Chaque année, du 1er au 31 octobre, des dessinateurs du monde entier se réunissent virtuellement pour l’Inktober. Leur projet commun est ambitieux : dessiner à l’encre, tous les jours pendant un mois. Pen Soul, l’asso de dessin, participe ainsi à ce challenge de grande envergure pour la deuxième semaine.
Lancé par l’artiste Jake Parker en 2009, le challenge Inktober consiste à dessiner à l’encre tous les jours en octobre. Des milliers d’artistes suivent, du 1er au 31 octobre, une liste de thèmes proposée sur les réseaux sociaux. La liste officielle d’Inktober 2019 est, elle, en ligne depuis le 2 septembre. Chaque artiste participant au challenge partage sa création accompagnée du hashtag #inktober et peut ainsi gagner en visibilité.
Comme chaque année, les membres de Pen Soul participent à ce challenge d’envergure mondiale. Chaque volontaire peut jouer le jeu selon ses capacités et ainsi partager ses dessins avec les autres. Pour la deuxième semaine de cette édition, nous vous partageons leurs beaux dessins du challenge !
Retards de la semaine dernière (mais honnêtement c’est pas très grave)
Inktober jour 8 : « Frail » ou fragile
Jour 9 : « Swing »
Jour 10 : « Pattern » ou motif
Jour 11 : « Snow » ou neige
Jour 12 : « Dragon »
Jour 13 : « Ash » ou cendres
Jour 14 : « Overgrown » ou surpasser, plante qui se développe trop vite
Merci aux membres de Pen Soul d’avoir participé à cette seconde semaine d’Inktober. Nous nous retrouvons la semaine prochaine avec tous vos beaux dessins ! D’ailleurs, si vous voulez envoyer vos dessins hors Pen Soul, n’hésitez pas à nous contacter.
HALL TRUONG – Efrei Aides Humanitaires (EAH) prévoit ses convois bien en avance. Ce mercredi 2 octobre, l’équipe réunissait ses membres pour organiser son petit déjeuner annuel. Rencontre avec Damien Lebret, président de EAH, et Inès Elkaoukabi, vice-présidente des convois.
Un petit déjeuner de bon augure
Efrei Aides Humanitaires, ou EAH pour faire simple, a organisé un petit déjeuner ce mercredi 2 octobre. Au menu : jus de fruit, thé, tartines, fruits, chocolati… viennoiseries, et deux convois humanitaires. En effet, EAH organise chaque année un petit déjeuner pour promouvoir deux voyages humanitaires à l’étranger. Cette année ne fait pas exception : l’équipe partira au Sénégal et au Cameroun.
Une quinzaine de membres sont venus aider l’association à organiser ce petit déjeuner d’exception pendant plus de trois heures. Finalement, une vingtaine de personnes ont exprimé leur intérêt pour les convois, dont certains organisateurs eux-mêmes. Beaucoup de personnes intéressées par l’asso sont aussi venues. Mission réussie pour ce petit déjeuner : EAH a énormément gagné en visibilité.
Si on ne faisait pas de petit dej’, beaucoup d’élèves ne seraient pas au courant qu’on fait des convois.
Inès Elkaoukabi, vice-présidente convois
Leur stratégie est de viser gros en début d’année. Les nouveaux et nouvelles sont ainsi visés, la communication sur les réseaux étant davantage orientée vers les anciens.
Malgré la vingtaine de prétendants, seulement 6 par destination vont pouvoir venir, 8 tout au plus. « Sur les 20, on aura des déçus, mais pas mal viennent d’arriver à l’Efrei. Ils pourront surtout postuler de nouveau l’année prochaine », nous confie Inès. « S’ils s’intéressent aux convois, ils peuvent aussi nous aider à l’organisation ».
Préparer un voyage humanitaire, une démarche fastidieuse
Comme à chaque année, EAH installe des infrastructures informatiques dans des écoles. « Comme on est dans des villages assez reculés, on n’a pas des classes à proprement parler. Certains élèves peuvent avoir 10 ans d’écart. Néanmoins, ils sont tous intéressés par le fait qu’il y ait des ordinateurs » nous dit Inès.
Cette année, c’est un collège du Sénégal et un lycée du Cameroun (dont des collégiens) qui pourront en bénéficier. Au Cameroun, l’école se trouve à 1/2 journée de Douala. Le collège au Sénégal se trouve lui à 1 jour de route de Dakar. Les convois promettent donc d’être de sacrées expériences.
L’année dernière, l’équipe partait pour Madagascar et aussi au Sénégal, dans un village voisin de celui de cette année. Ils ont pu rencontrer une dame s’occupant des jumelages et d’associations caritatives à Villejuif. « On a ainsi trouvé un accord ensemble pour installer des ordinateurs au Sénégal », explique Damien, président de EAH.
Cette année, faire en sorte de garder le contact
Pour le Cameroun, la démarche a été similaire. « Un an plus tard, nous revenons au même comité où nous avons rencontré l’autre dame. C’est une dame qui s’appelle Brigitte. […] Ce qui nous a convaincu par son asso, c’est la maturité de ses projets et de ce qu’ils faisaient sur place. »
Les convois, par le passé, on les choisissait plutôt au feeling. Nous, depuis quelques temps, ce qu’on aimerait faire c’est d’installer des infrastructures de façon pérenne. Faire la maintenance et revenir dans ces destinations chaque année est assez important.
Inès
L’équipe s’intéresse tout particulièrement à ces associations caritatives déjà implantées dans des pays. La sécurité des membres passe avant tout. C’est pour cela qu’ils contactent davantage des associations de Villejuif ayant de l’expérience en Afrique.
Jusque-là, c’était plutôt l’inverse qui se passait, la prise de contact se faisant sur le tas. L’année dernière, c’était les connaissances des membres qui préparaient le terrain. Pour Madagascar, le convoi a pu se faire car la trésorière de l’époque connaissait du monde sur place. Cette année, l’équipe veut garder une certaine pérennité dans ces missions.
Des ordinateurs fragiles à transporter
Une vingtaine d’ordinateurs seront envoyés dans chaque destination. « On veut être sûrs qu’au moins 15 ordinateurs fonctionnent, donc on se donne une marge d’erreur de 5 ordinateurs. Les ordinateurs viennent par palettes, et chaque année on en a qui ne tiennent pas le choc. »
L’équipe prépare en amont chaque machine. Rien qu’en juin dernier, elles étaient déjà testées par l’équipe. BIOS, disque dur, alimentation, RAM… Ils passent tout au peigne fin pour ne pas avoir de mauvaise surprise.
On prépare des PC remis à zéro, avec plus rien dessus. On installe Windows dessus et ils sont prêts à être envoyés.
Inès
Préparer les membres à fond pour un voyage de dix jours
Les convois se dérouleront pendant les vacances d’hiver. Ils devraient ainsi durer une dizaine de jours, et impliquent de déborder légèrement sur la semaine précédente. Ils auront lieu du 13 au 23 février.
Cette année les missions se déroulent un peu plus tôt que les anciennes. L’Île-de-France a en effet droit aux premières vacances d’hiver, contrairement aux fois précédentes. L’année dernière, les convois se finissaient le 10 mars. Ainsi, ils pourront éviter au maximum que les dates tombent sur des partiels.
L’avantage de choisir les vacances d’hiver, c’est que les deux contacts des associations caritatives de Villejuif pourront potentiellement accompagner les membres. Sinon, quelques personnes ayant déjà fait des convois pourront venir.
L’équipe devrait se composer, en effet, majoritairement de personnes n’ayant jamais fait de voyage humanitaire. Après les entretiens qui se passeront avec les personnes motivées, la sélection sera donc orientée en fonction de si la personne a fait un convoi ou non.
Le plus gros du travail est déjà fait
Si les ordinateurs sont déjà prêts, l’équipage ne l’est pas. « Le plus gros truc qu’il nous reste c’est de constituer les équipes. Sinon, on a toujours quelques petits trucs à finir avant de partir. Ça serait cool que l’équipe puisse nous aider avec ça », nous confie Inès.
Mis à part l’organisation de l’équipage, il ne reste plus grand chose. Le choix des destinations est fait, les logements sont réservés, les contacts sont échangés… Dans les grandes lignes, tout est bon.
L’année dernière j’ai participé à un convoi organisé au dernier moment. […] Les 3 dernières semaines étaient décisives : on n’avait pas encore envoyé nos PC, on n’avait pas installé les OS, on a du faire du boulot quand on était déjà au Sénégal… C’était pas évident, je souhaite ça à personne. Cette année, on veut que tout le monde puisse apprécier le voyage
Inès
Ce qui reste à la charge de chaque étudiant sont les billets d’avion et tout ce qui est de l’ordre du médical. Il y a, bien évidemment, des vaccins à faire en amont, qui peuvent facilement se faire rembourser. Cependant, il y a une petite chose qui change la donne avec les billets. Une partie du billet peut être déductible (jusqu’à 60%) d’impôts car le remboursement à l’asso est considéré comme un don caritatif. De quoi faire réduire la note !
Une expérience à ne pas rater
Car oui, mis à part le fait d’apprendre à installer des ordinateurs, le convoi permet à tout le monde de voyager dans un beau pays. Chaque année, les membres de EAH peuvent rencontrer des jeunes et leur partager leurs connaissances en informatique. En échange, les membres apprennent la culture sur place.
Au Sénégal, les habitants nous apprenaient à pêcher. On a aussi visité la capitale pendant une journée, mais le reste c’était full humanitaire. Après, on était surtout là pour les enfants, donc on était contents. […] Sinon, l’année dernière, on a fait du jet-ski et du quad au Sénégal *rires*.
On a aussi débloqué une petite somme pour acheter des ballons de foot, des frisbees et des stylos aux enfants, c’était vraiment cool. L’école les ont gardés pour motiver les enfants à venir en cours, plutôt que d’aider leurs parents à travailler
Inès
Damien nous avoue qu’il a un faible pour le Cameroun. « Je ne suis pas encore parti en voyage humanitaire, l’année dernière j’ai choisi de ne pas participer aux convois. Cette année, je pense venir au Cameroun, le pays m’attire vraiment ».
Inès, quant à elle, préfère laisser sa place. « Comme je suis déjà partie au Sénégal, si je constate qu’il y a plus de place, je ne partirai pas. Puis, c’est pas plus mal de laisser quelqu’un en France qui peut gérer les deux convois en même temps. »
Chaque année, du 1er au 31 octobre, des dessinateurs du monde entier se réunissent virtuellement pour l’Inktober. Leur projet commun est ambitieux : dessiner à l’encre, tous les jours pendant un mois. Pen Soul, l’asso de dessin, participe ainsi à ce challenge de grande envergure.
Lancé par l’artiste Jake Parker en 2009, le challenge Inktober consiste à dessiner à l’encre tous les jours en octobre. Des milliers d’artistes suivent, du 1er au 31 octobre, une liste de thèmes proposée sur les réseaux sociaux. La liste officielle d’Inktober 2019 est, elle, en ligne depuis le 2 septembre. Chaque artiste participant au challenge partage sa création accompagnée du hashtag #inktober et peut ainsi gagner en visibilité.
Merci aux membres de Pen Soul d’avoir participé à cette première semaine d’Inktober. Nous nous retrouvons la semaine prochaine avec tous vos beaux dessins ! D’ailleurs, si vous voulez envoyer vos dessins hors Pen Soul, n’hésitez pas à nous contacter.
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