Les bonnes résolutions de deux mille vins

Les bonnes résolutions de deux mille vins

Nota bene : cet article sur l’alcool étudiant a été présenté dans le projet du numéro santé 2020. Vous pouvez consulter l’intégralité du numéro à ce lien.

Pour rappel : L’alcool, également appelé éthanol, est une substance obtenue pas la fermentation de fruits pour le vin, du grain pour la bière ou encore de tubercules pour la vodka. La quantité d’alcool pur contenue dans une boisson alcoolisée est indiquée sur l’étiquette de la bouteille, en degrés (°) ou en pourcentage (%) pour 100 ml.

Plus le degré est élevé, plus la boisson est concentrée en alcool pur. Ainsi, pour une boisson à 12° ou 12%, 100 ml contiennent 12 ml d’alcool pur.

Après consommation, l’alcool passe rapidement dans le sang, par absorption au niveau de l’intestin grêle. La concentration d’alcool dans le sang est maximale au bout de 45 minutes si l’alcool est bu à jeun et au bout de 90 minutes s’il est pris au cours d’un repas. De là, il est transporté en quelques minutes dans tout l’organisme (notamment le cerveau).

L’alcool et son impact sur un étudiant français

En France, bien que notre consommation d’alcool tende à baisser, l’alcool aurait été responsable de 41 000 décès en 2017. Par « responsable », cela entend les maladies liées à l’alcool, mais également les accidents que cela entraîne (accidents de la route à cause d’un conducteur en face qui a trop bu, ou même de son propre pote qui conduit en état d’ivresse…). 3 victimes sur 4 sont des hommes.

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Mais avant d’être un danger pour les autres ou pour soi, l’alcool est une tradition pour nous les français. Dans le pays du vin, quoi de plus naturel que de boire un coup entre ami ? Dès notre plus jeune âge, on nous incite à boire de l’alcool.

Que ça soit les parents, notre oncle ou même les amis, la pression sociale autour de l’alcool est partout. Même les pubs s’y sont mises ! Si vous avez été à Villejuif de novembre à décembre, vous aurez sûrement remarqué que 2 panneaux publicitaires sur 3 (oui j’ai vérifié) étaient consacrés à l’alcool. En tout cas si vous n’y avez pas fait attention, nul doute que votre cerveau lui y a pensé inconsciemment.

Une tradition chez les jeunes

La banalisation de l’alcool est telle que nous consacrons des jeux pour en boire en s’amusant (beer-pong, jeux de cartes etc…). On imagine difficilement une soirée sans alcool.

Une personne qui ne boit pas en soirée est souvent catégorisée de cassos, de personne qui ne profite pas de la vie. Comme si boire comme un trou et finir par terre était un signe de réussite.

Ce phénomène est surtout présent chez les hommes, qui ont besoin de se sentir « fort ». La résistance face à l’alcool est souvent une preuve de puissance. Si on tient bien l’alcool, alors on est plus viril. L’alcool entraîne une dépendance et une accoutumance, et souvent, bien tenir l’alcool n’a rien de viril, au contraire.

Alcool et boisson énergétique, le duo maléfique

De plus en plus de jeunes mélangent l’alcool avec des boissons énergisantes. Ces dernières ont pour conséquence d’augmenter la tension artérielle et son shoot de caféine atténue les sensations d’ivresse, ce qui entraîne une consommation encore plus importante d’alcool.

Les dangers liés à l’alcool étudiant

Une étude intéressante a été faite aux États-Unis pour mesurer les dangers causés par les drogues pour soi-même et pour les autres. Les résultats parlent d’eux-mêmes.

Les préjudices causés par différentes drogues

L’alcool légal, est-ce un choix cohérent ?

En France, l’alcool est légal à partir de 18 ans. Pourtant, une grande partie des gens en consomment bien avant cet âge. Nous sommes dans un pays ou l’alcool est légal malgré tout, alors que d’autres drogues, comme le cannabis, ne le sont pas (cherchez l’erreur).

Pourtant, les dangers liés à l’alcool sont connus depuis longtemps comme étant très dangereux. Cette illustration parue dans « Le Monde » en 2010 le met très bien en lumière.

Bien que l’alcool étudiant fasse partie de notre culture et que nous sommes régulièrement influencés d’en consommer, il est de bon conseil de se détacher de cette norme empoisonnante et de repenser notre façon de s’amuser sans mettre notre vie et celle des autres en dangers.

Les bienfaits d’une activité sportive chez l’étudiant

Les bienfaits d’une activité sportive chez l’étudiant

La pratique d’une activité sportive pour un adulte et encore plus pour un étudiant est essentielle à un style de vie équilibré tant bien au point de vue physique que mental. Nous allons ainsi évoquer quelques bienfaits d’une activité physique chez l’étudiant.

Nota bene : cet article a été présenté dans le projet du numéro santé 2020. Vous pouvez consulter l’intégralité du numéro à ce lien.

Le sport comme loisir mais également comme maintien d’une bonne hygiène de vie

Le passage du lycée à la vie étudiante peut être compliqué à gérer pour bon nombre d’étudiants tant le nombre de changements dans les responsabilités grandit de plus en plus.

Le sport étudiant pratiqué comme un loisir pour certains d’entre eux ou en compétition pour d’autres, reste pour la plupart un moyen de s’amuser et ainsi de s’échapper pendant quelque temps de la réalité. L’activité physique permet de lutter contre le stress et l’anxiété que les étudiants subissent au quotidien avec leurs études mais aussi contre les maladies notamment cardiovasculaires.

La mise en place d’associations sportives étudiantes comme le Bureau des Sports (BDS) à l’EFREI, Hock’Efrei mais encore Efrei Sport Climbing et bien d’autres permet à ces étudiants de découvrir de nouveaux sports et activités de façon plus accessible et partager des moments forts avec ses camarades étudiants également.

Illustration : Hock’efrei

Il est également bon pour l’étudiant de faire du sport dans la mesure où le dépassement de soi et l’intégration sociale, quel que soit le type de sport pratiqué, sont des valeurs qui seront importantes dans sa future vie professionnelle.

Avoir une activité physique lutte contre la sédentarité et bienfaits sur l’appareil cardiovasculaire

Les médecins de par les différentes études réalisées sur la dépense énergétique conseillent une activité physique régulière de 30 minutes minimum de marche par jour au moins 5 fois par semaine.

Cette recommandation veut contrer la tendance actuelle de la société qui voit une augmentation du pourcentage de la population se sédentarisant.

Au fur et à mesure que les nouvelles technologies se développent, on observe que les nouvelles générations se déplacent de moins en moins et adoptent de nombreux comportements physiquement passifs : travail sur l’ordinateur, jouer aux jeux vidéo, regarder la télévision et se balader sur les réseaux sociaux.

Le temps passé devant les écrans devient désormais très important dans la journée et la vie des jeunes adultes. C’est pour cela que l’activité physique est un bon moyen de contrer ces habitudes qui tendent à se transformer en addiction chez certains étudiants.

Illustration : Mohamed Hassan

Au niveau physique, le sport permet entre autres de faire travailler le métabolisme avec ses muscles (volume, force, puissance…), permet de prévenir certaines dégénérescences cellulaires et tissulaires et augmente les capacités cardiaques et respiratoire de l’adulte ce qui, à long terme, entraîne une augmentation de l’espérance de vie du sportif.

En conclusion, bien que l’activité physique semble nécessaire au bien-être physique et mental d’un étudiant et lui permet d’entretenir son organisme en conservant une bonne hygiène de vie, il est néanmoins conseillé d’associer cette activité à une dose de sommeil correcte et une alimentation équilibrée et variée pour bénéficier des avantages de la pratique sportive.