Ah le SWIM ! Certains peuvent le voir comme une perte de temps voire une corvée, mais d’autres comme une chance de s’épanouir davantage en territoire étranger.
C’est quoi le SWIM ? Ça se mange ?
Pour ceux qui auraient séché les amphis de présentation, ou qui auraient passé l’heure à jouer sur leurs ordinateurs, je vais vous faire un bref rappel.
Le SWIM est un séjour obligatoire de minimum 1 mois à réaliser à l’étranger. Il est possible de le faire soit en intégrant une école de langue (une bonne manière de progresser pour ceux qui auraient des lacunes dans une langue), effectuer l’un de ses stages à l’étranger, faire un échange académique ou un double diplôme dans l’une des universités partenaires de l’EFREI. Il est possible aussi de le compenser en ayant validé un certain nombre de semestres avec un module de LV2 autre que l’anglais renforcé.
Pourquoi une école de langue ?
Pour ma part, j’ai choisi d’effectuer le mien dans une école de langue avec l’organisme EF School. Il s’agit d’une organisation proposant des séjours linguistiques dans plein de pays différents. Le séjour peut aller de 2 semaines à 1 an d’immersion. Si vous souhaitez en savoir plus dessus, je vous invite à consulter leur site internet.
Après, si l’école de langue vous intéresse, vous n’êtes pas obligés de privilégier celle-ci, il en existe d’autres, dont certaines étant un peu plus abordables.
Mais globalement pourquoi ai-je choisi cette option pour le SWIM ?
Déjà parce que pendant mes vacances d’été qui avaient séparées ma L3 et M1, je n’ai pas réussi à trouver de job étudiant, après maintes et maintes recherches pendant plusieurs mois. J’avais besoin de m’occuper l’esprit.
De plus, j’avais encore un niveau assez faible en anglais, et j’avais besoin de monter en compétence assez rapidement. Le choix de l’école de langues s’est immédiatement imposé dans ma tête. Même si je dois avouer que ça me terrifiait un peu de partir seule dans un pays étranger, sans amis français à mes côtés.
Cette décision pourrait être vue comme une solution de dernier recours, sauf que pour ma part je ne l’ai pas perçue ainsi. Au contraire, ça me plaisait tout de même l’idée de partir quelques semaines ailleurs pour me libérer l’esprit, et voyager un peu. Personne ne m’a forcé à faire ce choix, j’étais durant tout le processus maîtresse de mes choix !
Un peu plus de détails…
La famille d’accueil
Pour en venir au cœur même de cet article, j’ai globalement gardé un très bon souvenir de cette expérience qui fut très instructive. La première chose que je voudrais souligner, c’est qu’on avait soit la possibilité d’être placé en famille d’accueil avec un autre étudiant mais d’une nationalité différente de la nôtre, soit d’être hébergé dans l’une des résidences de l’organisme.
Pour ma part, j’ai privilégié la famille d’accueil déjà pour parler français le moins souvent possible, mais aussi pour des raisons de goûts moins importants. J’ai donc vécu pendant quatre semaines avec une femme d’une quarantaine d’années célibataire (qui adore les chats) et une étudiante coréenne.
Le début des cours
J’ai choisi le forfait de cours intensif. Pour vous donner une idée, j’avais globalement ce schéma d’emploi du temps : Lundi, Mercredi, Jeudi cours de 9h à 13h et de 14h à 17h, mardi de 9h à 12h et vendredi de 14h à 17h.
On peut dire que j’avais des journées chargées, en plus de certains samedis que je passais en ville avec certains étudiants non-français.
Mais avant de passer aux cours, sachez qu’avant de vous rendre dans la ville que vous avez choisie pour votre séjour linguistique, vous devrez remplir un questionnaire (compréhension orale et écrite) chez vous, devant votre ordinateur. Vous vous en doutez, il va servir à quelque chose derrière. En fait, il va permettre aux organisateurs de vous placer dans le bon groupe de niveau allant de A1 à C1.
C’est parti pour l’aventure !
Concernant les cours, chaque niveau de langue avait un module d’anglais général, centré sur un thème qui changeait de semaine en semaine. Par exemple la première semaine, on a eu tout ce qui était restauration et nourriture.
À côté de cela, on devait choisir entre 2 et 4 modules supplémentaires. Pour ma part, j’avais choisi une matière centrée sur la culture anglaise, qui se présentait sous la forme de conférence autour d’un sujet (l’histoire du film d’horreur, les lieux à visiter dans le coin etc…). Sachant que celui-ci se déroulait une fois par semaine. Je trouve que c’était dommage, car c’était un module vraiment très intéressant et dynamique. En plus, l’intervenant n’était pas le même d’un sujet à un autre.
À côté de cela, j’avais deux modules moins intéressants. Inutile d’ailleurs que je vous explique ce que c’était, l’intitulé parle de lui-même : Grammaire et vocabulaire, compréhension et expression orale intensives.
En plus de tout cela, on avait des plages horaires durant lesquelles on faisait des exercices dans des labs informatiques (compréhension et expression orale, expression et compréhension écrite, exercices de prononciation).
Mon bilan final sur la SWIM
Qu’est-ce que je retiens de cette expérience ? Déjà j’ai pu faire de belles rencontres internationales, avec lesquelles j’ai gardé contact. J’ai pu aussi m’améliorer rapidement en anglais. Même si pendant un mois j’ai suivi des cours, je n’ai pas vraiment eu l’impression d’être dans une attitude scolaire. C’était comme si j’étais en colonie de vacances.
L’ambiance globale était vraiment bonne, les professeurs étaient sympas, attentifs et très pédagogues.
Concernant ma famille d’accueil, elle a été à l’écoute et sympa. Je garde aussi un très bon souvenir des repas que nous partagions à trois, mais aussi sa cuisine qui était vraiment très bonne. Ma préférence va au petit déjeuner typique british.
Par contre, je suis restée durant les quatre semaines uniquement sur Brighton et sa banlieue, même si on avait la possibilité via l’organisme d’aller dans d’autres villes du genre : Oxford, Londres, Cambridge. Mais personnellement, j’ai préféré rester sur Brighton pour faire quelques sorties en centre-ville avec des amis, ou profiter du calme de la maison en compagnie des deux chats de la famille.
Au final, pour ma part ce fut une expérience très enrichissante d’un point de vie humain mais aussi intellectuel.
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