine.
Cette recommandation veut contrer la tendance actuelle de la société qui voit une augmentation du pourcentage de la population se sédentarisant.
Au fur et à mesure que les nouvelles technologies se développent, on observe que les nouvelles générations se déplacent de moins en moins et adoptent de nombreux comportements physiquement passifs : travail sur l’ordinateur, jouer aux jeux vidéo, regarder la télévision et se balader sur les réseaux sociaux.
Le temps passé devant les écrans devient désormais très important dans la journée et la vie des jeunes adultes. C’est pour cela que l’activité physique est un bon moyen de contrer ces habitudes qui tendent à se transformer en addiction chez certains étudiants.
Illustration : Mohamed Hassan
Au niveau physique, le sport permet entre autres de faire travailler le métabolisme avec ses muscles (volume, force, puissance…), permet de prévenir certaines dégénérescences cellulaires et tissulaires et augmente les capacités cardiaques et respiratoire de l’adulte ce qui, à long terme, entraîne une augmentation de l’espérance de vie du sportif.
En conclusion, bien que l’activité physique semble nécessaire au bien-être physique et mental d’un étudiant et lui permet d’entretenir son organisme en conservant une bonne hygiène de vie, il est néanmoins conseillé d’associer cette activité à une dose de sommeil correcte et une alimentation équilibrée et variée pour bénéficier des avantages de la pratique sportive.
C’est dans le monde du sport que Moussa Tambadou s’est retrouvé. Rugby, cheval, haltérophilie… Le sportif a baigné dedans dès son plus jeune âge, et a toujours voulu poursuivre cette passion.
« De base je voulais faire du sport dans ma vie. Pas forcément du championnat, mais vu que j’étais bon en sport et que j’en faisais souvent, je n’allais pas m’arrêter juste pour mes études. »
C’est alors qu’à 16 ans, on l’oblige à courir.
« On m’a forcé à faire de l’athlétisme ! Je voulais pas courir de base, mais on m’a dit ‘tu seras bon‘ donc j’ai commencé ma carrière avec ça. Puis je me suis mis à voyager un peu partout, et ma vocation est née. »
Le début d’une carrière
Au début, il voyageait un peu partout en France. Il faisait des stages dans des écoles. Puis pour son premier championnat d’Europe, il est parti aux Pays-Bas. Depuis, il enchaîne les compétitions. Ses journées, il les passe aujourd’hui à jongler entre entraînements et petit boulots.
« Moi dans ma vie je fais du sport mais aussi un peu de Uber le soir. Pas de Uber Eats hein, ceux-là ils veulent nous tuer *rires*. Les gens roulent comme des fous, normal qu’après les pizzas soient retournées ! »
Grand rêveur, la routine de Moussa débute l’après-midi et se termine la nuit.
« La journée, je m’entraîne de 16h à 18h30 et vers 21h30 je commence Uber jusqu’à 3h en semaine et jusqu’à 6-7h à partir de jeudi. Les étudiants sortent le soir, y’a plus de demande. C’est surtout eux que je ramasse à ces heures-là. C’est aussi eux qui vomissent dans ma voiture et que je déteste le plus *rires* »
Moussa, un homme simple
« Si j’ai un rituel avant l’entraînement ? » La photographe rétorque : « Tu sais, le petit geste que certains font avant de courir. Y’avait un sauteur français qui faisait ça, un petit geste comme ça avant de courir ». Il répond, « Non, non, je reste dans la simplicité. Je vois de qui tu parles, mais c’est pas mon truc. Simple, simple, simple. Le plus simple possible, le mieux c’est. »
Moussa se veut sobre. Lors de ses compétitions, pas de temps pour les extravagances. Il le dit lui-même, il n’aime pas la clape. La simplicité est maîtresse dans son esprit, c’est comme ça qu’il garde sa concentration et réussit ses sprints.
« Ma prochaine compétition sera le championnat du monde. Il aura lieu à Dubai. Bon, je suis pas très fan de là-bas, c’est très faux. En plus il fait trop chaud, la nuit il fait 35 degrés ! »
Un mot pour les personnes handicapées
C’est le premier DuoDay pour lui et pour l’école. L’occasion de sortir les pâtisseries et le grand jeu. Pour lui, l’école est bien même s’il ne serait pas venu ici s’il l’avait connue avant. Sa vocation était toute tracée : le sport. C’est d’ailleurs ce qu’il conseille à tous et à toutes pour garder la tête sur les épaules.
« Même si Louis (l’élève parti au Ministère des Armées pour le DuoDay qu’il n’a malheureusement pas pu rencontrer, ndlr) ne peut pas énormément bouger, je lui conseille de faire du sport. Aujourd’hui, tout est adapté, y’a des gens qui peuvent même pas bouger et qui arrivent à faire n’importe-quoi !
Depuis la volonté d’adapter les équipements aux personnes handicapées, le sport s’est lui aussi adapté. C’est ce qu’on appelle les handisports, et la liste est de plus en plus longue.
Je connais quelqu’un, paralysé de la tête au pieds, qui peut même pas dire bonjour ni rien. Mais il a le permis et une voiture adaptée et avec ça il arrive à se débrouiller. Y’a aussi quelqu’un un peu pareil qui fait de la boccia (similaire à la pétanque pour les personnes en fauteuil, ndlr). On peut faire du sport, même si on est paralysé ! »
Pour lui, tout le monde devrait faire du sport. Qu’il soit compétitif ou non, c’est la meilleure des choses. Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas en faire son métier ! De toute manière, on peut s’arrêter à tout moment.
« Oh, dans 10-15 ans je serai plus là ! Tu sais, j’ai 26 ans, et vers 30 ans c’est là où on s’arrête. Pour l’instant, je vais à Tokyo pour les JO de 2020, après je vais voir selon mes sponsors et mon business. Si j’arrive à m’en sortir financièrement, je m’arrêterai là-bas. »
Tambadou Moussa, photo prise par Florent Pervill pour handisport.org
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