EFREI Para organise régulièrement des weekends d’initiation au parachutisme. Florian Marques, loin d’avoir eu la meilleure expérience avec les hauteurs, a décidé de faire du parachutisme… Mais pas sans une initiation digne de ce nom.
Post-scriptum : Florian a depuis réalisé son premier saut en parachute
Le weekend du 3-4 octobre 2020 était, pour une dizaine d’efreiens, dédié au parachutisme. Efrei Para, grâce à son partenariat avec l’ASPU (Association Sportive de Parachutisme Universitaire), a réussi à préparer un weekend d’initiation au parachutisme entre deux confinements.
Florian Marques a connu EFREI Para lors du forum des associations, l’année dernière. Un étudiant pliait son parachute, et a attisé la curiosité de Florian. Celui-ci avait jusque-là seulement fait du saut à l’élastique.
N’ayant jamais pris l’avion (il est en alternance, il n’a donc pas fait l’immersion de L3), Florian avait quelques appréhensions du vide. Son saut à l’élastique qu’il avait fait deux ans auparavant, de son côté, était un peu effrayant. Le système était rafistolé au scotch : pas de quoi être vraiment rassuré. Heureusement, il n’a rien eu ; mais c’est grâce à cette expérience qu’il a su à quel point le saut en parachute était beaucoup + encadré que le saut à l’élastique.
Une grue m’avait tracté dans les hauteurs de Paris. J’avais vraiment très peur, donc une fois en haut j’avais fermé les yeux. Je me suis donc dit que je devais refaire une expérience similaire, et cette fois, avoir la chance de regarder le paysage qui m’entoure.
Florian Marques
Deux jours pour se préparer à toutes les éventualités
Le soir du vendredi 2 octobre, ces courageuses personnes se sont rejoints Porte de Pantin, au nord de Paris, pour partir à Maubeuge. Une fois arrivés à destination, c’était repos. Le samedi dans la matinée, il fallait être au taquet.
De 8h à 17h, les efreiens ont découvert les mécanismes du parachutisme, les choses à éviter, les procédures de secours et les joies de s’entraîner au grand saut dans un hangar.
On a simulé la sortie de l’avion et un déploiement de parachute. Si la voile n’était pas bien en place, on nous a appris à se sortir de cette situation et les procédures de secours si cet incident devait arriver.
Florian Marques
Pour son premier saut, Florian aura droit à un déploiement automatique de la voile grâce à une sangle attachée à l’avion. Aucun risque, donc, d’oublier de l’ouvrir (si jamais ça devait arriver !)
Le président de l’ASPU l’a bien mis à l’aise. Ses explications étaient claires, sa formation l’a bien préparé, et son équipe avait toujours les réponses à ses questions.
Le cours et les simulations ont été très rassurants. L’équipe est vraiment cool, et ça m’a permis de ne pas paniquer.
Florian Marques
Jamais deux annulations sans trois
Florian avait déjà prévu de sauter, en avril dernier. Malheureusement, le confinement est tombé. « Ça m’avait bien soûlé, je voulais vraiment y retourner » nous dit-il.
Après le weekend d’initiation, le weekend du 24-25 octobre devait marquer (enfin) son premier saut en parachute. Manque de chance, les conditions météorologiques n’assuraient pas la sécurité des sauteurs. Malheureusement, le confinement a fait son grand retour entre temps, et son saut devra de nouveau être repoussé.
Malgré tout, celui-ci se dit prêt à sauter, et n’a pas peur que la date fatidique soit repoussée. Il rassure : « Il ne faut pas avoir peur de sauter, car les problèmes arrivent généralement quand quelqu’un a un excès de confiance et fait n’importe-quoi. » Avis aux amateurs !
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